Les attentats du 11 Septembre 2001, ou l'omerta sur l'an zéro

 

pièces à conviction

- Deux avions abattent trois tours La preuve principale qui dément la fable officielle du 9/11 concerne l'écroulement du WT7, qu'aucun avion n'a percuté. Voici une vidéo d'experts qui apporte les preuves irréfutables d'une démolition contrôlée, notamment au travers de la présence de nano-thermite. 

- Ce que l’on sait Conférence du Prof. Suisse Daniele Ganser sur le 11 Septembre.  

- Deuxième degré Les attentats du 11 septembre expliqué en 5 minutes

911 : vous en reprendrez bien un peu 21/09/2010 Le mois de septembre n’étant pas encore écoulé, la période nous autorise à jouer encore un peu les innommables complotistes pour compléter notre précédente brève sur les attaques du 11 Septembre. Et notamment pour aborder la question du comment et par qui. Car bien que l’hypothèse d’un inside job tende à s’imposer à partir du moment où l’utilisation de nano-thermite (lien 1 – lien 2 – lien 3) dans les démolitions contrôlées du WTC ne fait plus guère de doute, cette question du comment et par qui n’en restait pas moins sans réponse. Or les recherches de Kevin Ryan sur les biens étranges locataires du WTC, et sur les compagnies de sécurité actives dans les tours jumelles au moment des faits, semblent fournir quelques pistes de réflexion intéressantes. Autre élément éclairant dans l’hypothèse d’un inside job : l’étude du pedigree du directeur de la Commission d’enquête diligentée ensuite par le gouvernement américain, Philip D. Zelikow, laisse penser que, décidément, ce ne sont pas seulement les démolitions qui ont été contrôlées dans cette affaire-là...
Rappel : 
Les 12 questions qui tuent, et une histoire belge qui ose faire le tour de la question.

9/11 : la fable tient encore le coup, du moins officiellement 15/09/2010 Chapeau bas ! Neuf ans après les événements du 11 Septembre 2001, l’invraisemblable version officielle des choses n’a pas pris une ride, du moins officiellement. Elle a fait son entrée dans les livres d’histoire et ceux qui persistent à dénoncer cet amas d’incohérences pour ce qu’il est suscitent encore la même ironie navrée du gotha de la presse-Pravda et de ses ouailles. >>La suite

- 911 :oui, la CIA et le Mossad ont bien trempé dans les attentats 28/12/2007 Les révélations de l'ancien président italien Francesco Cossiga aurait dû faire l'effet d'une bombe. Mais rien. Ou presque. Et pourtant l'ancien chef d'Etat n'y est pas allé quatre chemins dans une interview accordée au Corriere Della Sera le 30 novembre dernier:  « On nous fait croire que Ben Laden aurait avoué l’attaque du 11 septembre 2001 sur les deux tours à New York, alors qu’en fait les services secrets américains et européens savent parfaitement que cette attaque désastreuse fut planifiée et exécutée par la CIA et le Mossad, dans le but d’accuser les pays arabes de terrorisme et de pouvoir ainsi attaquer l’Irak et l’Afghanistan. »
Ouvrons ici une petite parenthèse pour rappeler que Cossiga avait déjà provoqué l’hostilité de l’Establishment politique et de l’OTAN en rendant publique l’existence du réseau d'espionnage atlantisteGladio/Stay Behind
  (plus actifs que jamais aujourd'hui (>>1 /// >>2 /// >>3 /// >>4), qui fut le véritable organisateur des attentats qui secouèrent l'Italie et la Belgique dans les années 1970-1980. Des attaques perpétrées à l'époque par des cellules néo-fascistes liées à des cercles dans l'Armée, la police et les services secrets italiens, ainsi qu'à la CIA et aux services de renseignement de l'OTAN. Le but d'une telle «stratégie de tension» était alors de créer une psychose telle que la population finirait non seulement par accepter, mais par réclamer des mesures d'Etat policier considérées jusqu'alors comme inacceptables, le tout ayant pour toile de fond la guerre froide et la nécessité de susciter, en Europe, l'émergence de pouvoirs forts susceptibles de faire barrage au communisme. Les révélations de Cossiga avait aboutit à une enquête parlementaire en 2000 sur les activités de Gladio en Italie. Il en était ressortit que les services secrets américains et de l’OTAN avaient bel et bien mené des activités de terreur « sous faux drapeaux », qui avaient fait de nombreuses victimes parmi la population civile.
Intérêt supérieur Même si aucun lien entre Gladio et le 11 septembre n'est à relever, il nous paraissait utile de relater ces faits en préambule pour bien mettre en évidence qu'il n'y a rien de farfelu à penser que certains services secrets occidentaux sont capables d'organiser des carnages dans leur propres populations, le bénéfice escompté étant alors d'un intérêt jugé "supérieur" à la valeur des vies d'une poignée de civils classés dans la catégorie des "dommages collatéraux", des "victimes de guerre". Un précédant exemple de cette tactique, non abouti celui-là, avait été l'opération Northwood. En 1962, juste après le désastre de la baie des Cochons, la National Security Agency (NSA) avait projeté des attentats antiaméricains, qui auraient été attribués à Castro, pour fournir à l'Amérique le prétexte d'envahir Cuba. Cette Northwood Operation (Document déclassifié en format pdf (777ko) prévoyait ainsi des détournements d'avion, des bombes à Miami ou Washington notamment, de sorte que... «la publication de la liste des victimes dans les journaux américains provoque une vague d'indignation instrumentalisable».
Les Israéliens à pied d'oeuvre? Le décors étant planté, revenons maintenant au 11 septembre 2001. Et ceci non pour réaffirmer ce que nous avons toujours soutenu ici, à savoir qu'une partie au moins des services secrets américains était impliquée, mais pour nous intéresser au possible rôle du Mossad, les services secrets israéliens. Et pour rappeler que dans son édition du 28 février 2002 (NO 424),Intelligence Online (IOL), revue spécialisée dans le Renseignement, avait ainsi révélé avoir obtenu la copie d'un rapport classifié lui permettant d'affirmer qu'un important réseau de renseignement israélien avait été découvert aux Etats-Unis. Près de... 120 ressortissants de l'Etat hébreu avaient été expulsés ou arrêtés dans le cadre de cette enquête, débutée un an auparavant. IOL rapportait au terme de son enquête que «les domiciles des agents israéliens, mentionnés dans le rapport, sont effectivement très proches des ex-domiciles connus des terroristes».
En décembre 2001, la chaîne américaine Fox News avait déjà révélé  l'affaire, mais curieusement son enquête avait été  «effacée» de son site internet. Jusqu'au début août 2002 en effet, en cliquant sur l'ancienne adresse web du reportage, vous obteniez un message ironique de Fox News, daté du 21 décembre 2001: «This story no longer exists» (Cette histoire n'existe PLUS!) Aujourd'hui ce lien est mort
 mais bien sûr, Entrefilets.com a gardé une trace que voici de la chose... Dans son reportage, Fox News évoquait déjà l'éventualité d'un réseau clandestin israélien surveillant les futurs auteurs de l'attentat du 11 septembre... (cf.: les dossiers de Michaël Rivero et d'Antiwar.com).
Malgré un faisceau de présomption accablant pour les Services US, une partie du gouvernement US et le Mossad, le mystère reste pourtant entier sur les attentats du 11 septembre 2001. Et il le restera à notre avis. Car enfin: si effectivement une partie des Services secrets et du Gouvernement américains, ainsi que du Mossad, étaient bel et bien derrière les attentats du 11 septembre 2001, qui voudrait vraiment le savoir? Une grande presse conformiste jusqu'à la nausée parce que largement achetée par de grands groupes financiers, eux-mêmes vendus au Grand Capital? Des gouvernements occidentaux dont les banques nationales sont pleines à craquer de Bons du Trésor américains et qui ont tout sauf intérêt à voir vaciller leur principal débiteur? Qui au fond? Ah oui, vous et moi bien sûr. Il semble pourtant que chacun de nous devra donc se contenter de son intime conviction dans cette affaire.

Cinq ans après, trois théories concurrentes sur le 11 septembre 2001 01/09/2006 A l'heure du cinquième anniversaire des attentats du 11 septembre 2001, voici un petit résumé des théories en concurrence pour expliquer ces événements qui ont fait basculer le monde dans la guerre perpétuelle (contre le terrorisme) sous commandement étasunien.
1. La théorie dite de la "surprise" C'est la théorie officielle. Le cabinet Bush et son administration ont été totalement surpris par les attaques du 11 septembre 2001 préparées et exécutées exclusivement par Oussama ben Laden et ses sbires. La pseudo guerre contre le terrorisme n'est ici qu'une réaction à ces attaques. Evidemment, cette théorie est si bancale, comporte tant d'invraissemblances qu'elle est tout simplement 
"incroyable", comme le soulignait récemment le chroniqueur Paul Craig Roberts, ancien adjoint au secrétaire au trésor de Reagan.
2. La théorie dite LIHOP (Let It Happen On Purpose) L'administration Bush était au courant de l'imminence de l'attaque et l'a laissé survenir pour avoir un 
prétexte pour attaquer l'Afghanistan, puis l'Irak, opérer un redéploiement stratégique de ses forces armées à travers le monde, bref, avancer ses pions sur le terrain après la chute du bloc soviétique. Un rééquilibrage jamais opéré mais nécessitant des offensives militaires de grandes ampleurs impossibles à justifier sans un casus belli indiscutable. Rappelons que pour les neocons, il s'agissait ainsi d'appliquer quasi à la lettre le programme élaboré par Wolfowitz (adjoint de Rumsfeld), notamment dans le fameux Defense Policy Guidance 1992-1994 (DPG), document qui préconisait d'accorder la priorité stratégique à la suprématie militaire absolue des États-Unis, ceci dans le but de consolider et de prolonger autant que possible le «moment unipolaire» inauguré par l'écroulement de l'URSS. On sait d'ailleurs que Doobleyou et consorts planifiaient déjà une attaque de l'Irak avant l'investiture du rejeton Bush (Sunday Herald ), comme le démontre un autre document rédigé, en septembre 2000, par le Project for a New American Century (PNAC), un think-tank fondé par Dick Cheney (vice- president), Donald Rumsfeld (secrétaire à la Défense ), Paul Wolfowitz encore, mais aussi le frère du George W. Bush, Jeb, et Lewis Libby (le chef d'équipe de Cheney) (>>Lire le document pdf). D'aucuns prêtent aussi aux neocons d'avoir voulu dans la foulée réduire les libertés civiles sous couvert de lutte contre le terrorisme.
3. La théorie dite de l'Inside Job Al-Qaïda n'a rien à voir avec l'attaque qu'on lui a attribuée (mais que l'organisation, à l'état embryonnaire, accepte d'endosser comme une promo inespérée). Des éléments radicaux, au sein du Pentagone ont ainsi directement planifié les attentats pour pouvoir en instrumentaliser les conséquences. Cette théorie se fonde sur un précédent de 1962, l '''Operation Northwoods'' (
(Document déclassifié en format pdf (777ko)) dans lequel la CIA avait projeté de faire exploser des avions et de poser des bombes aux Etats-Unis pour "créer une vague d'indignation instrumentalisable" et avoir ainsi un prétexte pour attaquer Cuba. A noter que l’édition norvégienne du Monde diplomatique a publié dans son numéro de juillet 2006 une enquête intitulée: "Was 9/11 an inside job?". La théorie de l'Inside Job est soutenue par des dossiers à charge parfois bluffant, comme le film Loose Change II, qui passe au crible les attentats du 11 septembre (>>ici un lien direct. sur la video google). Pour comparer, voici aussi une démonstration inverse qui défend bec et ongles la version officielle.
La théorie de l'Inside Job est certes radicale, mais elle reste finalement impossible à écarter tout à fait au vu du caractère parfaitement amoral et des méthodes de gangsters qui sont la marque de fabrique du cabinet Bush, l'affaire irakienne fournissant nombre d'exemples en la matière.
Pour terminer, une petite compilation de de defensa.org  qui invite ses lecteurs à faire quelques liens...

Et toujours l'effarante légéreté des SR américains 13/09/2004 La Commission d'enquête sur le 11 septembre, désormais dissoute, a publié dimanche un nouveau rapport détaillant la légereté des contrôles des services de l'immigration et des douanes dont ont bénéficié les pirates de l'air du 11 septembre. Selon ce rapport, 13 des 19 kamikazes ont présenté des passeports délivrés moins de trois semaines plus tôt lors de leurs demandes de visas, mais ce détail n'a pas entraîné de vérifications particulières. Deux d'entre eux ont menti «de manière repérable» dans leur demande de visa, mais n'ont pas été interrogés sur ces mensonges. Et les 19 ont laissé des blancs en remplissant leurs formulaires...

11 septembre:
visa suspect, mensonge du clan Bush avéré
28/01/2004 Selon des révélations de la Commission nationale d'enquête sur les attentats du 11 septembre, Khaled Cheikh Mohammed, cerveau présumé des attentats du 11 septembre 2001, a obtenu un visa américain six semaines avant ces attentats alors qu'il avait été inculpé en 1996 pour de précédents... complots.
L'Administration de l'aviation civile américaine (FAA) a par ailleurs ignoré le risque de détournement d'avions commerciaux en vue d'attentats suicide dans les mois ayant précédé les attaques du 11 septembre 2001 et n'a pas pris toutes les mesures de sécurité nécessaires, a encore affirmé mardi la Commission. «La FAA avait jugé peu probable le scénario d'un détournement», explique un rapport préliminaire de cette commission. Pourtant, souligne le document, les responsables de la sécurité pour la FAA «détenaient des informations dans les années 1990 selon lesquelles des individus liés à Ben Laden cherchaient à détourner des avions de passagers pour les utiliser comme des armes».
Petit retour en arrière. Au lendemain des attentats du 11 septembre, le porte-parole de la Maison-Blanche, Ari Fleischer, certifiait que Doobleyou n'avait reçu aucun avertissement sur d'éventuelles attaques terroristes en préparation. Forcé ensuite d'admettre le contraire, Ari Fleisher avait ensuite joué sur les mots en expliquant que «des spéculations de longue date avaient été partagées avec le Président sur la possibilité de détournements dans un sens traditionnel du terme» (sic), mais que «le président et ses conseillers n'avaient aucun moyen de savoir que des pirates de l'air kamikazes utiliseraient les appareils comme des missiles».
Précision croustillante, la Commission précise que l'éventualité d'un détournement d'avions pour s'en servir comme des armes
a été «
officiellement prise en compte en mars 1998 par le bureau de la sécurité de la FAA, avant d'être abandonnée... en 2000 et au début 2001» (>>relire 11 septembre, une tragédie suspecte).

11 septembre: une tragédie décidément suspecte 08/09/2003 Selon un article du Guardian, Michael Meacher, ancien ministre britannique, a déclaré que la guerre contre le terrorisme n'était qu'un écran de fumée et que les Etats-Unis était prévenu à l'avance de ce qui allait se passer le 11 septembre, mais ont laissé faire pour des raisons stratégiques. En fait pour asseoir leur domination mondiale d'une manière générale, et contrôler la région du Golfe en particulier (>>11 septembre, une tragédie suspecte). Dans une tribune du Guardian, Michaël Meacher détaille son propos en affirmant que le 11 septembre aura ainsi fourni le prétexte idéal à l'application d'un plan de domination mondiale pour les Etats-Unis, rédigé en 2000, sous la houlette de Dick Cheney (vice-president et véritable patron de la Maison-Blanche), Donald Rumsfeld (Secrétaire à la Défense), Paul Wolfowitz (bras droit de Rumsfeld), Jeb Bush (jeune frère de Doobleyou) et Lewis Libby (Le chef d'équipe de Cheney). Le document, baptisé Rebuilding America's Defences: Strategies, Forces And Resources For A New Century (document pdf  870ko), jetait les bases de la politique américaine actuelle: besoin d'une augmentation drastique des dépenses militaires, dénonciation du traité ABM de 1972 sur la non-prolifération des missiles, besoin d'un bouclier antimissile. L'Irak, l'Iran et la Corée du Nord y étaient désignés comme les ennemis à abattre. A noter que le document a été rédigé au sein d'un think-tank néoconservateur fondé par les fanatiques susmentionnés, le Project for a New American Century (PNAC).
Les Ben Laden exfiltrés par les USA au lendemain du 11 septembre Un ex-officiel de la Maison-Blanche confirme que les USA ont évacués des Etats-Unis 140 Séoudiens de hauts rangs, y compris des membres de la famille Ben Laden, au lendemain du 11 septembre. Trois sources confirment la nouvelle (>>1  /// >>2 /// >>3).
11 septembre: des veuves enquêtent
Quatre veuves du New Jersey, qui ont toutes vu périr leurs maris dans les tours du World Trade Center, se sont réunies pour enquêter sur la façon dont le gouvernement étasunien a agi avant, pendant et après l'attentat du 11 septembre.
En attendant les conclusions d'une éventuelle enquête officielle, quelques liens de limiers du Web sur le 11 septembre: >>L'enquête de Information Clearing House  ///  >>Le dossier de Michael Rivero /// >>Le crash du Pentagone.

- Attentats du 11 septembre:
de hauts responsables de l'administration Bush
prévenus dès l'été 2001
11/07/2003 Selon les résultats d'une enquête conjointe du sénat et de la chambre des représentants étasunien sur les attentats du 11 septembre 2001, de hauts responsables de l'administration de George W. Bush avaient été prévenus dès l'été 2001 que le réseau terroriste al-Qaïda planifiait de détourner des avions et de lancer «une attaque spectaculaire». Le représentant démocrate Tim Roemer, qui a lu ce rapport, l'a décrit comme «hautement explosif». Le rapport de 800 pages devrait aller à l'impression en fin de semaine et être publié une semaine plus tard, selon une responsable de la commission d'enquête.
M. Roemer n'a pas souhaité évoquer les détails du rapport, tout en prévenant qu'il s'attendait à ce que la version publique du rapport soit un compromis entre ce que les responsables des services de renseignement sont prêts à révéler et ce que les parlementaires veulent dévoiler...
En clair, il s'attend à ce que le rapport soit tronqué dans sa version définitive...

11 septembre: circulez, y'a rien à voir 20/10/2002 Cheney bloque une commission d'enquête indépendante.

9/11: Les manipulations de l'équipe Bush de plus en plus évidentes Les enquêtes au Congrès montrent de plus en plus d'indications convaincantes de manipulations, d'interventions et de dissimulations de l'administration GW autour de l'attaque du 11 septembre, selon une enquête du World Socialist Wide Web.

- 11 septembre: une bien étrange vidéo Sur cette vidéo amateur, l'on peut voir le président Bush au moment précis où il est informé, par Andy Card, qu'un second avion s'est crashé sur le WTC. Andy Card l'informe de la tragédie et s'en va sans attendre aucun ordre du président qui, de son côté, reste de marbre et bouquine une vingtaine de minutes encore. Deux avions venaient de s'écraser coup sur coup sur le WTC. Pas de quoi fouetter un chat apparemment. A moins que, comme le suggère Michel Rivero, l'annonce de ces événements ne fut pas une véritable surprise pour W. Bush... Aucun doute en tout cas sur le fait qu'il s'agisse bien, sur cette vidéo, de l'annonce du deuxième crash. Dans ce document de la Maison-Blanche, Bush l'atteste clairement: «Well, I was sitting in a schoolhouse in Florida(...). Anyway, I was sitting there, and my Chief of Staff -- well, first of all, when we walked into the classroom, I had seen this plane fly into the first building. There was a TV set on. And you know, I thought it was pilot error and I was amazed that anybody could make such a terrible mistake. And something was wrong with the plane, or -- anyway, I'm sitting there, listening to the briefing, and Andy Card came and said, «America is under attack
Repérages «Les vrais buts de Bush en Irak» selon Bushnews.com, et un rapport spécial de Counterpunch.org sur la situation une année après le 11 septembre.

-Encore une briquette sur les avertissements reçus 24/09/2002 Deux semaines avant les attentats du 11 septembre, un responsable du FBI de Minneapolis avait affirmé à sa hiérarchie à Washington qu'il voulait empêcher Zacarias Moussaoui de s'emparer d'un avion «pour aller percuter le World Trade Center» à New York, a déclaré mardi une enquêtrice parlementaire devant une commission du Congrès américain.Eleanore Hill a ajouté que la hiérarchie du FBI avait répondu: «Cela n'arrivera pas. Nous ignorons s'il est un terroriste. Nous n'avons pas assez de preuves montrant qu'il est un terroriste. C'est un type qui s'intéresse à ce type d'avions, un point c'est tout». Le-type-qui-s'intéresse-à-ce-type-d'avions-un-point-c'est-tout avait été arrêté aux Etats-Unis deux semaines avant les attentats, le 16 août 2001, alors qu'il prenait des cours de pilotage. De plus, selon le Washington Post, le contre-espionnage français (DST) avait informé les Américains de l'appartenance présumée de Moussaoui au réseau terroriste d'Oussama ben Laden aux alentours du 1er septembre, soit une dizaine de jours avant les attentats. Ils avaient même précisés que Moussaoui s'était rendu deux mois au Pakistan, passage obligé vers les camps d'entraînement terroriste en Afghanistan. Enfin, dans une lettre de 13 pages adressée à sa hiérachie, Coleen Rowley, l'agent du FBI de Minneapolis en question, affirme pourtant que des responsables du FBI à Washington ont non seulement délibérément bloqué l'enquête sur Zacarias Moussaoui, mais tenté d'empêcher qu'un lien ne soit fait entre lui et les attaques terroristes après le 11 septembre.

-Confirmation des avertissements reçus par les Services US 18/09/2002 Les services de renseignement américains étaient au courant d'un risque d'attentats utilisant des avions de ligne avant les attaques du 11 septembre 2001, mais avaient estimé qu'il était peu élevé, a déclaré mercredi une responsable de l'enquête menée au Congrès sur les ratés de ces services. «En dépit des informations en sens contraire parvenues aux services de renseignement, le FBI (police fédérale) et la FAA (administration fédérale de l'aviation civile) avaient estimé que le risque d'un acte terroriste prenant pour cible l'aviation civile était relativement faible», a déclaré devant une commission spéciale du Congrès Eleanor Hill, l'une des responsables de l'enquête, ancien procureur. Mme Hill a fait remonter les premières informations en ce sens à 1994, et mentionné une alerte, à l'automne 1998, évoquant un projet d'attentat par Oussama ben Laden impliquant des avions dans la région de New York et de Washington. Parallèlement, la commission d'enquête du Congrès sur les éventuelles défaillances des services de renseignement américains avant les attentats du 11 septembre a fait un premier bilan sévère mercredi. Elle reproche au FBI, à la CIA et à la NSA d'avoir commis des erreurs «d'une ampleur sans précédent». La porte-parole de la commission a notamment relevé que la NSA, l'Agence chargée de coordonner les écoutes, avait enregistré 33 conversations, de mai à juillet 2001, faisant état de «possibles et d'imminentes attaques terroristes». Rappelons qu'au lendemain des attentats du 11 septembre, le porte-parole de la Maison-Blanche, Ari Fleischer, certifiait que W. Bush n'avait reçu aucun avertissement sur d'éventuelles attaques terroristes en préparation. Forcé ensuite d'admettre le contraire, Ari Fleisher avait alors joué sur les mots en expliquant que «des spéculations de longue date avaient été partagées avec le Président sur la possibilité de détournements dans un sens traditionnel du terme» (sic), mais que «le président et ses conseillers n'avaient aucun moyen de savoir que des pirates de l'air kamikazes utiliseraient les appareils comme des missiles».

- Les Services américains savaient 05/06/2002 Après huit mois d'alignement obligé sur la thèse officielle, la presse américaine met les bouchées doubles. Mardi, USA Today révélait ainsi que, contrairement aux affirmations de la Maison-Blanche, les agents américains avaient bel et bien infiltré des cellules du réseau Al-Qaïda et surpris des conversations évoquant les préparatifs d'un attentat majeur dans les semaines qui ont précédé le 11 septembre. Selon le quotidien, qui cite deux hauts responsables parlant sous couvert d'anonymat, les conversations interceptées figurent dans 13'000 pages de notes réunies par la National security agency (NSA), l'agence d'écoutes mondiales américaine. La CIA a fourni par ailleurs quelque 350'000 pages de documents à la commission spéciale du Sénat qui devait commencer à examiner, mardi à huis-clos, les dysfonctionnements des agences de renseignement américaines avant le 11 septembre. Parmi elles se trouvent des rapports, fournis par les agents ayant infiltré Al-Qaïda et ses alliés talibans, soulignant à quel point le réseau de ben Laden était décidé à infliger des dommages aux États-Unis. Y figurent également des courriers électroniques de membres d'Al-Qaïda, interceptés jusqu'au 10 septembre (ce qui démontre qu'ils étaient étroitement surveillés), et laissant entendre qu'une attaque majeure allait se produire (exemple de deux messages interceptés le 10 septembre: Tomorrow is the zero day - The match begin tomorrow) . Les documents comprennent aussi des mémorandums décrivant la volonté d'Al-Qaïda de lancer des attentats faisant un nombre important de victimes aux États-Unis. Enfin, selon le journal, des rapports sur des discussions au sein de la communauté américaine du renseignement évoquent la possibilité d'attentats suicide, notamment en faisant s'écraser des avions contre des immeubles comme le Pentagone, les tours du World Trade Center, et d'autres cibles de choix. Autant d'éléments qui sont en complète contradiction avec les déclarations de la Maison-Blanche depuis le début des révélations sur les avertissements reçus par elle à la veille des attentats.
Accessoirement, le président égyptien, Hosni Moubarak, a déclaré au New York Times que l'Egypte avait averti Washington, environ une semaine avant les attentats du 11 septembre, que le réseau d'Oussama ben Laden préparait une importante opération contre une cible américaine. Washington a confirmé avoir reçu ces informations tout en assurant qu'elles ne faisaient pas état d'un scénario comme celui mis en oeuvre avec des avions détournés.
Petit retour en arrière. Au lendemain des attentats du 11 septembre, le porte-parole de la Maison-Blanche, Ari Fleischer, certifiait que W. Bush n'avait reçu aucun avertissement sur d'éventuelles attaques terroristes en préparation. Forcé d'admettre le contraire, Ari Fleisher avait ensuite joué sur les mots en expliquant que «des spéculations de longue date avaient été partagées avec le Président sur la possibilité de détournements dans un sens traditionnel du terme» (sic), mais que «le président et ses conseillers n'avaient aucun moyen de savoir que des pirates de l'air kamikazes utiliseraient les appareils comme des missiles». Oui mais voilà, il y a les mémos des agents du FBI de Phoenix et de Minneapolis qui attestent du contraire. Et il y a l'enquête freinée, selon un >>agent du FBI, sur Zacarias Moussaoui, arrêté avant les attentats alors qu'il apprenait à piloter.
De l'accusation d'incompétence, il est désormais hautement probable que la presse américaine passe très prochainement à l'accusation de machination. Il est en effet démontré (lire ci-dessous: Guerre tout azimuts confirmée) que l'administration Bush avait décidé, bien avant les attentats, d'intervenir militairement en Afghanistan, verrou de l'Asie centrale et de ses fabuleux gisements. Région qualifiée au demeurant de «stratégiquement vitale (donc à défendre militairement comme le Golfe) par le secrétaire d'Etat adjoint américain Strobe Talbot en juillet 1997 déjà, et pour laquelle l'ancien conseiller à la Maison-Blanche, Brzezinski, préconisait en 1998 une intervention américaine massive pour des questions géostratégiques.

- Enquêtes baclées et freinées 03/06/2002 Selon les révélations de l'hebdomadaire américain Newsweek, la CIA était, depuis janvier 2000, sur la piste de deux des pirates de l'air présumés, morts dans le crash sur le Pentagone. L'agence de renseignement américaine avait en effet été avertie par les autorités malaises du fait que l'un des kamikazes d'origine séoudienne, Nawaq Al-Hamzi, venait de participer à une réunion «secrète» d'Al-Qaïda dans la capitale de l'Etat musulman avant de s'envoler pour Los Angeles. Rappellons au passage qu'après le premier attentat contre le World trade center, en 1993, et ceux contre les ambassades américaines de Nairobi et Dar es-Salaam, en 1998, les services de renseignements avaient déjà classé le réseau d'Oussama ben Laden dans la catégorie terroriste. Selon Newsweek, la CIA a alors traqué Nawaq Al-Hamzi, dès son arrivée aux Etats-Unis, et découvert l'existence de son compatriote et complice, Khalid Al-Midhar. Le problème est que la filature s'est arrêtée là. Mieux: le lien établi ensuite entre Al-Midhar et l'un des auteurs présumés de l'attentat contre l'USS Cole attribué à al-Qaïda, n'a pas empêcher le Département d'Etat de renouveler son visa au terroriste présumé. Rappelons au passage que l'enquête sur l'attentat de l'USS Cole était parallèlement freinée:  John O'Neill, numéro deux du FBI, avait alors claqué la porte parce-que les enquêtes de  l'agence étaient bloquées, et  «notamment sur l'attentat au Yémen contre l'USS Cole» (n.d.r.l.: le 17 octobre 2000, alors que 17 marines avaient été tués en plus des massacres de 1998), précisait le 14 novembre 2001 Guillaume Dasquié, rédacteur en chef d'Intelligence Online dans Libération.

Il faudra attendre le 23 août 2001 pour que le directeur de la CIA, George Tenet, ordonne de rouvrir le dossier. Dans les trois semaines qui suivront, aucun n'agent ne sera capable de mettre la main sur les deux hommes qui ont pourtant utilisé leur vrai nom dans toutes leurs activités. Domicilié en Californie, Al-Hamz figurait dans l'annuaire téléphonique.
Si l'on ajoute à ces dernière révélations le mémo resté lettre morte de l'agent du FBI de Phoenix, mettant en garde contre le soudain intérêt de Moyen-orientaux pour les écoles d'aviation, et le refus du FBI de donner carte blanche aux agents de Minneapolis pour enquêter sur le cas Moussaoui (dont ils soupçonnaient qu'il «était peut-être en train de planifier le vol d'un avion contre le World Trade Center» selon une autre note d'un autre agent du FBI), ça commence à faire beaucoup à mettre sur le dos des fameux cafouillages sensés expliquer l'incapacité des Services de renseignements à déjouer les attentats. Des attentats dont ils connaissaient l'imminence, les commanditaires, les lieux possibles et le modus operandi grâce au projet Bojinka.

- 11 septembre Avertis du risque d'attentats, de hauts responsables du FBI à Washington ont tenté de bloquer l'enquête 28/05/2002 Un mois avant les attentats, le FBI de Minneapolis avait arrêté Zacarias Moussaoui, un citoyen français d'origine marocaine qui avait éveillé des soupçons chez son instructeur de vol alors qu'il prenait des cours de pilotage. Après l'avoir interrogé, un agent avaient même rédigé une note suggérant la possibilité que «Moussaoui était peut-être en train de planifier le vol d'un avion contre le World Trade Center».  Dans une lettre de 13 pages adressée à sa hiérachie, Coleen Rowley, un agent du FBI de Minneapolis, reprend aujourd'hui le fil des événements, démontrant que des responsables du FBI à Washington ont non seulement délibérément bloqué l'enquête sur Zacarias Moussaoui, mais tenté d'empêcher qu'un lien ne soit fait entre lui et les attaques terroristes après le 11 septembre.

- Bush ne veut surtout pas d'enquête indépendante  23/05/2002 Alors qu'à Washington, le séisme provoqué par les révélations d'avertissements reçus par W. Bush avant le 11 septembre fait encore rage, le président américain a livré le fond de sa pensée quant à la nécessité d'une enquête sur les événements du 11 septembre. Hier à Berlin, dans le cadre d'une tournée européenne destinée à réanimer la coalition antiterroriste en vue d'attaquer l'Irak, il a dit son opposition à la création d'une commission spéciale chargée d'enquêter sur les défaillances des agences du renseignements avant les attentats: «Bien sûr, je souhaite que le Congrès examine ce qui s'est passé avant le 11 septembre. Mais dans la mesure où il s'agit d'une information sensible, ce qui à mon avis est le mieux pour la guerre en cours contre le terrorisme est que l'enquête soit menée par la commission du Renseignement.» Le président américain a par contre proposé aux Européens de soutenir l'élargissement de la guerre contre le terrorisme, confiant au chancelier allemand Gerhard Schröder, selon l'AFP, qu'il voulait étendre la guerre contre le terrorisme au-delà de l'Afghanistan. Les oreilles de Saddam Hussein n'en finissent plus de siffler. Reste à savoir jusqu'où les faucons de Washington sont prêts à aller pour échapper au scandale qui semble les menace.

- la Maison-Blanche s'enfonce! 17/05/2002 La Maison-Blanche affirme que le président Bush avait été averti de la menace de «détournements d’avions traditionnels», mais que personne n’aurait pu imaginer que des avions seraient transformés en missiles. Pourtant, dans son édition du 7décembre 2001, Die Welt révélait que les services secrets occidentaux avaient eu connaissance, dès 1995, d’un projet mis au point par Oussama ben Laden pour s’attaquer à des cibles civiles avec des avions transportant des passagers. Citant des sources proches des services secrets occidentaux, le quotidien allemand précise ainsi que le plan de Ben Laden, baptisé projet Bojinka, aurait été découvert en janvier 1995 par des unités de la police philippine qui tentaient de déjouer la préparation d’un attentat suicide contre le pape Jean Paul II, en visite à Manille. Jusqu’à onze avions devaient être simultanément détruits en faisant exploser des bombes à bord. Une autre variante du plan prévoyait que plusieurs avions volant en direction des Etats-Unis soient détournés et dirigés sur des cibles civiles. Etaient notamment cités le World Trade Center à New York et les bureaux de la CIA, à Langley, mais aussi la Sears Tower, à Chicago. Die Welt souligne encore que le projet Bojinka avait été officiellement évoqué devant un tribunal de New York lors du procès, en 1997, du terroriste pakistanais Ramsi Youssef, cerveau de l’attentat meurtrier contre le World Trade Center en 1993. De sorte que les services américains ont été prévenus au plus tard à cette date des tactiques élaborées par Oussama ben Laden. Autre information qui semble contredire la position de la Maison-Blanche sur l’impossibilité de prévoir l’usage d’avions comme missiles: les avertissements du BND (les services allemands) qui, en juin 2001 selon Frankfurter Allgemeine Zeitung du 14 septembre 2001, avaient aussi informé les Américains que des «terroristes planifiaient d’écraser des avions commerciaux sur des symboles de la culture américaine et juive». La position de la Maison-Blanche devient même intenable lorsqu'on évoque le cas de Zacarias Moussaoui, premier inculpé dans le cadre de l'enquête sur les attentats du 11 septembre, arrêté le 17 août aux Etats-Unis où il prenait des cours de pilotage. Après l'avoir interrogé, un agent du FBI avait rédigé une note jetant l'hypothèse que «Moussaoui était peut-être en train de planifier le vol d'un avion contre le World Trade Center». Ne manquait donc qu'un bristol de Ben Laden indiquant la date et l'heure, les seules informations qui, au fond, manquaient réellement à l'administration Bush dans cette affaire.
Accessoirement la chaîne de télévision NBC a révélé jeudi qu'un plan de guerre pour éliminer le réseau terroriste Al-Qaïda d'Oussama ben Laden avait été transmis au président George W. Bush deux jours avant le 11 septembre. Ce plan, une «directive présidentielle de sécurité nationale», avait été déposé sur le bureau du président, qui n'a pas eu le temps ni d'en prendre connaissance ni de la signer, précise la chaine, citant des sources américaines et étrangères. Le plan prévoyait une guerre totale sur plusieurs fronts, y compris des opérations antiterroristes dans une soixantaine de pays, un volet financier pour geler les avoirs d'Al-Qaïda dans le monde et un volet militaire pour forcer les talibans à remettre Oussama ben Laden aux Etats-Unis. Bref, ce qui se déroule aujourd'hui. Ne manquait, cette fois, que le casus belli (lire: Une tragédie suspecte).

- 11 septembre: bush averti 16/05/2002 Alors qu'au lendemain des attentats du 11 septembre, le porte-parole de la Maison-Blanche, Ari Fleischer, certifiait que W. Bush n'avait reçu aucun avertissement sur d'éventuelles attaques terroristes en préparation, la Maison-Blanche a admis hier qu'en fait, les services secrets américains avaient bel et bien averti le président américain du fait que le réseau terroriste d'Oussama ben Laden allait peut-être détourner des avions américains, et cela au début août, soit un mois avant les attentats. Dès ce moment, les services de sécurité ont même été discrètement placés en état d'alerte sur la base des informations transmises au président. Pour expliquer la fausseté de ses premières déclarations, Ari Fleischer a joué sur les mots en expliquant que «des spéculations de longue date avaient été partagées avec le Président sur la possibilité de détournements dans un sens traditionnel du terme» (sic), mais que «le président et ses conseillers n'avaient aucun moyen de savoir que des pirates de l'air kamikazes utiliseraient les appareils comme des missiles».
Hier devant le Congrès, le chef de la majorité démocrate au Sénat, Thomas Daschle, a déclaré être «gravement préoccupé» par ces révélations, tout en assurant «ne pas vouloir tirer des conclusions hâtives», notamment sur le rôle du président Bush. «Clairement, cela soulève des questions très importantes qui doivent être posées et avoir des réponses», a-t-il ajouté, traduisant un sentiment qui semblait très largement partagé au Congrès. Dans la foulée, M. Daschle a exigé de la présidence qu'elle transmette «aujourd'hui ou demain», à une commission conjointe chargée d'enquêter sur les attentats du 11 septembre, le compte-rendu de la réunion où M. Bush a été informé, en août, de ces risques de détournement d'avions. Il a aussi demandé au FBI de rendre public un document émanant de l'un de ses agents à Phoenix (Arizona), l'été dernier, et dans lequel il recommandait d'enquêter sur la présence d'étudiants étrangers dans des écoles de pilotage (lire ci-dessous). Une recommandation qui était restée sans réponse elle aussi. Hier, plusieurs élus ont appelé directement à la création d'une commission d'enquête sur le 11 septembre, indépendante et non partisane, qui serait chargée d'élucider pourquoi les attentats n'avaient pu être déjoués. Pendant de longs mois après les attentats, l'administration Bush avait, [entre-autres], discrètement fait pression sur le Congrès pour qu'il n'ouvre pas d'enquêtes à ce sujet.

- 11 septembrE: Le FBI au courant  05/05/2002 Deux mois avant les attentats du 11 septembre, un agent du bureau du FBI de Phoenix (Arizona) avait attiré l'attention des autorités sur le grand nombre d'hommes venus du Proche-Orient pour étudier le pilotage aux Etats-Unis, et avait recommandé l'ouverture d'une enquête sur l'ensemble des écoles d'aviation, selon une dépêche AP.  «Le siège du FBI devrait aborder cette question avec d'autres services de renseignements américains et leur demander toute information qui appuierait les soupçons de Phoenix», recommandait l'agent dans une note que l'Associated Press a pu obtenir. Le bureau de Phoenix a transmis ses observations aux experts en terrorisme à Washington et New York. Le FBI envisageait de mener une enquête au sein de toutes les écoles de pilotage du territoire quand les détournements d'avions du 11 septembre se sont produits, ont expliqué à l'AP des responsables. L'AP avait révélé le mois dernier que les autorités philippines avaient alerté le FBI, dès 1995, sur la présence de nombreux pilotes proche-orientaux dans les écoles américaines d'aviation. Au moins un de ces pilotes avait prévu de détourner un avion de ligne et de s'écraser sur un édifice fédéral. Par ailleurs, un mois après le rapport de Phoenix et un mois avant les attentats, les agents du FBI au Minnesota avaient arrêté Zacarias Moussaoui, un citoyen français d'origine marocaine, qui avait éveillé des soupçons chez son instructeur de vol. A ce jour, Moussaoui est le seul sur qui pèsent des accusations liées aux attentats du 11 septembre. Lors de l'arrestation de Moussaoui, les services secrets américains avaient averti le gouvernement des risques croissants d'attaques terroristes sur le sol américain, précise l'AP.

- L'énigme israélienne A relever aussi cette curieuse histoire d'espions israéliens. Dans son édition du 14 mars 2002 (NO 435), Intelligence Online (IOL), revue spécialisée dans le Renseignement, affirme avoir obtenu la copie d'un rapport classifié lui permettant d'affirmer qu'un important réseau de renseignement israélien venait d'être découvert aux Etats-Unis. Près de 120 ressortissants de l'Etat hébreu ont été expulsés ou arrêtés dans le cadre de cette enquête, débutée un an auparavant. En décembre 2001, la chaîne américaine Fox News, qui avait révélé l'affaire, avait curieusement «effacé» son reportage de son site internet. (Jusqu'au début mars, en cliquant sur l'ancienne adresse internet du reportage, vous obteniez un message ironique de Fox News, daté du 21 décembre 2001: «This story no longer exists». (Cette histoire n'existe PLUS!) Dans ce reportage, Fox News évoquait l'éventualité d'un réseau clandestin israélien surveillant les futurs auteurs de l'attentat du 11 septembre. Dans son numéro du 28 février 2002 (NO 424), IOL rapporte à ce sujet que «les domiciles des agents israéliens, mentionnés dans le rapport, sont effectivement très proches des ex-domiciles connus des terroristes». L'article du Monde sur le sujet. Le recueil d'articles de Michaël Rivero. Lire aussi le dossier de Antiwar.com.

- BUSH tente de limiter l'enquête sur les attentats Selon CNN, le président Bush est intervenu auprès du démocrate Daschle pour qu'il limite au maximum les auditions sur les conditions de l'attaque du 11 septembre (janvier 2002, anglais). Pendant ce temps-là, en Allemagne, Andreas Von Bülow, ancien secrétaire d'Etat parlementaire auprès du Ministère de la défense notamment, livre ses doutes sur la version officielle des événements (janvier 2002, allemand). (index)

- Les services US connaissaient les plans d'oussama ben laden depuis 1995 au moins! D'après des informations de die Welt, Oussama ben Laden avait déjà, en 1995, élaboré des plans détaillés pour des attentats semblables à ceux du 11 septembre. Baptisé «Projet Bojinka», ces plans prévoyaient l'attaque de cibles avec des avions de lignes. Les services secrets de l'ouest en avaient eu connaissance. De plus, en juin 2001, le site AirlinesBiz.com avait diffusé une alerte rappelant l'existence de ces plans (décembre 2001).

- 11 septembre: Gore vidal accuse l'équipe Bush de complot 27/10/2002 Le célèbre écrivain et opposant américain, Gore Vidal, réclame une enquête indépendante sur les attentats du 11 septembre. Il affirme que la «junte de Bush» a délibérément laissé survenir les attaques d'Al-Qaïda contre le World Trade Center pour avoir le prétexte de déclencher une invasion de l'Afghanistan, prévue de longue date, et réduire en miettes les libertés individuelles aux Etats-Unis. Une thèse que nous soutenons depuis novembre 2001

- Pearl Harbor: un memo bien gênant Daté du 7 octobre 1940, le memo de McCollum tend à démontrer que l'équipe de Roosevelt était non seulement averti de l'attaque de Pearl Harbor par les Japonais, mais l'aurait en fait provoquer pour pouvoir entrer en guerre. Rappelons que 20 ans plus tard, en 1962, juste après le désastre de la baie des Cochons, la National Security Agency (NSA) avait projeté des attentats antiaméricains, qui auraient été attribués à Castro, pour fournir à l'Amérique le prétexte d'envahir Cuba. Cette Northwood Operation (>>Document déclassifié, en format pdf, 777ko) prévoyait ainsi des détournements d'avion, des bombes à Miami ou Washington notamment, de sorte que «la publication de la liste des victimes dans les journaux américains provoque une vague d'indignation instrumentalisable». L'administration Kennedy n'approuva pas l'opération Northwood, mais, deux ans plus tard, un «incident» similaire dans le golfe du Tonkin déclenchait la guerre du Vietnam.

Du 11 Septembre à la Syrie 03/02/2012 Or actualité, nous ouvrons ici une page dédiée aux attentats du 11 Septembre 2001. Ne serait-ce que pour apporter notre petite contribution à la conjuration de l’omerta qui recouvre le déroulement de cet évènement historique. Et nous observons, au passage, que la guerre contre la terreur dont il a été le prétexte est remplacée, aujourd’hui, par un messianisme politique qui permet au Système de poursuivre son expansion mortifère sous un jour plus vendable.  

Les attentats du 11 Septembre 2001 ont créés une rupture, un trou dans le continuum historique.
Le caractère monstrueux et spectaculaire de l’évènement, sorte de «shock and awe» planétaire, a imprimé dans les esprits le point de départ d’une nouvelle séquence historique. Le Système, brandissant l’auréole de sainteté des victimes de la barbarie, s’est retrouvé libéré de tous les freins et de toutes les contraintes imposées jusque-là à l’affirmation de sa domination, au déchaînement mécanique de sa force et de sa puissance.
Le 11 Septembre a permis à la fois de refonder la légitimité du Système en tant que système vertueux, et d’en relancer une expansion «gelée» par la guerre froide.

Le message du Système était parfait : «Les forces du mal nous attaquent. Cela prouve que nous sommes le bien. Hors nous, point de Salut. Aussi abominables soient-ils, nos crimes à venir seront donc vertueux

Une formidable prison idéologique destinée à garantir le renouveau et la pérennité du Système s’est alors refermée sur les esprits avec le fameux mot d’ordre «Tous Américains», qui voulait simplement dire: «Tous prisonniers du Système».

Le champ était libre pour la «guerre contre la terreur» et son cortège de vertueuses boucheries.

La voix de son maître
Idéologiquement formatés ou simplement achetés, les stars serviles et les dociles tâcherons de la presse-Pravda ont admirablement remplit leur mission de validation et de promotion de la narrative du Système.
La version officielle des attentats du 11 Septembre a ainsi pu être martelée sans le moindre recul, sans la moindre réflexion ni le moindre esprit critique, dans une démission obligatoire et généralisée de l’intelligence.
Toute l’influence et la puissance de médias de masse robotisés ont ensuite été utilisées pour dénigrer et marginaliser ceux qui ont tenté de dénoncer les incohérences de cette fable. Le mépris, voire la rage avec lesquels ces «complotistes» ont été combattus a toutefois montré le malaise des propagandistes face à une version officielle leur imposant tout de même de pénibles contorsions intellectuelles. «Je sais que j’ai l’air idiot en soutenant cette fable, semblent nous dire les plumitifs de service, alors si je la hurle en mordant on me prendra au sérieux.»
Finalement, l’omerta a été imposée, et tous les écarts sanctionnés.

Il n’en reste pas moins que, objectivement, la version officielle des attentats du 11 Septembre reste une fable qui confine au grotesque à de nombreux égards (l’inexplicable écroulement du WT7 suffit à lui seul à balayer toute la version officielle).
3000 personnes sont mortes ce jour-là dans des circonstances qu’il reste à éclaircir.
Plus d’un million et demi de civils ont été tués depuis, en Irak ou en Afghanistan, en lien direct avec cet évènement.

De la guerre contre la terreur au flambeau messianique
Aujourd’hui, la guerre éternelle contre la terreur n’a plus la cote et il a fallu adapter la narrative pour poursuivre la dynamique de conquête et de destruction initiée grâce au 11 Septembre.
Et c’est désormais sous le flambeau messianique que le Système poursuit son expansion mortifère, en prétendant sauver les peuples d’eux-mêmes, abattre les tyrans, tuer les méchants, bref, humaniser le monde à coups de canons.
C’est simple, efficace, complètement crétin mais tellement plus tendance.
La Libye a inauguré le nouveau concept, la Syrie résiste encore.

-------------------------------

«La question est de savoir si une attaque improbable contre notre pays et contre notre peuple sera l'événement qui réveillera la nation de son sommeil et incitera le gouvernement américain à l'action
Donald Rumsfeld, 8 mois avant le 11 septembre... (Report of the Commission to Assess United States National Security Space Management and Organization, 11 janvier 2001).
- Aux chapitres des étonnantes prémonitions de Rumsfeld, citons encore cette anecdote: une heure avant l'attaque sur le Pentagone, Rumsfeld a eu un petit déjeuner de travail avec une délégation de quatre Républicains de la Chambres des Représentants. Robin Hayes (Caroline du Nord) était au meeting et a témoigné du fait que Rumsfeld, à ce moment-là, avait déclaré qu'un dramatique événement serait nécessaire pour faire comprendre au public américain à quel point le monde était dangereux. Robin Hayes: «Il parlait de la nécessité d'une catastrophe ou quelque-chose comme ça pour réveiller les gens. Et juste une heure après, cet avion heurte le Pentagone. C'était incroyable

Le premier article d'entrefilets.com
Rédaction en novembre-décembre 2001 (quelques ajouts de liens ensuite)

Le 11 septembre, des zones d'ombres au casus belli

En 1990, les Etats-Unis ont poussé Saddam Hussein à la faute pour déclencher une « Tempête du Désert » planifiée de longue date et servant leurs intérêts géostratégiques. Bilan de l’opération après plus de 10 ans d’embargo: plus d’un million de civils irakiens tués, mais l’Amérique campe autour des puits de pétrole du Golfe. Aujourd'hui, comme l'invasion du Koweït alors, les attentats du 11 septembre n’en finissent plus d’apparaître comme un terrible mais simple prétexte à la guerre en Afghanistan, verrou de l’Asie Centrale et de ses fabuleux gisements. Une guerre décidée de longue date et dont le casus belli se devait d'être indiscutable, définitif. Un casus belli désiré, attendu. Attendu jusqu'à quel point? De nombreux éléments tendent à accréditer la thèse selon laquelle une partie au moins des Services secrets américains «savait» ce qui allait se passer, mais a « laisser faire » sans s'attendre, peut-être, à un carnage d'une telle ampleur. Petit tour d'horizon de ce qui coince dans la version officielle.
Bien sûr, l'idée d'Américains frappant des Américains a d’emblée quelque-chose de contre-nature, d'outrageant pour les citoyens de démocratie que nous sommes. Et certains historiens ont beau soutenir que Roosevelt était prévenu de l'attaque de Pearl Harbor mais aurait, lui aussi, «laisser faire» pour avoir le prétexte d'entrer en guerre, ça ne passe pas. Le contexte de guerre mondiale de l'époque exclut tout parallèle convaincant. Inutile de déterrer la vieille polémique sur JFK et la Magic Bullet de la commission Warren, ça coince encore. Mais il y a le livre du journaliste américain James Bamford. Dans Body of Secrets, il révèle qu'en 1962, juste après le désastre de la baie des Cochons, la National Security Agency (NSA) avait projeté des attentats antiaméricains, qui auraient été attribués à Castro, pour fournir à l'Amérique le prétexte d'envahir Cuba. Cette Northwood Operation (Document déclassifié en format pdf (777ko) prévoyait ainsi des détournements d'avion, des bombes à Miami ou Washington notamment, de sorte que «la publication de la liste des victimes dans les journaux américains provoque une vague d'indignation instrumentalisable». (Le Monde Diplomatique, novembre 2001).

Promesse d’un Eldorado

Le but de l'opération était donc de fournir un prétexte à une intervention militaire américaine en Afghanistan, clé de l'Asie centrale et de ses fabuleux gisements. Région où «l'Amérique doit intervenir massivement», préconisait d'ailleurs, en 1998 déjà, l'ancien Conseiller à la Maison-Blanche Zbigniew Brzezinski. Selon un rapport publié sur le site du Sénat français (format pdf), «les réserves possibles de la (seule) mer Caspienne représenteraient 235 milliards de barils» et les réserves gazières seraient encore «plus importantes»). Il existe d’ailleurs un projet d'oléoduc américano-séoudien (Unocal et Delta Oil) pour relier le Turkménistan et les terminaux pakistanais de la mer d'Oman, via Herat et Kandahar en Afghanistan - des accords et protocoles d'accord ont été signés en octobre 1995, mai 1996 et 1997 pour un projet devisé à 2,5 milliards de dollars. Selon ce même rapport, le Kaskhstan devrait passer du 26e au 10e rang des exportateurs de pétrole d'ici à 2015. Unocal plaidait d'ailleurs, en 1998 devant la Commission Asie-Pacifique, pour la nécessité de réaliser de nouveaux pipeline en Asie Centrale et en Afghanistan (>>carte de la situation au 18/09/2002 (24heures).
Quant à l’intérêt géostatégique de la région pour les Américains, il n’est pas nouveau. Dès 1993, ils ont jeté des ponts en Azerbaïdjan, Turkménistan, Kazakhstan. En 1994, Madeleine Albright déclarait que les Etats-Unis se considéraient comme « le garant de la stabilité internationale dans le Caucase » et, en juillet 1997, le secrétaire d'Etat adjoint américain, Strobe Talbot, qualifiait l’Asie centrale de région «stratégiquement vitale», donc à défendre militairement, comme le Golfe (Le Monde diplomatique, octobre 1997). En 1996, alors que Mme Albright qualifiait par ailleurs la prise de Kaboul par les talibans de « progrès » (it’s a positive step), le mollah Omar confirma, dans une interview accordée en décembre au journaliste pakistanais Hamid Mir (biographe de Ben Laden), que les Américains, par l'intermédiaire de la compagnie Unocal, souhaitaient collaborer avec les talibans pour installer un oléoduc» (L'illustré, 3 octobre 2001). Un projet bloqué depuis cinq ans et qui avait pourtant l'avantage de fournir aux Américains un accès direct au pétrole de la Caspienne à la barbe de la Russie, et éventuellement de l'Iran en cas de retournement d'alliance.

Négociations secrètes

De nombreuses sources attestent qu’Américains et talibans n'ont en fait jamais cessé de négocier depuis lors jusqu'à la rupture, survenue l'été dernier. Ainsi, à la mi-juillet 2001 encore, à l'Hôtel Palace de Berlin, lors de rencontres de «niveau 2» (officieuses et à l'issue desquelles chacun dément généralement les propos tenus) patronnées par le diplomate espagnol Vendrell, représentant spécial de l'ONU en Afghanistan, les Américains promettaient encore aux talibans les milliards d'un plan de reconstruction, et une reconnaissance internationale, s'ils acceptaient un gouvernement élargi et la construction du fameux pipe-line. L'ancien chef de la diplomatie pakistanaise, Niaz Naik, a témoigné du fait qu'à ce moment-là, les Américains ont menacé les talibans d'une opération militaire en cas de refus. C’est aussi à ce moment-là que, selon le Figaro, la CIA a rencontré Ben Laden à Dubaï. Le 12 juillet pour être précis, car après que l'Agence eut qualifié les révélations du Figaro d'«absurdité totale», le quotidien français a maintenu sa version en y ajoutant des précisions telles que le nom de l'agent, Larry Mitchell, dont la carte de visite précise qu'il est «agent consulaire». Les négociations avec les talibans ont été rompues à ce moment-là et il ne restait dès lors, aux Américains, que l'option militaire pour faire avancer leurs pions en Asie centrale (RFI et le Figaro). A la mi-mars 2002, la chaîne de télévision NBC révélait d'ailleurs qu'un plan de guerre pour éliminer le réseau terroriste Al-Qaïda d'Oussama ben Laden avait été transmis au président George W. Bush deux jours avant le 11 septembre. Ce plan, une «directive présidentielle de sécurité nationale», avait été déposé sur le bureau du président, qui n'a pas eu le temps ni d'en prendre connaissance ni de la signer, précise la chaine, citant des sources américaines et étrangères. Le plan prévoyait une guerre totale sur plusieurs fronts, y compris des opérations antiterroristes dans une soixantaine de pays, un volet financier pour geler les avoirs d'Al-Qaïda dans le monde et un volet militaire pour forcer les talibans à remettre Oussama ben Laden aux Etats-Unis. Bref, ce qui se déroule aujourd'hui. Ne manquait donc que le casus belli.

Administration sous contrôle

Concernant les lobbies pétroliers qui ont massivement soutenu le candidat Bush, leur influence sur la politique américaine n'est plus à démontrer, surtout depuis Kyoto. L'administration Bush (la famille du président est une grande fortune du secteur pétrolier texan) offre qui plus est le détail cocasse d'avoir un vice-président, Dick Cheney, qui était membre du Conseil pétrolier du gouvernement du... Kazakhstan, en tant qu'ancien PDG de la firme de services pétroliers Halliburton de Dallas. Quatre jours après sa nomination, Dick Cheney créa par ailleurs l'informelle Energy Policy Task Force «pour organiser une politique énergétique cohérente». Une structure si secrète que le Congrès devra menacer de poursuite judiciaire pour obtenir la liste des participants. Le 4 décembre dernier, Un député démocrate de Californie a envoyé lettre au vice-président Dick Cheney pour lui demander des explications sur les liens de son équipe avec Enron, géant téxan de l'énergie mis en faillite au début du mois (24 heures du 13 décembre 2001). Pour couronner le tableau pétrolier de l'équipe Bush, relevons encore que Condolezza Rice, conseiller national à la Sécurité, a passé neuf ans chez Chevron; que Donald Evans, secrétaire au Commerce, a fait toute sa carrière dans le pétrole et que sa sous-secrétaire, Kathleen Cooper, était chef économiste chez Exxon. 

Pantouflards à 7 milliards

La fameuse thèse de services secrets américains n'ayant rien vu venir n’aura pas résisté longtemps. Bien sûr, les Services étaient «en affaire» avec Ben Laden depuis 1979 et, même si le b.a.-ba de la profession voulait que son réseau soit infiltré jusqu’à la garde, l'on nous oppose qu'à l'heure du tout-numérique, les agents ronronnaient devant leur PC et ne se risquaient même plus à la moindre «tourista» en mission. A peine avaient-ils sourcillé lorsque, en 1998, Ben Laden fit sauter les ambassades américaines de Nairobi et de Dar es-Salaam avec un explosif militaire de l'armée américaine livré trois ans auparavant à des Afghans arabes, les fameuses brigades internationales de volontaires, engagés au côté d'Oussama ben Laden durant la guerre contre les soviétiques, relevait Le Figaro du 31 octobre. La NSA, avec un budget de 7 milliards par an, n'emploie que des pantouflards. Soit. Mais il faut saluer la performance de pantouflards qui nageaient dans le bleu la veille des attentats et, le lendemain, avaient tous les éléments d'enquête pour désigner Ben Laden et son réseau comme coupables. Y compris le passeport de l'un des kamikazes, Mohamed Atta, retrouvé, selon le FBI, à quelques centaines de mètres du World Trade Center. «Un incroyable hasard qui confine à l'étrangeté», relève Le Point du 21.09.2001. Un Mohammad Atta qui, par ailleurs, a quitté Portland pour Boston le matin du 11 septembre pour attraper le vol qui allait détruire le World Trade Center. (...). «N'est-il pas étrange qu'il ait pris le risque de rater (ainsi) de quelques minutes l'avion qui allait être piraté?» s'interroge Andreas Von Bülow, ancien secrétaire d'Etat parlementaire allemand auprès du Ministère de la défense notamment.(Tages spiegel
Nachrichten
13.01.2002)
.

Tous ces avertissements

Il y a surtout ces avertissements répétés des services égyptiens, en juin déjà, puis jordaniens, israéliens et français (fin août, début septembre), faisant état de risques imminents d'attentats contre les intérêts US, y compris sur sol américain. Il existe même un rapport de la DST, daté du 7 septembre 2001, attestant que «la CIA a été informée par les Français d'attaques terroristes sur leur sol et que l'ordre d'agir venait d'Afghanistan», selon le Figaro du 31.10.2001. Des avertissements superbement ignorés par les services US alors qu'il est établi qu'au moins deux kamikazes morts dans l'attaque des tours, Khalid al-Midhar et Nawaf al-Hamzi, étaient recherchés par le FBI depuis... le 21 août (Le Point, 21.09.2001). Plus étrange encore, Zacarias Moussaoui, un Franco-Marocain de 33 ans connu par la DST comme activiste islamiste, avait été arrêté le 17 août aux Etats-Unis où il prenait des cours de... pilotage. La DST avait averti les Services US de l'appartenance présumée de Moussaoui à al-Qaïda. Le 11 décembre dernier, il était d'ailleurs le premier inculpé dans le cadre de l'enquête sur les attentats du 11 septembre. Lors de son arrestation, il était en possession d'un ordinateur portable, d'une importante somme d'argent apparemment destinée à payer les leçons de pilotage, ses loyers et ses déplacements, ainsi que d'une mallette noire contenant du matériel de communication sophistiqué, selon la presse américaine. La mauvaise volonté des services US atteint des sommets lorsque, en juin 2001, le BND (les services allemands) les avertit, ainsi que le Mossad, que des «terroristes planifiaient de crasher des avions commerciaux sur des symboles de la culture américaine et juive» (Frankfurter Allgemeine Zeitung, 14 septembre 2001). Les services américains sont restés de marbre. Die Welt enfonçait encore plus profondément le clou le 7 décembre 2001, en révélant que les services secrets occidentaux avaient eu connaissance, dès 1995, d'un projet mis au point par Oussama ben Laden pour s'attaquer à des cibles civiles avec des avions transportant des passagers. Selon le quotidien allemand, qui affirme citer des sources proches des services secrets occidentaux, ce plan détaillant les attentats et citant les cibles envisagées n'a pas été pris au sérieux. Le plan, connu sous le nom «Projet Bojinka», aurait été découvert en janvier 1995 par des unités de la police philippine qui tentaient de déjouer la préparation d'un attentat-suicide contre le pape Jean Paul II en visite à Manille. Lors de perquisitions dans un appartement utilisé par trois hommes du réseau ben Laden pour préparer l'attentat contre le pape, les enquêteurs philippins ont découvert un ordinateur contenant des données faisant état de ce «Projet Bojinka». Jusqu'à onze avions devaient être simultanément détruits en faisant exploser des bombes à bord. Une autre variante du plan prévoyait que plusieurs avions volant en direction des États-Unis soient détournés et dirigés sur des cibles civiles.

Enquêtes freinées

Des révélations de l'émission Newsnight de la BBC (fondée sur un document secret du FBI numéroté 199I WF213589) relatent encore que, avant les attentats, «l'administration Bush avait freiné des enquêtes du FBI sur deux membres de la famille de... Ben Laden, soupçonnés de liens avec des organisations suspectes». Bien sûr, on peut se dire que Bush Jr ne voulait simplement pas que l'on s'intéresse de trop près à ses liens financiers avec les Ben Laden. Il faut dire, entre-autres, que Jr a été directeur et conseiller de Harken Energy en 1987, filiale de Carlyle Corporation (fonds d'investissements américain engagé dans la défense et l'aérospatiale), dont la famille Ben Laden détenait une part revendue juste après les attentats, selon la BBC. Pourtant John O'Neill, numéro deux du FBI, avait alors précisément claqué la porte parce-que les enquêtes étaient bloquées, et  «notamment sur l'attentat au Yémen contre l'USS Cole» (n.d.r.l.: le 17 octobre 2000, alors que 17 marines avaient été tués en plus des massacres de 1998), précisait le 14 novembre Guillaume Dasquié, rédacteur en chef d'Intelligence Online dans Libération. La mort de John O'Neill, dans les attentats contre le WTC où il travaillait comme chef de la sécurité, avait été abondamment commentée.

Spéculations boursières

Et puis que dire ce cette histoire de spéculations boursières sur les compagnies aériennes et les assureurs avant les attentats, et dont plus personne n'entend d'ailleurs parler. Une dépêche du site du journaliste américain Michael C. Ruppert, FTW Publications, soutient qu'une des «firmes qui ont massivement spéculé sur des put-options (pari à la baisse) placés sur des actions United Airlines était, depuis 1998, conduite par un directeur actuel de la... CIA, A. B. Krongard, promu par W. Bush en mars 2001 ».
Ajout 23/09/2003 >>Le FBI conclu qu'il n'y a pas eu de spéculations boursières sur le 9/11

Axe ISI-CIA-Al-Qaïda?

Le Time of India du 11 octobre 2001 enfonce encore le clou en affirmant, que l'été dernier, le général Mahmood Ahmed, chef des services secrets pakistanais (ISI) et principal intermédiaire de la CIA vis-à-vis des talibans, a versé une somme de 100’000 dollars à... Mohamed Atta, le kamikaze. Le chef de l'ISI était à Washington le jour des attentats. Une visite qui intervenait, souligne Intelligence Online, « alors que l’administration républicaine multipliait depuis six mois les rencontres avec des représentants des talibans et des personnalités pakistanaises ». C’est d’ailleurs « Leila Helms, la nièce de l’ancien directeur de la CIA Richard Helms, qui assurait les relations publiques des Talibans aux Etats-Unis. Les anciens maîtres de Kaboul lui doivent en particulier l’organisation d’une rencontre entre Sayed Rahmatullah Hashami, le plus proche conseiller du mollah Omar, et des hauts fonctionnaires du Pentagone. » (IOL No 412) Le général Mahmood Ahmed fut limogé le 8 octobre dernier. (Lire la traduction d'une enquête de  Michel Chossudovsky sur l'axe ISI-Al Qaïda-CIA).

Cafouillages et disparition

Restent les attentats eux-mêmes. Et les cafouillages inexplicables de la défense américaine durant l'attaque du 11 septembre semblent non seulement confirmer le laisser-faire, mais suggèrent, que le «laisser-faire» en question a été, en quelque-sorte, «accompagné» malgré l'ampleur de la catastrophe. Ainsi pourquoi, se demande Amnistia.net, une heure après le premier impact contre le WTC (premier impact sur le WTC à 8h46 et crash sur le Pentagone à 9h38), les sites les plus sensibles comme la Maison-Blanche ou le Pentagone ne bénéficiaient-ils pas d'une protection aérienne? «Une fois sortis de leur plan de vol, les avions auraient dû être immédiatement détectés et pourchassés», affirme un aiguilleur du ciel français dans Libération du 13.09.01. Ajoutant qu'il est «impossible de ne pas voir immédiatement qu'un avion est dérouté».
Pour mémoire, le vol 77, qui s'est écrasé sur le Pentagone, a décollé à 8h10 de l'aéroport de Dulles à destination de Los Angeles. A 8h50, le pilote a effectué sa dernière communication de routine avec la tour de contrôle et, 5 minutes plus tard, à 8h55 il coupait le transpondeur de l'appareil et faisait demi-tour en direction de Washington. A ce moment-là, les détournements des deux premiers avions avaient été signalés (8h40 et 8h43) et le premier crash s'était produit (8h46). Impossible, dans ces conditions, pour des contrôleurs aériens, de ne pas penser à un détournement en voyant disparaître le vol 77 de leur écran. Selon une version officielle changeante sur cette partie des événements, le Pentagone n'aurait en fait été averti du détournement du vol 77 qu'à 9 h 24, à en croire les déclarations du Général Myers lors d'une déposition devant le Sénat. Soit 30 longues minutes après la disparition du vol des écrans radars et alors que les deux crash s'étaient produits sur le WTC (8h46 et 9h03). Ordre aurait alors immédiatement été donné de décoller à des chasseurs. Mais là où le bât blesse encore plus profondément, c'est que les chasseurs, des F-16, décolleront de la base Langley, située à 105 miles du Pentagone. Pourtant, à 10 miles du Pentagone se trouve la base d'Andews (image gif), où stationne la 113e Wing, dont les escadrons sont équipés de chasseurs F-16. Une base dont la mission principale est précisément les interventions d'urgence en cas de catastrophe. L'impression générale s'apparente toute de même à celle d'une paralysie organisée, laissant penser que les attentats ont été accompagnés plus qu'ils n'ont été contrés. Évidemment, cela supposerait des complicités au plus haut niveau de l'appareil sécuritaire américain.

Enfin, que dire de la quasi-disparition de Bush toute la journée du 11 septembre, entre la Louisiane et le Nebraska. Ari Fleischer, porte-parole de la Maison-Blanche, expliquera cette curieuse absence le lendemain par l'avertissement anonyme, reçu par les Services US, qu'Air Force One «était une cible». Le New York Times révélera que, selon les confidences d'un autre officiel de la Maison-Blanche, le mystérieux interlocuteur des services avait fourni des codes secrets de la procédure de communication de la Maison-Blanche pour être pris au sérieux. «Y a-t-il une taupe à la maison Blanche?» s'était interrogé Le Figaro le 17.09.01. Si les francs-tireurs des Services avaient voulu «éloigner» ou «préserver» le président des «opérations», ils ne s'y seraient pas pris autrement.
Pourtant, l'idiotie des propos d'un Bush Jr. visiblement paniqué au soir des événements, faisait apparaître un président plutôt otage des événements. Dix mois plus tard, l'on s'aperçoit pourtant que la croisade, le choc des civilisations évoqués par un W. debout sur la Bible, ressemblent farouchement à la politique américaine conduite depuis. Et là, l'impression générale devient qu'au fond, homme d'affaires médiocre sponsorisé par papa et les lobbies du pétrole, président gaffeur et sans vision (cf son discours sur le Proche-Orient du 24 juin 2002), nommé qui plus est par des juges en majorité républicains, le président des États-Unis, Bush Jr., n'est peut-être qu'un homme de paille, un jouet entre les mains des Cheney, Rumsfeld, Ashcroft, Wolfowitz et autre Perle et Myers, dont il ne faisait probablement, au soir des événements, que réciter le credo.

entrefilets.com, mis en lligne le 2 février 2012 à 17:16