Équilibre stratégie officiellement bouleversé
09/03/2012 Le Bloc occidental, emmené par les Etats-Unis, a pour la première
fois pris officiellement acte du grand retour des Russes en tant que puissance
politico-militaire sur le théâtre moyen-oriental, et du bouleversement
stratégique que cela implique.
Le moment unipolaire que les Etats-Unis étaient sensés mettre a profit pour
asseoir définitivement leur hégémonie sur l’Eurasie et le Grand Moyen-Orient a
donc pris fin, comme nous l’observions
récemment.
Bien que le phénomène se soit étendu sur plusieurs années avec la montée en
puissance de la coalition des pays du BRICs
(ici des nouvelles d’un
assaut contre le dollar), la fin de partie a bien sûr été
symboliquement sifflée avec les
vétos russo-chinois sur le dossier syrien. Mais à ce jour, jamais les
Etats-Unis n’avaient confirmé qu’ils considéraient à nouveau
Technologie de pointe en Iran et en Syrie
Mardi 6 mars dernier, le général des Marines commandant le Centcom, qui
couvre région allant de l’Inde à l’Egypte, a ainsi déclaré aux sénateurs de la
commission de
Les déclarations de ces généraux confirment ce que nous évoquions dans une
brève de décembre au sujet de la capture du drone RQ-170 par les
Iraniens : à savoir que
Détermination reconfirmée
C’est un aspect absolument décisif d’un retour au monde multipolaire qui
pourrait signifier un coup d’arrêt aux velléités expansionnistes de l’Empire.
La Russie a toujours estimé que
Pour la première fois depuis l’effondrement de l’URSS, les Etats-Unis sont donc
à nouveau confrontés à une limitation de leur puissance sur un théâtre
d’opérations puisque, désormais, il ne s’agit plus d’affronter les pétoires à
deux coups de nains militaires comme l’Irak, l’Afghanistan ou
L’inconnue israélienne
Dans ce contexte, pas étonnant donc qu’un Glamour-BHO en campagne
freine lui aussi des quatre fers.
Et concernant l’Iran, reste à savoir si la stratégie du fou de Tel-Aviv, qui
menace de jouer les alliés en rupture de ban en attaquant Téhéran, est encore
crédible.
Bien sûr, le caractère maniaco-dépressif de parano-Bibi et de sa clique nous
incite à tout envisager comme possible.
Mais d’un autre côté, on sait que sans l’appui massif des Etats-Unis, une telle
attaque aurait des résultats très limités, avec le risque d’un embrasement
régional aux conséquences impossibles à évaluer, y compris pour l’entité
sioniste.
Il est donc envisageable que Tel Aviv ne maintienne cette menace d’attaque que
pour mettre ses alliés sur la défensive, et détourner ainsi l’attention du monde
sur la colonisation au pas de charge des terres palestiniennes, et
accessoirement de la création d’un Etat palestinien dont plus personne ne parle
aujourd’hui.