sélection de brèves importantes

- Scandale confirmé: Londres a bel et bien joué les espions à la solde de Washington 09/02/2004 Dans notre brève du 10 mars 2003, nous annoncions que, depuis début février, la NSA avait monté une opération mahousse d'écoutes téléphoniques et de surveillance des e-mails des membres du Conseil de Sécurité. Les Nations Unies avaient ouvert une enquête au plus haut niveau sur cet espionnage US et un Britannique avait même été arrêté. Aujourd'hui, le Guardian confirme que Londres a bel et bien espionné des membres du Conseil de Sécurité pour le compte des Etasuniens au moment des votes cruciaux d'avant l'entrée en guerre des Anglo-saxons contre l'Irak.

- L'armée US contre Doobleyou 20/01/2004 Un rapport de Jeffrey Record, publié par le Army War College, critique violemment tant la guerre contre l'Irak que la «guerre contre le terrorisme» en général, dénonçant la menace de destruction des structures même des forces armées US. L'auteur, Jeffrey Record, est un expert réputé, qui fut l'adjoint principal du sénateur Nunn. Quant à l'Army War College, il est dépendant évidemment de l'armée US et reçoit un soutien actif des autorités de cette institution. En clair, ce rapport n'est ni plus ni moins qu'une prise de position officieuse l'armée. >> Le rapport

- Militarisation des villes US 12/01/2004 La guerre contre le terroriste aura permis de militariser les villes américaines. Le WSWS y voit une répétition générale (en prévision d'une crise majeure (>>2 ). Fin novembre, ce même WSWS évoquait déjà, dans une précédente analyse, une possible déstabilisation du système US lors de la campagne électorale 2004, notamment à la suite d'une attaque terroriste. S'ensuivrait alors une suspension de la Constitution et une militarisation du pouvoir, selon des hypothèses évoquées par le général Tommy Franks soit-même. Un scénario catastrophe certes, mais d'autant plus à craindre que, paradoxalement, il pourrait aider le trio des fous-de-guerre, Cheney-Rumsfeld-Wolfowitz, à se maintenir au pouvoir par la force au cas où leur marionnette Doobleyou n'était pas donnée gagnante dans les sondages (>>Lire aussi l'article de Yellotimes).
ORWELL Dans leurs journaux de 20 heures, en 2003, trois des principales chaînes de télévision étasuniennes, ABC, CBS et NBC, ont consacré:
15 minutes au réchauffement climatique (probable disparition d'un quart des espèces d'ici à 2050 sans compter les pertes humaines).
39 minutes au SIDA (3 millions de morts, 40 millions de personnes infectées).
4047 minutes à l'Irak (entre 8000 et 13'000 morts)
Vous avez dit Orwell?

- Installée en Italie, une base nucléaire US menace l'Europe 17/12/2003 A 10 kilomètres des côtes corses, les Etasuniens vont édifier un «Guantanamo atomique» au cœur de la Méditerranée.  «Le point de vue de la US-Navy est très clair. Ella a toujours considéré la Méditerranée comme une clef stratégique pour l'Europe, le Nord de l'Afrique et la partie est de l'Europe centrale, souligne Salvatore Sanna, expert au comité des sites militaires sardes; L'agrandissement de la base atomique de La Maddalena est une réponse, directe, aux ambitions de créer une défense européenne autonome. Des ambitions qui sont incarnées par la France >>Lire l'enquête d'Amnistia.net.
Rappelons que lors du Sommet européen qui s'est achever vendredi 17 octobre à Bruxelles, l'Europe a unanimement décidé d'élaborer une politique de Défense européenne «complémentaire» à l'OTAN. Le sujet a été débattu par les 25 dans un climat tendu à cause des réactions très violentes de Washington, qui n'a pas hésité pas à s'ingérer dans les affaires européennes. De source diplomatique, on affirme ainsi que les Etats-Unis exercent de fortes pressions, en particulier sur la Grande-Bretagne, pour faire échouer l'idée d'une défense autonome. Dans sa contre-attaque, Washington s'appuie aussi sur des gouvernements félons comme ceux de la Pologne ou de l'Espagne pour miner le projet (cf d'ailleurs le récent échec d'un accord sur la Constitution européenne à cause de ces deux pays). A l'issue du sommet, Silvio Berlusconi, président en exercice de l'UE, a toutefois déclaré que les 25 s'étaient prononcés à l'unanimité en faveur d'une politique de défense «complémentaire» (mais pas encore alternative hélas) à l'Alliance atlantique. De quoi faire littéralement paniquer l'administration Bush qui, en plus du fiasco irakien, redoute d'être accusée d'avoir «perdu l'Europe».
Soulignons encore qu'en septembre dernier, Max Boot, néo-conservateur notoire, comprenant qu'on ne pouvait attaquer de front la construction européenne, estimait qu'il était temps de la miner, de lutter de façon résolue contre le processus européen par des moyens détournés. Mi-mai dernier enfin, l'International Herald Tribune estimait quant à lui que la politique US visait désormais à désagréger l'Europe. Une politique dans laquelle s'inscrivait peut-être déjà la décision US, en décembre 2002, de vendre des armes à l'Algérie, jusque-là chasse gardée des Français, dans une tentative à peine voilée de déstabilisation méditerranéenne.

- Risque d'une militarisation du pouvoir US 29/11/2003 En prévision de la présidentielle US de 2004, le WSWS.org nous livre une analyse pour le moins inquiétante, évoquant rien de moins qu'une possible déstabilisation du système US lors de la campagne électorale, notamment à la suite d'une attaque terroriste. S'ensuivrait alors une suspension de la Constitution et une militarisation du pouvoir, selon des hypothèses évoquées par le général Tommy Franks soit-même. Un scénario catastrophe certes, mais d'autant plus à craindre que, paradoxalement, il pourrait aider le trio des fous-de-guerre, Cheney-Rumsfeld-Wolfowitz, à se maintenir au pouvoir par la force au cas où leur marionnette Doobleyou n'était pas donnée gagnante dans les sondages.
Nous avons donc, d'un côté, des groupes terroristes islamistes qui, emportés dans un Jihad quotidiennement aiguillonné par le racisme anti-arabe de la politique étrangère US (cf le Proche-Orient), rêvent d'un nouveau 11 septembre et, de l'autre, une équipe dirigeante US composée de fanatiques de la gâchette (avec pour tout programme politique la sauvagerie néolibérale à l'intérieure des frontières et la guerre à l'extérieur) pour qui ce même nouveau 11 septembre serait la garantie d'un deuxième mandat.
C'est ce qu'on appelle une configuration explosive (>>lire la page de de defensa.org sur ce thème).
Dr. Folamour fait une poussée de fièvre L'armée américaine planche sur un projet de bombardier hypersonique sans pilote qui pourrait frapper n'importe quelle cible à la surface du globe moins de deux heures après son décollage des Etats-Unis en volant à huit fois la vitesse du son... L'appareil aurait un rayon d'action de 32'200 kilomètres, mettant ainsi la terre entière à la portée de la machine de guerre étasunienne.
Encore un grand pas pour l'humanité.

- Doobleyou en plein délire messianique Issu d'un courant chrétien fondamentaliste, le président étasunien a affirmé sans sourciller que Dieu l'avait choisi pour diriger les États-Unis (eh oui, ça devient grave). Sûr en tout cas que ce ne sont pas les électeurs...

- Les menaces contre la Syrie se précisent 12/11/2003 Le Congrès américain a approuvé mardi des sanctions économiques et diplomatiques contre la Syrie. Officiellement, Washington reproche d'abord à Damas de soutenir les groupes radicaux anti-israéliens Hezbollah, Hamas et Jihad islamique. Sauf que le constat est vieux de 20 ans et ne saurait, à lui seul, justifier le tour de vis étasunien, surtout dans le cadre d'un processus de paix israélo-palestinien aujourd'hui à l'agonie. Washington reproche aussi à la Syrie de détenir des armes chimiques et de chercher à acquérir des armes biologiques. L'alibi de l'introuvable arsenal irakien, version syrienne quoi. Reste que ces dernières accusations, pour l'heure sans fondement, paraissent déplacées. En terme de défense nationale, Damas est effectivement, dissuasion oblige, parfaitement fondé à disposer de telles armes. Son ennemi déclaré, Israël, ne détient-il pas son propre arsenal d'armes de destruction massive, parmi lesquelles 200 ogives nucléaires, selon les spécialistes?
Troisième reproche majeure de Washington: l'occupation du Liban par la Syrie depuis 13 ans. Si ce dernier grief est parfaitement justifié (>>2), il fleure bon le prétexte moral déjà brandit, faute de mieux, dans la crise irakienne, et se pose un peu là en terme de mauvaise foi. Car si Damas a pu envahir le Pays des Cèdres le 13 octobre 1990, c'est uniquement grâce au feu vert des Etats-Unis qui, à l'époque, cherchaient par tous les moyens à se garantir la passivité arabe durant... la première guerre du Golfe.
En fait, si le courroux de Washington frappe aujourd'hui Damas, c'est surtout pour son attitude dans le dossier irakien. La Syrie est ainsi accusée de laisser entrer depuis son territoire des auteurs d'attentats contre les forces américaines en Irak. «La Syrie a une longue frontière avec l'Irak, qui est difficile à sécuriser, mais elle ne fait pas d'efforts, expliquait hier à l'AFP le politologue libanais Antoine Basbous. D'autre part, elle fait tout ce qu'elle peut pour s'opposer au Conseil de gouvernement transitoire irakien (installé par les Américains), et reçoit toutes les oppositions à ce Conseil.» Et l'expert de conclure: «Le régime syrien joue un jeu dangereux, car les Américains pourraient bien faire payer à Damas leur éventuel échec en Irak.»
Un autre élément de réponse est peut-être à chercher dans la présidentielle de 2004. Invité du Courrier International à la fin avril dernier, Gary Younge, du Guardian, citait les trois raisons qui pourraient permettre à W. d'être réélu en 2004: «La première , ce sont les démocrates: la perspective de se dévarrasser de Bush va en doper plus d'un, mais les neuf qui se sont pour le moment mis en avant n'ont pas réussi à capter l'imagination populaire ou ont tout simplement peu d'espoir d'être élu. La deuxième, à Dieu ne plaise, c'est un autre attentat terroriste, qui rallierait à nouveau le pays autour de son chef. Et la troisième, c'est qu'il [Doobleyou] se remette à picoler, recommence à vouloir l'ivresse et se cherche une autre guerre».
En Syrie?

- retour sur investissement: toujours plus fort! 30/10/2003 Des sociétés ayant soutenu financièrement Doobleyou lors de son élection en 2000 figurent parmi les mieux servies en Irak et en Afghanistan pour les contrats de reconstruction, selon un rapport d'un centre de recherches publié jeudi. Plus de 70 sociétés ayant effectué des dons d'au moins 500'000 dollars au profit de Bush ont obtenu au total 8 milliards de dollars de contrats, annonce le Center for Public Integrity, basé à Washington. Le rapport souligne les relations des entreprises avec l'armée et le monde politique (>>relire le dossier Waxmann). La plupart des contrats n'ont pas donné lieu à un appel d'offres. «Les 10 plus gros contrats pour l'Irak et l'Afghanistan ont été accordés presque tous à des sociétés employant d'anciens hauts responsables politiques ou des personnes ayant des liens privilégiés avec le pouvoir ou avec le  Congrès», révèle le rapport. Le géant du pétrole Halliburton, dirigé par l'actuel vice-président Dick Cheney jusqu'en 2000, a remporté le plus gros contrat, d'une valeur de 2,3 milliards de dollars. Bechtel (une société d'ingénierie californienne qui, en 1988, avait signé plusieurs contrats avec Bagdad pour la construction d'une... usine chimique à double-usage), a remporté un contrat d'un milliard de dollars pour réparer des infrastructures en Irak. L'un de ses responsables, Riley Bechtel, conseille le président Bush pour l'exportation.
Aux dernières nouvelles, Halliburton a tiré presque un quart de ses bénéfices au 3e trimestre 2003 des contrats en Irak accordés sans appel d'offres à l'une de ses filiales, KBR. A elle seule, Kellogg Brown and Root a ainsi réalisé un chiffre d'affaires de 2,3 milliards de dollars, soit un bon de... +80% par rapport à la même période de l'année précédente.
Rappelons qu'en guise de cadeau d'adieux après la nomination de Cheney au gouvernement, Halliburton lui avait offert une prime de 20 millions de dollars.
Vous avez dit retour sur investissement?
L'invasion de l'Irak aurait fait 13'000 morts Environ 13 000 Irakiens, dont 4300 civils, ont été tués pendant les combats menés entre le 19 mars et le 30 avril en Irak, selon l'étude d'une association indépendante. Ces chiffres sont fondés sur des données américaines de combat, des rapport de presse sur les champs de bataille et des enquêtes d'hôpitaux irakiens, précise l'étude réalisée pour «Project on Defense Alternatives». «Du côté irakien, une analyse des preuves disponibles révèle qu'environ 11'000 à 15'000 Irakiens, combattants et non-combattants, ont été tués au cours des opérations majeures», qui se sont achevées le 1er mai 2003, selon l'étude. «Sur le nombre total de morts irakiens (entre le 19 mars et fin avril), environ 30% (soit entre 3200 et 4300 personnes) étaient des civils non-combattants, c'est-à-dire des civils qui n'ont pas pris les armes», ajoute le rapport.
Plus de GI tués après la fin de la guerre que pendant
  La mort de deux nouveaux GI dans leur char Abrams, hier à Bagdad, a porté mercredi à 117 le chiffre des tués étasuniens depuis la fin officielle des combats. Soit plus que pendant le conflit lui-même, qui avait 114 victimes US.

- «Mon dieu est plus fort que le tien. Na!» 21/10/2003 Collaborateur du très religieux fou de guerre Rumsfeld, le général William G. Boykin, sous-secrétaire à la Défense chargé du renseignement, est sur la sellette après les révélations de la presse américaine sur certains de ses discours et déclarations dans des églises évangéliques. Le militaire a notamment affirmé que l'ennemi dans la guerre contre le terrorisme était Satan et que Dieu avait placé George W. Bush à la Maison-Blanche. Il a par ailleurs raconté qu'après une confrontation en 1993 avec Osman Otto, chef de guerre somalien, il a déclaré: «Je savais que mon Dieu était plus fort que le sien. Je savais que mon Dieu était un vrai Dieu, et que le sien était une idole». Une fois Otto capturé, le général lui a dit: «Tu as sous-estimé notre Dieu.»
L'armée US et Tsahal inadaptées?
Une incontournable analyse du non moins incontournable de defensa.org, sur la réalité des capacités militaires US ou israéliennes à l'épreuve de guérillas de mieux en mieux structurées.

- La victoire étasunienne arrachée à l'ONU est-elle symbolique? 15/10/2003 A force de tordre des bras, les Etats-Unis ont réussi à faire passer à l'unanimité leur projet de résolution sur l'Irak. Les pressions exercées au cours du week-end dernier, directement au plus haut niveau dans les capitales concernées, ont fait basculer des pays comme le Mexique et le Chili. Ou même la Syrie qui, d'abord bombardée par l'allié israélien avant d'être, la semaine dernière, menacée de sanctions par le Congrès étasunien, était littéralement dos au mur et pistolet sur la tempe. Quant au camp de la paix (France-Allemagne-Russie), il s'est livré à un exercice de grand-écart peu banal en affirmant d'une seule voix ne pas vouloir envoyer de troupes en Irak ni bourse délier, tout en votant quand même en faveur d'une résolution finalement qualifiée de «pas dans la bonne direction» (sic).
Les Etats-Unis n'ont pourtant accepté aucun des amendements que le l'axe Paris-Berlin-Moscou prétendait exiger ces derniers jours. Le texte ne mentionne ainsi aucun calendrier de retour à la souveraineté des Irakiens dans leur pays. La résolution ouvre en revanche la voie à la création d'une force multinationale onusienne de stabilisation, sous commandement unifié étasunien, tout en laissant le contrôle quasi-absolu du pays en mains étasuniennes, reléguant apparemment plus que jamais l'ONU à un statut d'ONG et/ou de chambre d'enregistrement des actions/décisions étasuniennes. Cerise sur le gâteau, ce sont des soldats opérant sous la bannière de l'ONU qui devraient à terme, en théorie du moins, payer de leurs vies la protection du pillage de l'or noir irakien au profit des Etasuniens et de leurs zélateurs de la première heure.
De prime abord, l'on pourrait donc penser que le camp de la paix, incapable de soutenir plus longtemps la confrontation avec l'hyper-puissance US, s'est couché. Et c'est d'ailleurs peut-être le cas. Reste toutefois à vérifier si cette résolution, obtenue grâce aux armes habituelles de la diplomatie Bush que sont le chantage, la menace ou la corruption, trouvera une réelle application sur le terrain. L'axe Paris-Berlin-Moscou a en effet avertit qu'il n'enverrait pas de soldats ni ne mettrait la main au porte-monnaie. Un reste de résistance au diktat étasunien qui pourrait bien faire des émules et, finalement, vider de son contenu la résolution ainsi arrachée.
Premiers éléments de réponse lors de la conférence des donateurs, à la fin octobre à Madrid.

- Futur légion étrangère étasunienne sur pied 15/10/2003 L'OTAN a lancé sa force de réaction rapide mercredi, une unité encore à l'état de prototype qui rassemblera 20'000 hommes d'ici 2006 et pourra se déployer à tout moment dans n'importe quelle zone du globe. La Force de réaction sera placée dans un premier temps sous le commandant du général britannique Sir Jack Deverell. Elle effectuera ses premières manoeuvres le mois prochain en Turquie. Rappelons que le jeudi 21 novembre 2002, les dix-neuf chefs d'Etat et de gouvernement de l'Alliance atlantique avaient approuvé la proposition étasunienne de création de cette force susceptible d'être mobilisée dans des temps très courts pour des missions de combat potentielles partout dans le monde. Placée à terme sous commandement US évidemment, cette force pourra frapper où elle le voudra et quand elle le voudra, sans avoir besoin d'obtenir l'aval des Etats dans lesquels elle interviendra dans le cadre de la lutte contre le terrorisme. Le 7 novembre dernier, William Pfaff, de l'International Herald Tribune, s'interrogeait sur une force de réaction rapide de l'OTAN qui pourrait n'être qu'une «légion étrangère» au service du Pentagone.

- 11 septembre: une tragédie décidément suspecte 08/09/2003 Selon un article du Guardian, Michael Meacher, ancien ministre britannique, a déclaré que la guerre contre le terrorisme n'était qu'un écran de fumée et que les Etats-Unis était prévenu à l'avance de ce qui allait se passer le 11 septembre, mais ont laissé faire pour des raisons stratégiques. En fait pour asseoir leur domination mondiale d'une manière générale, et contrôler la région du Golfe en particulier (>>11 septembre, une tragédie suspecte). Dans une tribune du Guardian, Michaël Meacher détaille son propos en affirmant que le 11 septembre aura ainsi fourni le prétexte idéal à l'application d'un plan de domination mondiale pour les Etats-Unis, rédigé en 2000, sous la houlette de Dick Cheney (vice-president et véritable patron de la Maison-Blanche), Donald Rumsfeld (Secrétaire à la Défense), Paul Wolfowitz (bras droit de Rumsfeld), Jeb Bush (jeune frère de Doobleyou) et Lewis Libby (Le chef d'équipe de Cheney). Le document, baptisé Rebuilding America's Defences: Strategies, Forces And Resources For A New Century (document pdf  870ko), jetait les bases de la politique américaine actuelle: besoin d'une augmentation drastique des dépenses militaires, dénonciation du traité ABM de 1972 sur la non-prolifération des missiles, besoin d'un bouclier antimissile. L'Irak, l'Iran et la Corée du Nord y étaient désignés comme les ennemis à abattre. A noter que le document a été rédigé au sein d'un think-tank néoconservateur fondé par les fanatiques susmentionnés, le Project for a New American Century (PNAC).
Les Ben Laden exfiltrés par les USA au lendemain du 11 septembre Un ex-officiel de la Maison-Blanche confirme que les USA ont évacués des Etats-Unis 140 Séoudiens de hauts rangs, y compris des membres de la famille Ben Laden, au lendemain du 11 septembre. Trois sources confirment la nouvelle (>>1  /// >>2 /// >>3).
11 septembre: des veuves enquêtent
Quatre veuves du New Jersey, qui ont toutes vu périr leurs maris dans les tours du World Trade Center, se sont réunies pour enquêter sur la façon dont le gouvernement étasunien a agi avant, pendant et après l'attentat du 11 septembre.
En attendant les conclusions d'une éventuelle enquête officielle, quelques liens de limiers du Web sur le 11 septembre: >>L'enquête de Information Clearing House  ///  >>Le dossier de Michael Rivero /// >>Le crash du Pentagone. /// >>Questions dérangeantes des proches de victimes. Le mystère Odigo.

- Retour sur investissement 29/08/2003 Dans son interview à Meet the Press du 14 septembre, le vice-président Dick Cheney a déclaré qu'il n'avait plus «aucun lien financier» avec le géant pétrolier Halliburton, dont il était le PDG de 1995 à 2000, et qui s'est vu attribué par le gouvernement, sans appel d'offres, des contrats pour un montant de... 1,25 milliard de dollars en Irak.
Là où le bât blesse, c'est que selon un rapport du bureau du sénateur Lautenberg, Cheney a perçu d'Halliburton, au titre de salaire différé, quelque 205'298 dollars en 2001 et 162'392 dollars en 2002. En stock options, le vice-président a aussi empoché 100'000 parts à 54,50 dollars (acquis), expiration le 12/03/07; 33'333 parts à 28,12 dollars (acquis), expiration le 12/02/08, et 300'000 parts à 39,50 dollars (acquis), expiration le 12/02/09. A ces salaires différés et autres stocks options s'ajoutent encore des indemnités de départ d'un montant de 20 millions de dollars qu'Halliburton lui a versés après seulement cinq années de service, et une prime de 1,4 million de dollars versés en liquide en 2001.
Vous avez dit retour sur investissement?
Le 23 septembre, le sénateur Lautenberg a officiellement demandé par écrit au sénateur Susan Collins, présidente de la commission des Affaires gouvernementale du Sénat, de tenir des auditions immédiates sur les contrats pour les travaux en Irak.
Rappel: Fin mars dernier, l'armée étasunienne avait attribué le principal contrat de lutte contre les incendies de puits de pétrole en Irak au géant texan Halliburton, dirigée de 1995 à 2000 par l'actuel vice-président, Dick Cheney. Déjà, les soupçons de collusion d'intérêts allaient bon train, surtout que ledit contrat avait été attribué sans appel d'offres. Les services de Dick Cheney avaient même dû affirmer à plusieurs reprises que le vice-président n'était pour rien dans l'octroi du contrat. Hier jeudi, on apprenait que les contrats en Irak, conclus entre Washington et les groupes américains d'énergie et d'ingénierie pétrolière Halliburton Co. et Bechtel Group Inc., sont en fait bien plus importants que les estimations avancées jusqu'à présent. Selon des documents obtenus par le quotidien Washington Post, les contrats de Halliburton avec le Pentagone dépassent ainsi les... 1,7 milliard de dollars, sans compter plusieurs centaines de millions de plus obtenus en vertu d'un accord avec le Corps des ingénieurs de l'armée de Terre américaine. Les précédentes estimations, datant de mai, parlait de contrats à hauteur d'environ 500 millions de dollars. Selon le Washington Post, Halliburton, basé au Texas (sud), est le plus gros client du gouvernement étasunien en Irak, suivi par la société Bechtel, basée en Californie.
Rappelons qu'en guise de cadeau d'adieux après la nomination de Cheney au gouvernement, Halliburton lui avait offert des stock options pour une valeur de 20 millions de dollars. Vous avez dit retour sur investissement?
Accessoirement, notons aussi que Bechtel a signé, en 1988, plusieurs contrats avec Bagdad pour la construction  d'une usine chimique à double-usage en banlieue de la capitale, selon TomPaine.com. Dans l'inventaire remis aux Nations Unies à la fin de l'année dernière, Saddam Hussein citait d'ailleurs Bechtel parmi les fournisseurs de technologie qui ont participé à la mise au point des armes chimiques détenues par le régime.

- La mort et la maladie de soldats US en Irak dues à l'uranium appauvri? 24/08/2003 Plus de 100 GI ont dû être hospitalisés suite à de graves problèmes respiratoires survenu en Irak. L'état de quinze d'entre eux a exigé le recours à un système de ventilation assistée. Deux sont morts. Le rapport 2001 de l'Organisation mondiale de la Santé précise: «Une brève exposition accidentelle à de hautes concentrations d'hexafluorure d'uranium a provoqué une maladie respiratoire aiguë, qui peut s'avérer mortelle >>Lire l'enquête du World Socialist Web Site.
Un deal entre Bush et Musharraf pour ne pas arrêter Ben Laden? Le chef d'al-Qaïda serait dans le nord du Pakistan, protégé par des tribus locales chargées prévenir toute approche de troupes. L'enquête du Guardian rapporte aussi l'avis d'experts qui suggèrent un deal entre Washington et Karachi pour ne pas arrêter Ben Laden.

- L'OTAN en Afghanistan, et sans doute bientôt en Irak 11/08/2003 L'OTAN a pris lundi la tête de la Force internationale d'assistance à la sécurité (Isaf) en Afghanistan, installant pour la première fois ses quartiers hors d'Europe. Officiellement créée pour lutter contre la menace soviétique, l'Organisation, qui aurait naturellement dû disparaître après l'effondrement du bloc soviétique, a été artificiellement maintenue sous la pression des États-Unis qui lui ont finalement assigné ses nouvelles missions lors du sommet de Prague, en novembre 2002. Désormais, les nouveaux créneaux de cette multinationale militaire sont... la lutte contre le terrorisme et, hormis en Occident bien sûr, la lutte contre la prolifération des armes de destruction massive.
Notons que le Sénat américain a appelé mi-juillet la Maison-Blanche à envisager de demander l'intervention de troupes de l'Otan sur le terrain. Déjà, l'Alliance a offert une assistance à la Pologne pour la mise sur pied d'une division multinationale de plus de 9000 hommes que Varsovie va diriger en septembre dans le sud de l'Irak...
Légion étrangère atlantiste bientôt sur pied Rappelons que le jeudi 21 novembre 2002, les dix-neuf chefs d'Etat et de gouvernement de l'Alliance atlantique avaient approuvé la proposition étasunienne de création d'une Force de réaction rapide de quelque 21'000 hommes devant être opérationnelle dès 2004. Cette force devra être mobilisable dans des temps très courts pour des missions de combat potentielles partout dans le monde. Sous commandement US évidemment, cette force pourra frapper où elle le voudra et quand elle le voudra, sans avoir besoin d'obtenir l'aval des Etats dans lesquels elle interviendra dans le cadre de la lutte contre le terrorisme. Le 7 novembre dernier, William Pfaff, de l'International Herald Tribune, s'interrogeait sur une force de réaction rapide de l'OTAN qui pourrait n'être qu'une «légion étrangère» au service du Pentagone. Début avril dernier, le général américain James Jones, commandant suprême des forces de l'Otan en Europe (Saceur), avait estimé que des premiers éléments de la Force de réaction de l'Otan devraient être en place «avant la fin de l'année», soit près d'un an avant l'échéance initialement prévue d'octobre 2004.

- Le Pentagone fête Hiroshima à sa manière 08/08/2003 Au lendemain du jour anniversaire du largage de la bombe atomique sur Hiroshima par les Étasuniens (qui carbonisa en un instant des dizaines de milliers de civils dans la plus monstrueuse attaque terroriste de l'histoire), une réunion secrète a été organisée jeudi, à Offut dans une base US du Nebraska, entre des scientifiques du gouvernement et le Pentagone, pour déterminer de nouvelles doctrines d'emploi d'armes nucléaires tactiques dans des conflits dits «normaux».

- Rapport sur les attentats du 11 septembre:
Les questions d'
ANtiWAR.COM sur les 28 pages classées «top secret»
03/08/2003 Dans l'un de ses repérages, de defensa.org nous parle des interrogations de Justin Raimundo, de antiwar.com, qui, dans sa livraison du 1er août, examine les raisons qu'a Doobleyou de ne pas «déclassifier» les 28 pages tenues secrètes du rapport de la Commission du Congrès sur l'attaque du 11 septembre. Il fait l'hypothèse que ce n'est pas vraiment, ou pas seulement l'Arabie Séoudite qui est impliquée, mais un ou d'autres gouvernements. Raimundo rappelle dès lors des informations qui avaient couru à la fin 2001 sur le fait que les Israéliens étaient peut-être au courant de l'attaque.
Rappelons en effet que dans son édition du 28 février 2002 (NO 424), Intelligence Online (IOL), revue spécialisée dans le Renseignement, affirme avoir obtenu la copie d'un rapport classifié lui permettant d'affirmer qu'un important réseau de renseignement israélien avait été découvert aux Etats-Unis (taper «espionnage israélien» dans l'onglet «recherche» de la page de garde du site pour faire apparaître la liste des articles). Près de 120 ressortissants de l'Etat hébreu avaient été expulsés ou arrêtés dans le cadre de cette enquête, débutée un an auparavant.
En décembre 2001, la chaîne américaine Fox News, qui avait révélé l'affaire, avait curieusement «effacé» son reportage de son site internet. (Jusqu'au début août, en cliquant sur l'ancienne adresse internet du reportage, vous obteniez un message ironique de Fox News, daté du 21 décembre 2001: «This story no longer exists» (Cette histoire n'existe PLUS!). Dans ce reportage, Fox News évoquait l'éventualité d'un réseau clandestin israélien surveillant les futurs auteurs de l'attentat du 11 septembre. Toujours dans son numéro du 28 février 2002 (NO 424), IOL rapportait à ce sujet que «les domiciles des agents israéliens, mentionnés dans le rapport, sont effectivement très proches des ex-domiciles connus des terroristes».
Lire l'article du Monde sur le sujet.
Lire aussi le recueil d'articles de Michaël Rivero.
Lire encore le dossier complet d'Antiwar.com.

- Les neoconservateurs étasuniens, les brigades rouges et le réseau atlantiste Gladio, ou quand la réalité dépasse de très loin la fiction Une livraison de l'excellent De defensa.org (>>Relire aussi le dossier (malheureusement payant) d'Amnistia.net sur le réseau Gladio. PS: en tapant «réseau Gladio» sur Google, vous trouvez une large documentation sur le sujet).

- Si vous n'êtes pas d'accord avec Rumsfeld, c'est que vous êtes un terroriste 27-30/06/2003 Le secrétaire à la Défense, Donald Rumsfeld a refusé lundi de qualifier d'enlisement la situation de l'armée américaine en Irak. «Ce mot ne va pas. Si l'on analyse ce qui se passe dans ce pays, il y a une façon différente de le qualifier», a estimé le fou de guerre étasunien lors d'un point presse au Pentagone. «Mon opinion est que nous sommes en guerre. Nous sommes en guerre mondiale contre le terrorisme, et ceux qui ne sont pas d'accord avec cela sont pour la plupart des terroristes.» Ben voyons.

- Et si l'affrontement Dollar-Euro était au coeur de la guerre en Irak C'est l'avis de l'Australien Geoffrey Heard qui nous rappelle que, selon un accord avec l'OPEP, tout le pétrole s'est négocié en dollars depuis 1971 mais que, en 1999, l'Irak s'est désolidarisée du système en acceptant le paiement de son pétrole en Euros. Un précédent apparemment jugé dangeureux (original >>1 /// >>2 /// >>traduction un peu boiteuse en français).

- Doctrine de la guerre préventive: l'UE s'aligne sur les USA? 17/06/2003 L'Union européenne a fait savoir lundi qu'elle pourrait accepter un recours à la force pour donner un coup d'arrêt à la propagation des armes de destruction massive (ADM), à condition que toutes les voies diplomatiques aient été préalablement explorées. Lors d'une réunion à Luxembourg, les ministres des Affaires étrangères des Quinze ont approuvé une stratégie visant à lutter contre la prolifération des armes nucléaires, biologiques et chimiques, qui prévoit en dernier ressort une intervention militaire contre les gouvernements ou les terroristes disposant de telles armes. Cette stratégie, la première de ce genre adoptée par l'UE, découle du conflit en Irak, qui a mis en lumière des divergences entre Washington et des capitales européennes sur le traitement des affaires relatives aux ADM. Idéalement, une intervention militaire nécessiterait un feu vert du Conseil de sécurité des Nations unies. Mais la question d'un aval obligatoire de l'ONU a été laissée ouverte par les ministres européens, ces derniers précisant simplement que le Conseil «devrait jouer un rôle central».

- Pour stabiliser l'Afghanistan, Washington envisagerait un retour... des talibans 15/06/2003 Le spectaculaire chaos qui règne en Irak libérée éclipse un autre chaos issu d'une autre guerre étasunienne de libération: celui d'Afghanistan. En effet, Washington n'a, en deux ans, réussi à «sécuriser» que quelques quartiers de Kaboul, suffisamment bien sûr pour signer les contrats sur la construction de pipelines (l'un des véritables objectifs de la guerre), mais pas pour redonner un peu d'espoir à ce pays dévasté. La solution envisagée par Washington? Ni plus ni moins qu'un retour des talibans au pouvoir selon l'Asia Times. Une rencontre entre l'ISI (SR pakistanais), le FBI et des représentants des talibans aurait eu lieu récemment à la base pakistanaise de Samungli. Dans le genre cynique...

- Glissement sémantique de taille sur les armes de destruction massive 12/06/2003 Lundi 9 juin, George W. Bush a réaffirmé catégoriquement que l'Irak possédait un programme d'armes de destruction massive (ADM) et rejeté l'idée que la crédibilité de Washington soit en jeu alors qu'aucune de ces armes n'a été découverte jusqu'à présent. Doobleyou a toutefois cessé de promettre que les armes elles-mêmes seraient retrouvées. «Les services de renseignements ont montré depuis dix ans que [les Irakiens] avaient un programme d'armement. Je suis absolument convaincu qu'avec le temps, nous allons trouver qu'ils avaient un tel programme», a déclaré Bush après s'être entretenu avec les membres de son cabinet à la Maison-Blanche (dépêche AFP / version originale du DoD ).

- Bush et les nazis Le World Socialist Wide Web se penche sur les relations d'affaire entre les nazis et la famille Bush.
Rappelons qu'en novembre 2000, le président du Musée de l'Holocauste de Floride avait déclaré que le grand-père de Bush jr., Prescott Bush, avait fait une partie de sa fortune grâce à son affiliation à une banque dirigée par les nazis. Dans notre rubrique «l'argent n'a vraiment pas d'odeur», rappelons que, plus récemment, W. Bush soit-même a été directeur et conseiller de Harken Energy en 1987, filiale de Carlyle Corporation (fonds d'investissements américain engagé dans la défense et l'aérospatiale), dont la famille... Ben Laden détenait une part revendue juste après les attentats, selon la BBC. A découvrir aussi cette biographie non autorisée de Bush Sr.

- Les USA veulent désagréger l'Europe 3/06/2003 Néo-conservateur notoire, Max Boot comprend qu'on ne peut attaquer de front la construction européenne, mais qu'il est temps de la miner, de lutter de façon résolue contre le processus européen par des moyens détournés. Mi-mai dernier, l'International Herald Tribune estimait que la politique US visait désormais à désagréger l'Europe. Une politique dans laquelle s'inscrit peut-être la décision US, en décembre 2002, de vendre des armes à l'Algérie, jusque-là chasse gardée des Français, dans une tentative à peine voilée de déstabilisation méditerranéenne.

- Rumsfeld, Perle et le Bilderberg group Deux semaines avant le très médiatique G8 d'Evian, une réunion bien plus secrète, mais non moins importante, s'est tenue du 15 au 18 mai à Versailles, celle du groupe Bilderberg. Le Secrétaire à la Défense, Donald Rumsfeld, et l'ancien conseiller du Pentagone, un autre hystérique du canon, Richard Perle, était au nombre des convives du Palace Hôtel Trianon, près de Paris.
Le groupe Bilderberg, créé en mai 1954 à l'hôtel de Bilderberg à Oosterbeek, en Hollande, par le prince Bernard des Pays-Bas, est composé de magnats de la haute finance et d'hommes politiques importants des Etats-Unis et d'Europe. Le groupe Bildeberg ne publiant jamais aucun communiqué à l'issue de ses réunions, rien n'a filtré de cette rencontre. Enfin presque.

- Les USA prêts à attaquer l'Iran, selon les Russes 29/05/2003 Washington a préparé une opération militaire contre l'Iran, lancée depuis l'Irak mais qui prévoit également l'utilisation de bases militaires de la Géorgie et de l'Azerbaïdjan, a révélé jeudi le quotidien russe Nezavissimaïa Gazeta (NG) citant des «sources diplomatiques». «L'action militaire devrait compléter une insurrection populaire sur laquelle compte le Pentagone», assure le quotidien d'opposition. Selon la même source, une réunion pour fixer la date du lancement de l'opération devait avoir lieu jeudi 29 à la Maison-Blanche [une réunion sur l'Iran entre Powell, Rumsfeld et Rice était effectivement prévue cette semaine]. L'opération sera principalement lancée depuis l'Irak. Des bases militaires de la Géorgie et de l'Azerbaïdjan, ex-républiques soviétique du Caucase, seront également utilisées, affirme le journal. Selon NG, il existe un accord entre le Pentagone et le président azerbaïdjanais, Heydar Aliev, sur le déploiement des troupes américaines en Azerbaïdjan.
Mardi, les Etats-Unis ont lancé une offensive verbale sans précédent contre l'Iran, l'accusant tour à tour de soutenir le terrorisme, d'abriter des membres d'Al-Qaïda et de chercher à se doter de l'arme atomique. Le secrétaire à la Défense Donald Rumfeld a ainsi affirmé que Washington n'accepterait pas d'ingérence iranienne en Irak. «L'Iran doit comprendre que tout effort pour tenter de refaire l'Irak à l'image de l'Iran sera fermement combattu», a déclaré le super faucon Rumsfeld. «Nous continuons à demander à l'Iran de mettre fin à son soutien au terrorisme, y compris le fait d'abriter des terroristes d'Al-Qaïda», a, de son côté, affirmé le porte-mensonge de W. Bush, l'inénarrable Ari Fleischer.
Rappelons que, ces derniers jours, la presse américaine s'est faite l'écho d'un arrêt des discussions engagées dernièrement à Genève entre Américains et Iraniens, et a évoqué une possible stragégie de soutien à un soulèvement populaire en Iran pour renverser le régime en place [tiens, ça nous rappelle quelque-chose]. Washington entend «soutenir les appels du peuple au gouvernement iranien en faveur de réformes démocratiques et de l'ouverture sociale», a ainsi déclaré mardi le porte-mensonge du ministère étasunien des Affaires étrangères, le bien nommé Richard Boucher...
Sauvetage de Lynch: encore du bidon Un documentaire diffusé la semaine dernière par la chaîne britannique affirmait que le sauvetage de Jessica Lynch aurait été une mise en scène. Citant des témoins, la BBC a affirmé que l'hôpital dans lequel était soignée la jeune soldate de 19 ans n'était pas protégé par les troupes irakiennes et que les Etasuniens auraient tiré à blanc «pour le spectacle».

- La contribution de Rumsfeld au programme nucléaire nord-coréen 11/05/2003 Une histoire très gênante pour le Secrétaire à la Défense US, le super-faucon Donald Rumsfeld, commence enfin à apparaître dans les grands médias. Bien avant d'intégrer la nouvelle administration de Bush junior, en janvier 2001, ce fou de guerre offrait en effet ses services à une société bien particulière, la société suisse ABB (Asea Brown Boveri LTD), groupe spécialisé dans la technologie destinée à la production énergétique. Là où le bât blesse, c'est qu'en 2000, cette société avait conclu un contrat d'une valeur de 200 millions de dollars avec le régime de Pyong Yang. But du deal: livrer à la Corée du Nord des équipements pour deux réacteurs nucléaires de 1000 mégawatts chacun. A l'époque, le contrat avait été décrié par les républicains comme favorisant la prolifération nucléaire. Seul étasunien au conseil d'administration d'ABB de 1990 à 2001, Rumsfeld aurait pourtant fait du lobbying à Washington pour fait passer le contrat, selon un codirecteur d'ABB cité par le magazine Fortune. Aujourd'hui, alors que Donald Rumsfeld qualifie la Corée-du-Nord d'Etat terroriste, classé dans le fameux axe du mal de Doobleyou, et qu'il appelle à un changement de régime à Pyongyang, son porte-parole affirme que le Secrétaire à la Défense «ne se souvient pas» que le contrat ait été soumis au conseil d'administration de la firme.
La guerre en Irak, moteur de la prolifération Attaque d'une Irak désarmée d'un côté, négociation avec une Corée-du-Nord dotée de l'arme nucléaire de l'autre. Résultat prévisible: l'Iran donne un coup d'accélérateur à son programme nucléaire. Paniqués, les Etats-Unis font pression pour obtenir de l'Agence atomique qu'elle dénonce une violation du Traité de non-prolifération par Téhéran.

- Les Etats-Unis appliquent-ils en Irak un vieux plan israélien des années 1980? De l'avis des observateurs, la puissance occupante étasunienne privilégie aujourd'hui en Irak une redistribution des forces politiques calquée sur des modes religieux et tribaux, ce qui pourrait aboutir au morcellement du pays. Un morcellement qui n'était rien moins que l'objectif d'un vieux plan sioniste des années 1980, qui prônait d'ailleurs déjà le démembrement de l'Irak. Extrait:«En Irak, une distribution des provinces, selon les ethnies et les religions, peut se faire de la même manière qu'en Syrie au temps de la domination ottomane. Trois Etats se constitueront autour des trois villes principales: Bassorah, Bagdad et Mossoul; et les régions chiites du sud se sépareront des sunnites et des kurdes du nord.»

- Elections US: cynisme jusqu'à la nausée 24/04/2003 Les républicains tentent de faire coïncider la date de la convention de leur parti avec celle du troisième anniversaire des attentats du 11 septembre. No comment.

- Et maintenant la Syrie? 13/04/2003 On le sait, les super-faucons étasuniens ont planifié de longue date un remodelage complet du Moyen-Orient  (>>1 / >>2 / >>3). Hier dimanche, les Etats-Unis ont quasiment annoncé la guerre à venir contre la Syrie. «Les Etats-Unis croient qu'il y a des armes chimiques en Syrie», a ainsi récité sans sourciller W. Bush sur la chaîne de télévision CNN. Peu avant, Donald Rumsfeld avait accusé Damas d'accueillir de hauts responsables irakiens et de laisser des «mercenaires» entrer en Irak. «La Syrie est en train de commettre beaucoup d'erreurs», avait déclaré le secrétaire à la Défense étasunien. Et d'ajouter que la Syrie, qui figure sur la liste noire américaine des pays soutenant le terrorisme international, «s'est associée au Hezbollah en acheminant des terroristes, du matériel terroriste, des équipements et des explosifs à travers la vallée de la Bekaa au Liban», et «occupe son pays voisin, le Liban».
Notons au passage l'hypocrisie par laquelle procède le cabinet Bush dans le volet syrien. Car aujourd'hui, les super-faucons qui réclament, à juste titre d'ailleurs, la fin de l'occupation du Liban, sont très exactement les mêmes (Powell, Cheney, The Bush family) qui, le 13 octobre 1990, ont donné leur feu vert à Damas pour envahir le Pays des Cèdres. Il s'agissait, alors, de se garantir la passivité de la Syrie durant... la première guerre du Golfe.
La partition israélienne Depuis des mois déjà, le gouvernement israélien fait aussi, de son côté, le forcing pour que la Syrie, mais aussi l'Iran et la Libye soient inscrits au tableau de chasse étasunien: «l'Irak a peut-être transféré en Syrie des missiles et des armes de destruction massive», avait ainsi affirmé, lundi 31 mars 2003, le général Kuperwasser, chef du département recherche du renseignement militaire, devant la commission des Affaires étrangères et de la Défense de la Knesset (parlement), a indiqué la radio. Mardi 18 février 2003, c'est le général Sharon qui avait déclaré, à une délégation de congressistes étasuniens, que l'Iran, la Libye et la Syrie étaient «des Etats irresponsables et qu'ils doivent être désarmés.» Ajoutant que «le modèle d'une attaque américaine réussie en Irak faciliterait» ces opérations. Dimanche 19 janvier 2003, le chef de la diplomatie israélienne Benjamin Netanyahou avait, quant à lui, affirmé, sur la chaîne de télévision américaine CNN, qu'il ne faisait «aucun doute» que l'Irak a transféré des armes interdites en Syrie. Interrogé sur les informations recueillies par Israël sur la nature exacte de ces armes, M. Netanyahu a répondu: «Il n y a aucun doute que l'Irak a transféré des armes en Syrie». Selon lui, «il s'agit d'armements que l'Irak a jugés suffisamment importants pour les transférer en Syrie, soit parce qu'il ne veut pas qu'ils soient découverts (ndlr: par les inspecteurs de l'Onu sur le désarmement), soit parce qu'il veut les garder en réserve». Le général Sharon y était allé du même refrain le 24 décembre 2002, affirmant disposer d'informations selon lesquelles l'Irak a transféré récemment des armes non conventionnelles en Syrie. «Il y a des informations que nous vérifions. Mais nous sommes sûrs que l'Irak a récemment transféré des armes chimique ou biologiques en Syrie», avait affirmé M. Sharon à la seconde chaîne privée de la télévision israélienne. Dans la foulée, Sharon avait aussi affirmé sans sourciller que «des experts et des savants irakiens travaillent dans l'industrie nucléaire en Libye». Enfin, dans une interview du 5 novembre 2002, dans le Times, le général Sharon, «a man of peace» selon le bon mot du texan de Washington, demandait déjà à la communauté internationale d'attaquer l'Iran dès que le conflit avec l'Irak serait terminé.

- Traitement des prisonniers: mauvaise foi de Washington jusqu'à la nausée 26/03/2003 W. Bush a réaffirmé mercredi sur la base aérienne de Macdill (Floride, sud) que les soldats irakiens coupables de mauvais traitements aux prisonniers américains ou de violations du droit de la guerre seront considérés comme des «criminels de guerre» et traduits en justice. Rappelons que les Etats-Unis ont massacré plus de 4000 civils afghans durant leur pseudo-traque à Ben Laden (>>1 / >>2  / >>3), que deux prisonniers afghans sont morts sous la torture dans la base étasunienne de Bagram, et que 660 autres prisonniers afghans sont détenus sans statut juridique ni jugement, dans des conditions inhumaines (déjà plus de 20 tentatives de suicide), dans la base étasunienne de Guantanamo (>>une photo de John Walker, le taliban américain, fournie à l'époque par le Pentagone (>>autres images du traitement des prisonniers par les Etasuniens).
Super-faucons de Washington à l'assaut de l'ONU La droite radicale US veut porter le coup de grâce à l'ONU et libérer l'Empire des dernières contraintes de forme qui le soumette encore aux lois internationales.

Psycho-virus
Bush Jr., 2003
:
«We will stay in Iraq as long as necessary, not one day longer.»
Papa Bush, 1991:
«We will stay in the Gulf for as long as necessary, but not one day longer than it takes us to complete this mission

- Attaque nucléaire envisagée contre la Corée du Nord 23/02/2003 Histoire sans doute de se changer un peu les idées, le Pentagone prépare des plans de guerre totale, incluant l'option nucléaire, contre la Corée du Nord.

- Les Etats-Unis: principale menace pour la paix mondiale en 2003 13/01/2003 Dans un sondage express destiné à ses lecteurs online, le Time magazine révèle que plus de 71% des personnes interrogées estiment que les Etats-Unis sont la principale menace pour la paix mondiale en 2003, devant la Corée du Nord (10,4%) et l'Irak (18%). 76,4% d'entre-eux estiment aussi que si les Etats-Unis veulent attaquer l'Irak, c'est pour le pétrole!

- 11 septembre: qui était au courant?
Demandez au sénateur Bob Graham (>>1  / >>2).
Les prémonitions de Rumsfeld Donald Rumsfeld, 8 mois avant les attentats du 11 septembre: «La question est de savoir si une attaque improbable contre notre pays et contre notre peuple sera l'événement qui réveillera la nation de son sommeil et incitera le gouvernement américain à l'action.» (Report of the Commission to Assess United States National Security Space Management and Organization, 11 janvier 2001).
Une heure avant l'attaque sur le Pentagone, Rumsfeld a eu un petit déjeuner de travail avec une délégation de quatre Républicains de la Chambres des Représentants. Robin Hayes (Caroline du Nord) était au meeting et a témoigné du fait que Rumsfeld, à ce moment-là, avait déclaré qu'un dramatique événement serait nécessaire pour faire comprendre au public américain à quel point le monde était dangereux. Robin Hayes: «Il parlait de la nécessité d'une catastrophe ou quelque-chose comme ça pour réveiller les gens. Et juste une heure après, cet avion heurte le Pentagone. C'était incroyable!» (source: de defensa.org)

- Ventes d'armes chimiques britanniques à 26 pays Selon une enquête du Sunday Herald, la Grande-Bretagne a vendu, en violation des lois internationales, des armes chimiques à 26 pays dont l'Iran, le Soudan, la Libye et Israël.

- Protocole contre la torture refusé par les Etats-Unis 18/12/2002 L'assemblée générale de l'ONU a adopté mercredi le nouveau protocole de l'ONU contre la torture, qui prévoit des inspections-surprises dans les prisons. Le protocole a été adopté par 127 voix favorables, 4 contraires (Etats-Unis, Nigéria, Palau et Iles Marshall) et 42 abstentions.

- «Burka CNN» pour tout le monde! 17/12/2002 Le Pentagone évoque la mise en place de moyens de désinformation vis-à-vis des Alliés, histoire de façonner les opinions publiques encore réticentes à la dictature planétaire étasunienne.

- Guerre contre le terrorisme: 2000 «disparus» aux Etats-Unis Selon le Pr David Cole, de la faculté de droit de Georgetown, quelque 2000 personnes ont été arrêtées depuis le 11 septembre. Ces détenus, des immigrés pour la plupart,  Cole les appelle les «disparus de l'Amérique», étant donné que la plupart ont été mis au secret, jugés à huis clos par des tribunaux de l'immigration et, pour beaucoup d'entre eux, secrètement expulsés. Personne ne sait combien sont encore sous les verrous. Pour qualifier ce que le gouvernement et le ministre de la Justice, John Ashcroft, sont en train de mettre en place, le Washington Post parle de «système judiciaire parallèle» pour les terroristes présumés, dépourvu des protections normalement assurées aux suspects, conformément à la Constitution américaine.
Poussée militariste des États-Unis vers la domination mondiale David North, sur le World Socialiste Web Site

- Cet étrange groupe des «Vulcains» Dans l'actuelle administration Bush, Cheney et Rumsfeld ont introduit un certain nombre de faucons au sein du gouvernement, notamment Wolfowitz, Richard Perle, Douglas Feith, J.D. Crouch, adjoint au secrétaire à la Défense chargé de la sécurité internationale, et John Bolton, sous-secrétaire d'Etat chargé du contrôle des armements et des affaires internationales. Ce groupe recoupe en grande partie une autre faction du gouvernement, qui s'est baptisée elle-même les Vulcains, créée en 1998 par George Schultz, ancien secrétaire d'Etat de Reagan, Dick Cheney et Condoleezza Rice (>>1 / >>2), aujourd'hui conseillère à la sécurité nationale. Les principaux collaborateurs de Mme Rice, au sein des Vulcains, sont Wolfowitz et Richard Perle.

- Humour Gulf War, Episode II, avec Oussama ben Laden dans le rôle de la menace fantôme...

- Etat policier US en marche 25/11/2002  Le président George W. Bush a signé lundi la loi créant le super-ministère de la sécurité intérieure qu'il présente comme essentiel pour renforcer la protection des Etats-Unis contre les attentats terroristes, mais dont la mise en place va prendre du temps. Rappelons que le DHS va à terme regrouper au sein d'une même entité quelque 170'000 fonctionnaires issus de 22 ministères et agences fédérales liés à la sécurité nationale.

- Images édifiantes du transport des prisonniers afghans à Guantanamo.

- Un groupe de barbouzes au seul service de Rumsfeld et Wolfowitz 29/10/2002 Où l'on apprend que le couple de super-faucons Rumsfeld-Wolfowitz (secrétaire et secrétaire-adjoint à la Défense) a constitué son propre service de renseignement, mis en place juste après le 11 septembre, sans doute avec la bénédiction de Cheney. Mais alors que tous les services de renseignement déjà existants au Département de la défense sont obligés de rendre compte au directeur de la CIA, le groupe mis en place par Rumsfeld-Wolfowitz ne rend compte qu'à ces deux hommes. Sa dernière mission en date, selon l'article du Guardian qui révèle l'affaire, est de trouver (fabriquer?) des liens entre Al-Qaïda et l'Irak pour justifier la guerre tant désirée (autre source).

11 septembre: Pourquoi ils ont laissé faire les pirates de l'air Un livre à découvrir de Peter Franssen et Pol De Vos.

- 11 septembre: Gore vidal accuse l'équipe Bush de complot 27/10/2002 Le célèbre écrivain et opposant américain, Gore Vidal, réclame une enquête indépendante sur les attentats du 11 septembre. Il affirme que la «junte de Bush» a délibérément laissé survenir les attaques d'Al-Qaïda contre le World Trade Center pour avoir le prétexte de déclencher une invasion de l'Afghanistan, prévue de longue date, et réduire en miettes les libertés individuelles aux Etats-Unis. Une thèse que nous soutenons depuis novembre 2001(>>11 septembre: une tragédie suspecte).

- Crimes de guerre US en Afghanistan 20/10/2002  Un soldat américain confesse avoir reçu, lors de l'opération Anaconda, l'ordre de tuer femmes et enfants. Parallèlement, le World Socialist Web Site nous parle d'un documentaire, Massacre in Mazar, de Jamie Doran, qui accusent les Etats-Unis d'avoir perpétré tortures et massacres de masse sur leurs prisonniers de guerre en Afghanistan. Rappelons par ailleurs qu'en janvier dernier, un professeur d'économie à l'université du New Hampshire, Marc Herold, estimait dans une étude que les frappes américaines avaient fait, depuis le 7 octobre 2001, quelque 4000 victimes civiles.
Mobilisation us contre la guerre 12'000 professeurs américains signent une pétition antiguerre.
Rappel: des actions de guerre étasuniennes (1947-2000).
11 septembre: circulez, y'a rien à voir Cheney bloque une commission d'enquête indépendante.

- anthrax: L'auteur des lettres contaminées protégé 08/07/2002 Le World Socialist Wide Web commente un article du New York Times, dans lequel ont apprend que le FBI connaît l'auteur des lettres contaminées à l'anthrax mais ne l'arrête pas. Il faut dire qu'il s'agit d'un américain, ayant de fortes connections avec les milieux militaires et du renseignement...

- L'autre amérique réagit  09/04/2002 Lettre de citoyens américains à leurs amis en Europe.