sélection de brèves importantes
- Scandale confirmé: Londres a bel et bien joué les espions à la solde de Washington 09/02/2004 Dans notre brève du 10 mars 2003, nous annoncions que, depuis début février, la NSA avait monté une opération mahousse d'écoutes téléphoniques et de surveillance des e-mails des membres du Conseil de Sécurité. Les Nations Unies avaient ouvert une enquête au plus haut niveau sur cet espionnage US et un Britannique avait même été arrêté. Aujourd'hui, le Guardian confirme que Londres a bel et bien espionné des membres du Conseil de Sécurité pour le compte des Etasuniens au moment des votes cruciaux d'avant l'entrée en guerre des Anglo-saxons contre l'Irak. - L'armée US contre Doobleyou 20/01/2004 Un rapport de Jeffrey Record, publié par le Army War College, critique violemment tant la guerre contre l'Irak que la «guerre contre le terrorisme» en général, dénonçant la menace de destruction des structures même des forces armées US. L'auteur, Jeffrey Record, est un expert réputé, qui fut l'adjoint principal du sénateur Nunn. Quant à l'Army War College, il est dépendant évidemment de l'armée US et reçoit un soutien actif des autorités de cette institution. En clair, ce rapport n'est ni plus ni moins qu'une prise de position officieuse l'armée. >> Le rapport - Militarisation des villes
US
12/01/2004 La guerre contre le terroriste aura permis de militariser les
villes américaines. Le
WSWS
y voit une répétition générale (en prévision d'une
crise majeure
(>>2
). Fin novembre, ce même WSWS évoquait déjà, dans une précédente
analyse, une possible déstabilisation du système US lors de la
campagne électorale 2004, notamment à la suite d'une attaque terroriste.
S'ensuivrait alors une suspension de la Constitution et une militarisation
du pouvoir, selon des hypothèses évoquées par le général
Tommy Franks soit-même. Un scénario catastrophe certes, mais
d'autant plus à craindre que, paradoxalement, il pourrait aider le trio
des fous-de-guerre, Cheney-Rumsfeld-Wolfowitz, à se maintenir au pouvoir
par la force au cas où leur marionnette Doobleyou n'était pas donnée
gagnante dans les sondages (>>Lire aussi l'article de
Yellotimes). - Installée en Italie, une
base nucléaire US menace l'Europe 17/12/2003 A 10 kilomètres
des côtes corses, les Etasuniens vont édifier un «Guantanamo atomique» au
cœur de la Méditerranée. «Le point de vue de la US-Navy est très
clair. Ella a toujours considéré la Méditerranée comme une clef
stratégique pour l'Europe, le Nord de l'Afrique et la partie est de
l'Europe centrale, souligne Salvatore Sanna, expert au comité des sites
militaires sardes; L'agrandissement de la base atomique de La Maddalena
est une réponse, directe, aux ambitions de créer une défense européenne
autonome. Des ambitions qui sont incarnées par la France.»
>>Lire l'enquête d'Amnistia.net. - Risque d'une militarisation
du pouvoir US 29/11/2003 En prévision de la présidentielle US
de 2004, le WSWS.org nous livre une
analyse
pour le moins inquiétante, évoquant rien de moins qu'une possible
déstabilisation du système US lors de la campagne électorale, notamment à
la suite d'une attaque terroriste. S'ensuivrait alors une suspension de la
Constitution et une militarisation du pouvoir, selon des hypothèses
évoquées par le général
Tommy Franks
soit-même. Un scénario catastrophe certes, mais d'autant plus à
craindre que, paradoxalement, il pourrait aider le trio des
fous-de-guerre, Cheney-Rumsfeld-Wolfowitz, à se maintenir au pouvoir par
la force au cas où leur marionnette Doobleyou n'était pas donnée gagnante
dans les sondages. - Doobleyou en plein délire messianique Issu d'un courant chrétien fondamentaliste, le président étasunien a affirmé sans sourciller que Dieu l'avait choisi pour diriger les États-Unis (eh oui, ça devient grave). Sûr en tout cas que ce ne sont pas les électeurs... - Les menaces contre la Syrie
se précisent 12/11/2003 Le Congrès américain a approuvé mardi
des sanctions économiques et diplomatiques
contre la Syrie. Officiellement, Washington reproche d'abord à
Damas de soutenir les groupes radicaux anti-israéliens Hezbollah, Hamas et
Jihad islamique. Sauf que le constat est vieux de 20 ans et ne saurait, à
lui seul, justifier le tour de vis étasunien, surtout dans le cadre d'un
processus de paix israélo-palestinien aujourd'hui à l'agonie. Washington
reproche aussi à la Syrie de détenir des armes chimiques et de chercher à
acquérir des armes biologiques. L'alibi de l'introuvable arsenal irakien,
version syrienne quoi. Reste que ces dernières accusations, pour l'heure
sans fondement, paraissent déplacées. En terme de défense nationale, Damas
est effectivement, dissuasion oblige, parfaitement fondé à disposer de
telles armes. Son ennemi déclaré, Israël, ne détient-il pas son propre
arsenal d'armes de destruction massive, parmi lesquelles 200 ogives
nucléaires, selon les spécialistes? -
retour sur investissement: toujours
plus fort! 30/10/2003 Des sociétés ayant soutenu financièrement
Doobleyou lors de son
élection en 2000 figurent parmi les mieux servies en Irak et en
Afghanistan pour les contrats de reconstruction, selon un rapport d'un
centre de recherches publié jeudi. Plus de 70 sociétés ayant effectué des
dons d'au moins 500'000 dollars au profit de Bush ont obtenu au total
8 milliards de dollars de contrats, annonce le Center for Public
Integrity, basé à Washington. Le rapport souligne les relations des
entreprises avec l'armée et le monde politique (>>relire
le dossier Waxmann). La plupart des contrats n'ont pas donné lieu
à un appel d'offres. «Les 10 plus gros contrats pour l'Irak et
l'Afghanistan ont été accordés presque tous à des sociétés employant
d'anciens hauts responsables politiques ou des personnes ayant des liens
privilégiés avec le pouvoir ou avec le Congrès», révèle le
rapport. Le géant du pétrole Halliburton, dirigé par l'actuel
vice-président Dick Cheney jusqu'en 2000, a remporté le plus gros contrat,
d'une valeur de 2,3 milliards de dollars. Bechtel (une société
d'ingénierie californienne qui, en 1988, avait signé plusieurs contrats
avec Bagdad pour la construction d'une...
usine chimique à double-usage), a remporté un contrat d'un
milliard de dollars pour réparer des infrastructures en Irak. L'un de ses
responsables, Riley Bechtel, conseille le président Bush pour
l'exportation. - «Mon dieu est plus fort que
le tien. Na!» 21/10/2003 Collaborateur du très religieux fou de
guerre Rumsfeld, le général William G. Boykin, sous-secrétaire à la
Défense chargé du renseignement, est sur la sellette après les révélations
de la presse américaine sur certains de ses discours et déclarations dans
des églises évangéliques. Le militaire a notamment affirmé que l'ennemi
dans la guerre contre le terrorisme était Satan et que Dieu avait placé
George W. Bush à la Maison-Blanche. Il a par ailleurs raconté qu'après une
confrontation en 1993 avec Osman Otto, chef de guerre somalien, il a
déclaré: «Je savais que mon Dieu était plus fort que le sien. Je savais
que mon Dieu était un vrai Dieu, et que le sien était une idole». Une
fois Otto capturé, le général lui a dit: «Tu as sous-estimé notre Dieu.» - La victoire étasunienne
arrachée à l'ONU est-elle symbolique? 15/10/2003 A force de
tordre des bras, les Etats-Unis ont réussi à faire passer à l'unanimité
leur projet de résolution sur l'Irak. Les pressions exercées au cours du
week-end dernier, directement au plus haut niveau dans les capitales
concernées, ont fait basculer des pays comme le Mexique et le Chili. Ou
même la Syrie qui, d'abord bombardée par l'allié israélien avant d'être,
la semaine dernière, menacée de sanctions par le Congrès étasunien, était
littéralement dos au mur et pistolet sur la tempe. Quant au camp de la
paix (France-Allemagne-Russie), il s'est livré à un exercice de
grand-écart peu banal en affirmant d'une seule voix ne pas vouloir envoyer
de troupes en Irak ni bourse délier, tout en votant quand même en faveur
d'une résolution finalement qualifiée de «pas dans la bonne direction»
(sic). - Futur légion étrangère étasunienne sur pied 15/10/2003 L'OTAN a lancé sa force de réaction rapide mercredi, une unité encore à l'état de prototype qui rassemblera 20'000 hommes d'ici 2006 et pourra se déployer à tout moment dans n'importe quelle zone du globe. La Force de réaction sera placée dans un premier temps sous le commandant du général britannique Sir Jack Deverell. Elle effectuera ses premières manoeuvres le mois prochain en Turquie. Rappelons que le jeudi 21 novembre 2002, les dix-neuf chefs d'Etat et de gouvernement de l'Alliance atlantique avaient approuvé la proposition étasunienne de création de cette force susceptible d'être mobilisée dans des temps très courts pour des missions de combat potentielles partout dans le monde. Placée à terme sous commandement US évidemment, cette force pourra frapper où elle le voudra et quand elle le voudra, sans avoir besoin d'obtenir l'aval des Etats dans lesquels elle interviendra dans le cadre de la lutte contre le terrorisme. Le 7 novembre dernier, William Pfaff, de l'International Herald Tribune, s'interrogeait sur une force de réaction rapide de l'OTAN qui pourrait n'être qu'une «légion étrangère» au service du Pentagone. -
11 septembre: une tragédie décidément
suspecte 08/09/2003 Selon un article du
Guardian, Michael Meacher, ancien ministre britannique, a déclaré que
la guerre contre le terrorisme n'était qu'un écran de fumée et que les
Etats-Unis
était prévenu à l'avance de ce qui allait se passer le 11
septembre, mais ont laissé faire pour des raisons stratégiques. En fait
pour asseoir leur domination mondiale d'une manière générale, et
contrôler la région du Golfe en particulier (>>11
septembre, une tragédie suspecte). Dans une
tribune du
Guardian, Michaël Meacher détaille son propos en affirmant que
le 11 septembre aura ainsi fourni le prétexte idéal à l'application d'un
plan de domination mondiale pour les Etats-Unis, rédigé en 2000, sous la
houlette de Dick Cheney (vice-president et véritable patron de la
Maison-Blanche), Donald Rumsfeld (Secrétaire à la Défense), Paul Wolfowitz
(bras droit de Rumsfeld), Jeb Bush (jeune frère de Doobleyou) et Lewis
Libby (Le chef d'équipe de Cheney). Le document, baptisé
Rebuilding America's Defences: Strategies, Forces And Resources For A New
Century (document
pdf 870ko), jetait les bases de la politique américaine
actuelle: besoin d'une augmentation drastique des dépenses militaires,
dénonciation du traité ABM de 1972 sur la non-prolifération des missiles,
besoin d'un bouclier antimissile. L'Irak, l'Iran et la Corée du Nord y
étaient désignés comme les ennemis à abattre. A noter que le document a
été rédigé au sein d'un think-tank néoconservateur fondé par les
fanatiques susmentionnés, le
Project for a New American Century (PNAC). - Retour sur investissement
29/08/2003 Dans son interview à Meet the Press du 14 septembre, le
vice-président Dick Cheney a déclaré qu'il n'avait plus «aucun lien
financier» avec le géant pétrolier Halliburton, dont il était le PDG
de 1995 à 2000, et qui s'est vu attribué par le gouvernement, sans appel
d'offres, des contrats pour un montant de... 1,25 milliard de dollars en
Irak. - La mort et la maladie de
soldats US en Irak dues à l'uranium appauvri?
24/08/2003 Plus de 100 GI ont dû être hospitalisés suite à de graves
problèmes respiratoires survenu en Irak. L'état de quinze d'entre eux a
exigé le recours à un système de ventilation assistée. Deux sont morts. Le
rapport 2001 de l'Organisation mondiale de la Santé précise: «Une
brève exposition accidentelle à de hautes concentrations d'hexafluorure
d'uranium a provoqué une maladie respiratoire aiguë, qui peut s'avérer
mortelle.»
>>Lire l'enquête du World Socialist Web Site. - L'OTAN en Afghanistan, et
sans doute bientôt en Irak 11/08/2003 L'OTAN a pris lundi la
tête de la Force internationale d'assistance à la sécurité (Isaf) en
Afghanistan, installant pour la première fois ses quartiers hors d'Europe.
Officiellement créée pour lutter contre la menace soviétique,
l'Organisation, qui aurait naturellement dû disparaître après
l'effondrement du bloc soviétique, a été artificiellement maintenue sous
la pression des États-Unis qui lui ont finalement assigné ses nouvelles
missions lors du sommet de Prague, en novembre 2002. Désormais, les
nouveaux créneaux de cette multinationale militaire sont... la lutte
contre le terrorisme et, hormis en Occident bien sûr, la lutte contre la
prolifération des armes de destruction massive. - Le Pentagone fête Hiroshima à sa manière 08/08/2003 Au lendemain du jour anniversaire du largage de la bombe atomique sur Hiroshima par les Étasuniens (qui carbonisa en un instant des dizaines de milliers de civils dans la plus monstrueuse attaque terroriste de l'histoire), une réunion secrète a été organisée jeudi, à Offut dans une base US du Nebraska, entre des scientifiques du gouvernement et le Pentagone, pour déterminer de nouvelles doctrines d'emploi d'armes nucléaires tactiques dans des conflits dits «normaux». - Rapport sur les attentats
du 11 septembre: - Les neoconservateurs étasuniens, les brigades rouges et le réseau atlantiste Gladio, ou quand la réalité dépasse de très loin la fiction Une livraison de l'excellent De defensa.org (>>Relire aussi le dossier (malheureusement payant) d'Amnistia.net sur le réseau Gladio. PS: en tapant «réseau Gladio» sur Google, vous trouvez une large documentation sur le sujet). - Si vous n'êtes pas d'accord avec Rumsfeld, c'est que vous êtes un terroriste 27-30/06/2003 Le secrétaire à la Défense, Donald Rumsfeld a refusé lundi de qualifier d'enlisement la situation de l'armée américaine en Irak. «Ce mot ne va pas. Si l'on analyse ce qui se passe dans ce pays, il y a une façon différente de le qualifier», a estimé le fou de guerre étasunien lors d'un point presse au Pentagone. «Mon opinion est que nous sommes en guerre. Nous sommes en guerre mondiale contre le terrorisme, et ceux qui ne sont pas d'accord avec cela sont pour la plupart des terroristes.» Ben voyons. - Et si l'affrontement Dollar-Euro était au coeur de la guerre en Irak C'est l'avis de l'Australien Geoffrey Heard qui nous rappelle que, selon un accord avec l'OPEP, tout le pétrole s'est négocié en dollars depuis 1971 mais que, en 1999, l'Irak s'est désolidarisée du système en acceptant le paiement de son pétrole en Euros. Un précédent apparemment jugé dangeureux (original >>1 /// >>2 /// >>traduction un peu boiteuse en français). - Doctrine de la guerre préventive: l'UE s'aligne sur les USA? 17/06/2003 L'Union européenne a fait savoir lundi qu'elle pourrait accepter un recours à la force pour donner un coup d'arrêt à la propagation des armes de destruction massive (ADM), à condition que toutes les voies diplomatiques aient été préalablement explorées. Lors d'une réunion à Luxembourg, les ministres des Affaires étrangères des Quinze ont approuvé une stratégie visant à lutter contre la prolifération des armes nucléaires, biologiques et chimiques, qui prévoit en dernier ressort une intervention militaire contre les gouvernements ou les terroristes disposant de telles armes. Cette stratégie, la première de ce genre adoptée par l'UE, découle du conflit en Irak, qui a mis en lumière des divergences entre Washington et des capitales européennes sur le traitement des affaires relatives aux ADM. Idéalement, une intervention militaire nécessiterait un feu vert du Conseil de sécurité des Nations unies. Mais la question d'un aval obligatoire de l'ONU a été laissée ouverte par les ministres européens, ces derniers précisant simplement que le Conseil «devrait jouer un rôle central». - Pour stabiliser l'Afghanistan, Washington envisagerait un retour... des talibans 15/06/2003 Le spectaculaire chaos qui règne en Irak libérée éclipse un autre chaos issu d'une autre guerre étasunienne de libération: celui d'Afghanistan. En effet, Washington n'a, en deux ans, réussi à «sécuriser» que quelques quartiers de Kaboul, suffisamment bien sûr pour signer les contrats sur la construction de pipelines (l'un des véritables objectifs de la guerre), mais pas pour redonner un peu d'espoir à ce pays dévasté. La solution envisagée par Washington? Ni plus ni moins qu'un retour des talibans au pouvoir selon l'Asia Times. Une rencontre entre l'ISI (SR pakistanais), le FBI et des représentants des talibans aurait eu lieu récemment à la base pakistanaise de Samungli. Dans le genre cynique... - Glissement sémantique de taille sur les armes de destruction massive 12/06/2003 Lundi 9 juin, George W. Bush a réaffirmé catégoriquement que l'Irak possédait un programme d'armes de destruction massive (ADM) et rejeté l'idée que la crédibilité de Washington soit en jeu alors qu'aucune de ces armes n'a été découverte jusqu'à présent. Doobleyou a toutefois cessé de promettre que les armes elles-mêmes seraient retrouvées. «Les services de renseignements ont montré depuis dix ans que [les Irakiens] avaient un programme d'armement. Je suis absolument convaincu qu'avec le temps, nous allons trouver qu'ils avaient un tel programme», a déclaré Bush après s'être entretenu avec les membres de son cabinet à la Maison-Blanche (dépêche AFP / version originale du DoD ). - Bush et les nazis
Le
World Socialist Wide Web se penche sur les relations d'affaire
entre les nazis et la famille Bush. - Les USA veulent désagréger l'Europe 3/06/2003 Néo-conservateur notoire, Max Boot comprend qu'on ne peut attaquer de front la construction européenne, mais qu'il est temps de la miner, de lutter de façon résolue contre le processus européen par des moyens détournés. Mi-mai dernier, l'International Herald Tribune estimait que la politique US visait désormais à désagréger l'Europe. Une politique dans laquelle s'inscrit peut-être la décision US, en décembre 2002, de vendre des armes à l'Algérie, jusque-là chasse gardée des Français, dans une tentative à peine voilée de déstabilisation méditerranéenne. - Rumsfeld, Perle et le
Bilderberg group Deux semaines avant le très médiatique G8
d'Evian, une réunion bien plus secrète, mais non moins importante, s'est
tenue du 15 au 18 mai à Versailles, celle du groupe Bilderberg. Le
Secrétaire à la Défense, Donald Rumsfeld, et l'ancien conseiller du
Pentagone, un autre hystérique du canon, Richard Perle, était au nombre
des convives du Palace
Hôtel Trianon, près de Paris. - Les USA prêts à attaquer
l'Iran, selon les Russes 29/05/2003 Washington a préparé une
opération militaire contre l'Iran, lancée depuis l'Irak mais qui prévoit
également l'utilisation de bases militaires de la Géorgie et de
l'Azerbaïdjan, a révélé jeudi le quotidien russe Nezavissimaïa Gazeta
(NG) citant des «sources diplomatiques». «L'action militaire
devrait compléter une insurrection populaire sur laquelle compte le
Pentagone», assure le quotidien d'opposition. Selon la même source,
une réunion pour fixer la date du lancement de l'opération devait avoir
lieu jeudi 29 à la Maison-Blanche [une
réunion sur l'Iran entre Powell, Rumsfeld et Rice était
effectivement prévue cette semaine]. L'opération sera principalement
lancée depuis l'Irak. Des bases militaires de la Géorgie et de
l'Azerbaïdjan, ex-républiques soviétique du Caucase, seront également
utilisées, affirme le journal. Selon NG, il existe un accord entre le
Pentagone et le président azerbaïdjanais, Heydar Aliev, sur le déploiement
des troupes américaines en Azerbaïdjan. - La contribution de Rumsfeld
au programme nucléaire nord-coréen 11/05/2003 Une histoire très
gênante pour le Secrétaire à la Défense US, le super-faucon Donald
Rumsfeld, commence enfin à apparaître dans les grands médias. Bien avant
d'intégrer la nouvelle administration de Bush junior, en janvier 2001, ce
fou de guerre offrait en effet ses services à une société bien
particulière, la société suisse ABB (Asea Brown Boveri LTD), groupe
spécialisé dans la technologie destinée à la production énergétique. Là où
le bât blesse, c'est qu'en 2000, cette société avait conclu un contrat
d'une valeur de 200 millions de dollars avec le régime de Pyong Yang. But
du deal: livrer à la Corée du Nord des équipements pour deux réacteurs
nucléaires de 1000 mégawatts chacun. A l'époque, le contrat avait été
décrié par les républicains comme favorisant la prolifération nucléaire.
Seul étasunien au conseil d'administration d'ABB de 1990 à 2001, Rumsfeld
aurait pourtant fait du lobbying à Washington pour fait passer le contrat,
selon un codirecteur d'ABB cité par le magazine
Fortune. Aujourd'hui, alors que Donald Rumsfeld qualifie la
Corée-du-Nord d'Etat terroriste, classé dans le fameux axe du mal de
Doobleyou, et qu'il appelle à un
changement de régime à Pyongyang, son porte-parole affirme que le
Secrétaire à la Défense «ne se souvient pas» que le contrat ait été
soumis au conseil d'administration de la firme. - Les Etats-Unis appliquent-ils en Irak un vieux plan israélien des années 1980? De l'avis des observateurs, la puissance occupante étasunienne privilégie aujourd'hui en Irak une redistribution des forces politiques calquée sur des modes religieux et tribaux, ce qui pourrait aboutir au morcellement du pays. Un morcellement qui n'était rien moins que l'objectif d'un vieux plan sioniste des années 1980, qui prônait d'ailleurs déjà le démembrement de l'Irak. Extrait:«En Irak, une distribution des provinces, selon les ethnies et les religions, peut se faire de la même manière qu'en Syrie au temps de la domination ottomane. Trois Etats se constitueront autour des trois villes principales: Bassorah, Bagdad et Mossoul; et les régions chiites du sud se sépareront des sunnites et des kurdes du nord.» - Elections US: cynisme jusqu'à la nausée 24/04/2003 Les républicains tentent de faire coïncider la date de la convention de leur parti avec celle du troisième anniversaire des attentats du 11 septembre. No comment. - Et maintenant la Syrie?
13/04/2003 On le sait, les super-faucons étasuniens ont
planifié de longue date un remodelage complet du Moyen-Orient
(>>1
/
>>2
/
>>3). Hier dimanche, les Etats-Unis ont quasiment annoncé la
guerre à venir contre la Syrie. «Les Etats-Unis croient qu'il y a des
armes chimiques en Syrie», a ainsi récité sans sourciller W. Bush sur
la chaîne de télévision CNN. Peu avant, Donald Rumsfeld avait accusé Damas
d'accueillir de hauts responsables irakiens et de laisser des
«mercenaires» entrer en Irak. «La Syrie est en train de commettre
beaucoup d'erreurs», avait déclaré le secrétaire à la Défense
étasunien. Et d'ajouter que la Syrie, qui figure sur la liste noire
américaine des pays soutenant le terrorisme international, «s'est
associée au Hezbollah en acheminant des terroristes, du matériel
terroriste, des équipements et des explosifs à travers la vallée de la
Bekaa au Liban», et «occupe son pays voisin, le Liban». -
Traitement des prisonniers: mauvaise foi de Washington jusqu'à la nausée
26/03/2003 W. Bush a réaffirmé mercredi sur la base aérienne de
Macdill (Floride, sud) que les soldats irakiens coupables de mauvais
traitements aux prisonniers américains ou de violations du droit de la
guerre seront considérés comme des «criminels de guerre» et traduits en
justice. Rappelons que les Etats-Unis ont massacré plus de 4000 civils
afghans durant leur pseudo-traque à Ben Laden (>>1
/
>>2
/
>>3), que deux prisonniers afghans sont morts sous la torture dans
la base étasunienne de Bagram, et que 660 autres prisonniers afghans sont
détenus sans statut juridique ni jugement, dans des conditions inhumaines
(déjà plus de 20 tentatives de suicide), dans la base étasunienne de
Guantanamo (>>une
photo de John Walker, le taliban américain, fournie à l'époque par
le Pentagone (>>autres
images du traitement des prisonniers par les Etasuniens).
Psycho-virus - Attaque nucléaire envisagée contre la Corée du Nord 23/02/2003 Histoire sans doute de se changer un peu les idées, le Pentagone prépare des plans de guerre totale, incluant l'option nucléaire, contre la Corée du Nord. - Les Etats-Unis: principale menace pour la paix mondiale en 2003 13/01/2003 Dans un sondage express destiné à ses lecteurs online, le Time magazine révèle que plus de 71% des personnes interrogées estiment que les Etats-Unis sont la principale menace pour la paix mondiale en 2003, devant la Corée du Nord (10,4%) et l'Irak (18%). 76,4% d'entre-eux estiment aussi que si les Etats-Unis veulent attaquer l'Irak, c'est pour le pétrole!
- 11 septembre: qui était au courant? - Ventes d'armes chimiques britanniques à 26 pays Selon une enquête du Sunday Herald, la Grande-Bretagne a vendu, en violation des lois internationales, des armes chimiques à 26 pays dont l'Iran, le Soudan, la Libye et Israël. - Protocole contre la torture refusé par les Etats-Unis 18/12/2002 L'assemblée générale de l'ONU a adopté mercredi le nouveau protocole de l'ONU contre la torture, qui prévoit des inspections-surprises dans les prisons. Le protocole a été adopté par 127 voix favorables, 4 contraires (Etats-Unis, Nigéria, Palau et Iles Marshall) et 42 abstentions. - «Burka CNN» pour tout le monde! 17/12/2002 Le Pentagone évoque la mise en place de moyens de désinformation vis-à-vis des Alliés, histoire de façonner les opinions publiques encore réticentes à la dictature planétaire étasunienne.
- Guerre contre le terrorisme:
2000 «disparus» aux Etats-Unis Selon le
Pr David Cole, de la faculté de droit de Georgetown, quelque 2000
personnes ont été arrêtées depuis le 11 septembre. Ces détenus, des
immigrés pour la plupart, Cole les appelle les «disparus de
l'Amérique», étant donné que la plupart ont été mis au secret, jugés à
huis clos par des tribunaux de l'immigration et, pour beaucoup d'entre
eux, secrètement expulsés. Personne ne sait combien sont encore sous les
verrous. Pour qualifier ce que le gouvernement et le ministre de la
Justice, John Ashcroft, sont en train de mettre en place, le Washington
Post
parle de «système judiciaire parallèle» pour les terroristes présumés,
dépourvu des protections normalement assurées aux suspects, conformément à
la Constitution américaine. - Cet étrange groupe des «Vulcains» Dans l'actuelle administration Bush, Cheney et Rumsfeld ont introduit un certain nombre de faucons au sein du gouvernement, notamment Wolfowitz, Richard Perle, Douglas Feith, J.D. Crouch, adjoint au secrétaire à la Défense chargé de la sécurité internationale, et John Bolton, sous-secrétaire d'Etat chargé du contrôle des armements et des affaires internationales. Ce groupe recoupe en grande partie une autre faction du gouvernement, qui s'est baptisée elle-même les Vulcains, créée en 1998 par George Schultz, ancien secrétaire d'Etat de Reagan, Dick Cheney et Condoleezza Rice (>>1 / >>2), aujourd'hui conseillère à la sécurité nationale. Les principaux collaborateurs de Mme Rice, au sein des Vulcains, sont Wolfowitz et Richard Perle. - Humour Gulf War, Episode II, avec Oussama ben Laden dans le rôle de la menace fantôme... - Etat policier US en marche 25/11/2002 Le président George W. Bush a signé lundi la loi créant le super-ministère de la sécurité intérieure qu'il présente comme essentiel pour renforcer la protection des Etats-Unis contre les attentats terroristes, mais dont la mise en place va prendre du temps. Rappelons que le DHS va à terme regrouper au sein d'une même entité quelque 170'000 fonctionnaires issus de 22 ministères et agences fédérales liés à la sécurité nationale. - Images édifiantes du transport des prisonniers afghans à Guantanamo. - Un groupe de barbouzes au seul service de Rumsfeld et Wolfowitz 29/10/2002 Où l'on apprend que le couple de super-faucons Rumsfeld-Wolfowitz (secrétaire et secrétaire-adjoint à la Défense) a constitué son propre service de renseignement, mis en place juste après le 11 septembre, sans doute avec la bénédiction de Cheney. Mais alors que tous les services de renseignement déjà existants au Département de la défense sont obligés de rendre compte au directeur de la CIA, le groupe mis en place par Rumsfeld-Wolfowitz ne rend compte qu'à ces deux hommes. Sa dernière mission en date, selon l'article du Guardian qui révèle l'affaire, est de trouver (fabriquer?) des liens entre Al-Qaïda et l'Irak pour justifier la guerre tant désirée (autre source). 11 septembre: Pourquoi ils ont laissé faire les pirates de l'air Un livre à découvrir de Peter Franssen et Pol De Vos. - 11 septembre: Gore vidal accuse l'équipe Bush de complot 27/10/2002 Le célèbre écrivain et opposant américain, Gore Vidal, réclame une enquête indépendante sur les attentats du 11 septembre. Il affirme que la «junte de Bush» a délibérément laissé survenir les attaques d'Al-Qaïda contre le World Trade Center pour avoir le prétexte de déclencher une invasion de l'Afghanistan, prévue de longue date, et réduire en miettes les libertés individuelles aux Etats-Unis. Une thèse que nous soutenons depuis novembre 2001(>>11 septembre: une tragédie suspecte). - Crimes de guerre US en
Afghanistan 20/10/2002 Un
soldat américain confesse avoir reçu, lors de l'opération
Anaconda, l'ordre de tuer femmes et enfants. Parallèlement, le World
Socialist Web Site nous parle d'un documentaire,
Massacre in Mazar, de Jamie Doran, qui accusent les Etats-Unis
d'avoir perpétré tortures et massacres de masse sur leurs prisonniers de
guerre en Afghanistan. Rappelons par ailleurs qu'en janvier dernier, un
professeur d'économie à l'université du New Hampshire, Marc Herold,
estimait dans une étude que les frappes américaines avaient fait, depuis
le 7 octobre 2001, quelque
4000 victimes civiles. - anthrax: L'auteur des lettres contaminées protégé 08/07/2002 Le World Socialist Wide Web commente un article du New York Times, dans lequel ont apprend que le FBI connaît l'auteur des lettres contaminées à l'anthrax mais ne l'arrête pas. Il faut dire qu'il s'agit d'un américain, ayant de fortes connections avec les milieux militaires et du renseignement... - L'autre amérique réagit 09/04/2002 Lettre de citoyens américains à leurs amis en Europe.
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