Les attentats du 11 Septembre 2001, ou l'omerta sur l'an zéro
pièces à conviction
-
Deux avions abattent trois tours La
preuve principale qui dément la fable officielle du 9/11 concerne
l'écroulement du WT7, qu'aucun avion n'a percuté. Voici une
vidéo d'experts qui apporte les preuves irréfutables d'une
démolition contrôlée, notamment au travers de la présence de
nano-thermite. - Ce que l’on sait Conférence du Prof. Suisse Daniele Ganser sur le 11 Septembre. - Deuxième degré Les attentats du 11 septembre expliqué en 5 minutes. - 911 :
vous en reprendrez bien un peu 21/09/2010
Le mois de septembre n’étant pas encore écoulé, la période nous autorise à
jouer encore un peu les innommables complotistes pour compléter notre précédente
brève sur les
attaques du 11 Septembre. Et notamment pour aborder la question du comment
et par qui. Car bien que l’hypothèse d’un inside
job tende à s’imposer à partir du moment où l’utilisation de
nano-thermite (lien 1 – lien 2 – lien 3)
dans les démolitions contrôlées du WTC ne fait plus guère de doute, cette
question du comment et par qui n’en restait pas moins sans réponse.
Or les recherches de Kevin Ryan sur les biens
étranges locataires du WTC, et sur les compagnies
de sécurité actives
dans les tours jumelles au moment des faits, semblent fournir quelques
pistes de réflexion intéressantes. Autre élément éclairant dans
l’hypothèse d’un inside job : l’étude du pedigree du directeur de
- 9/11 :
- 911 :oui,
Cinq ans après, trois théories concurrentes sur le 11 septembre 2001 01/09/2006
A l'heure du cinquième anniversaire des attentats du 11
septembre 2001, voici
un petit résumé des théories en concurrence pour expliquer ces événements
qui ont fait basculer le monde dans la guerre perpétuelle (contre le
terrorisme) sous commandement étasunien. Et toujours l'effarante légéreté des SR américains 13/09/2004 La Commission d'enquête sur le 11 septembre, désormais dissoute, a publié dimanche un nouveau rapport détaillant la légereté des contrôles des services de l'immigration et des douanes dont ont bénéficié les pirates de l'air du 11 septembre. Selon ce rapport, 13 des 19 kamikazes ont présenté des passeports délivrés moins de trois semaines plus tôt lors de leurs demandes de visas, mais ce détail n'a pas entraîné de vérifications particulières. Deux d'entre eux ont menti «de manière repérable» dans leur demande de visa, mais n'ont pas été interrogés sur ces mensonges. Et les 19 ont laissé des blancs en remplissant leurs formulaires...
11 septembre:
11 septembre: une tragédie décidément suspecte 08/09/2003 Selon
un article du
Guardian, Michael Meacher, ancien ministre britannique, a déclaré que
la guerre contre le terrorisme n'était qu'un écran de fumée et que les
Etats-Unis
était prévenu à l'avance de ce qui allait se passer le 11
septembre, mais ont laissé faire pour des raisons stratégiques. En fait
pour asseoir leur domination mondiale d'une manière générale, et
contrôler la région du Golfe en particulier (>>11
septembre, une tragédie suspecte). Dans une
tribune du
Guardian, Michaël Meacher détaille son propos en affirmant que
le 11 septembre aura ainsi fourni le prétexte idéal à l'application d'un
plan de domination mondiale pour les Etats-Unis, rédigé en 2000, sous la
houlette de Dick Cheney (vice-president et véritable patron de la
Maison-Blanche), Donald Rumsfeld (Secrétaire à la Défense), Paul Wolfowitz
(bras droit de Rumsfeld), Jeb Bush (jeune frère de Doobleyou) et Lewis
Libby (Le chef d'équipe de Cheney). Le document, baptisé
Rebuilding America's Defences: Strategies, Forces And Resources For A New
Century (document
pdf 870ko), jetait les bases de la politique américaine
actuelle: besoin d'une augmentation drastique des dépenses militaires,
dénonciation du traité ABM de 1972 sur la non-prolifération des missiles,
besoin d'un bouclier antimissile. L'Irak, l'Iran et la Corée du Nord y
étaient désignés comme les ennemis à abattre. A noter que le document a
été rédigé au sein d'un think-tank néoconservateur fondé par les
fanatiques susmentionnés, le
Project for a New American Century (PNAC). -
Attentats du 11 septembre: 11 septembre: circulez, y'a rien à voir 20/10/2002 Cheney bloque une commission d'enquête indépendante. 9/11: Les manipulations de l'équipe Bush de plus en plus évidentes Les enquêtes au Congrès montrent de plus en plus d'indications convaincantes de manipulations, d'interventions et de dissimulations de l'administration GW autour de l'attaque du 11 septembre, selon une enquête du World Socialist Wide Web. -
11 septembre: une bien étrange vidéo Sur cette
vidéo amateur, l'on peut voir le président Bush au moment précis
où il est informé, par Andy Card, qu'un second avion s'est crashé sur le
WTC. Andy Card l'informe de la tragédie et s'en va sans attendre aucun
ordre du président qui, de son côté, reste de marbre et bouquine une
vingtaine de minutes encore. Deux avions venaient de s'écraser coup sur
coup sur le WTC. Pas de quoi fouetter un chat apparemment. A moins que,
comme le suggère Michel Rivero, l'annonce de ces événements ne fut pas une
véritable surprise pour W. Bush... Aucun doute en tout cas sur le fait
qu'il s'agisse bien, sur cette vidéo, de l'annonce du deuxième crash. Dans
ce
document de la Maison-Blanche, Bush l'atteste clairement: «Well,
I was sitting in a schoolhouse in Florida(...). Anyway, I was sitting
there, and my Chief of Staff -- well, first of all, when we walked into
the classroom, I had seen this plane fly into the first building. There
was a TV set on. And you know, I thought it was pilot error and I was
amazed that anybody could make such a terrible mistake. And something was
wrong with the plane, or -- anyway, I'm sitting there, listening to the
briefing, and Andy Card came and said, «America is under attack.» -Encore une briquette sur les avertissements reçus 24/09/2002 Deux semaines avant les attentats du 11 septembre, un responsable du FBI de Minneapolis avait affirmé à sa hiérarchie à Washington qu'il voulait empêcher Zacarias Moussaoui de s'emparer d'un avion «pour aller percuter le World Trade Center» à New York, a déclaré mardi une enquêtrice parlementaire devant une commission du Congrès américain.Eleanore Hill a ajouté que la hiérarchie du FBI avait répondu: «Cela n'arrivera pas. Nous ignorons s'il est un terroriste. Nous n'avons pas assez de preuves montrant qu'il est un terroriste. C'est un type qui s'intéresse à ce type d'avions, un point c'est tout». Le-type-qui-s'intéresse-à-ce-type-d'avions-un-point-c'est-tout avait été arrêté aux Etats-Unis deux semaines avant les attentats, le 16 août 2001, alors qu'il prenait des cours de pilotage. De plus, selon le Washington Post, le contre-espionnage français (DST) avait informé les Américains de l'appartenance présumée de Moussaoui au réseau terroriste d'Oussama ben Laden aux alentours du 1er septembre, soit une dizaine de jours avant les attentats. Ils avaient même précisés que Moussaoui s'était rendu deux mois au Pakistan, passage obligé vers les camps d'entraînement terroriste en Afghanistan. Enfin, dans une lettre de 13 pages adressée à sa hiérachie, Coleen Rowley, l'agent du FBI de Minneapolis en question, affirme pourtant que des responsables du FBI à Washington ont non seulement délibérément bloqué l'enquête sur Zacarias Moussaoui, mais tenté d'empêcher qu'un lien ne soit fait entre lui et les attaques terroristes après le 11 septembre. -Confirmation des avertissements reçus par les Services US 18/09/2002 Les services de renseignement américains étaient au courant d'un risque d'attentats utilisant des avions de ligne avant les attaques du 11 septembre 2001, mais avaient estimé qu'il était peu élevé, a déclaré mercredi une responsable de l'enquête menée au Congrès sur les ratés de ces services. «En dépit des informations en sens contraire parvenues aux services de renseignement, le FBI (police fédérale) et la FAA (administration fédérale de l'aviation civile) avaient estimé que le risque d'un acte terroriste prenant pour cible l'aviation civile était relativement faible», a déclaré devant une commission spéciale du Congrès Eleanor Hill, l'une des responsables de l'enquête, ancien procureur. Mme Hill a fait remonter les premières informations en ce sens à 1994, et mentionné une alerte, à l'automne 1998, évoquant un projet d'attentat par Oussama ben Laden impliquant des avions dans la région de New York et de Washington. Parallèlement, la commission d'enquête du Congrès sur les éventuelles défaillances des services de renseignement américains avant les attentats du 11 septembre a fait un premier bilan sévère mercredi. Elle reproche au FBI, à la CIA et à la NSA d'avoir commis des erreurs «d'une ampleur sans précédent». La porte-parole de la commission a notamment relevé que la NSA, l'Agence chargée de coordonner les écoutes, avait enregistré 33 conversations, de mai à juillet 2001, faisant état de «possibles et d'imminentes attaques terroristes». Rappelons qu'au lendemain des attentats du 11 septembre, le porte-parole de la Maison-Blanche, Ari Fleischer, certifiait que W. Bush n'avait reçu aucun avertissement sur d'éventuelles attaques terroristes en préparation. Forcé ensuite d'admettre le contraire, Ari Fleisher avait alors joué sur les mots en expliquant que «des spéculations de longue date avaient été partagées avec le Président sur la possibilité de détournements dans un sens traditionnel du terme» (sic), mais que «le président et ses conseillers n'avaient aucun moyen de savoir que des pirates de l'air kamikazes utiliseraient les appareils comme des missiles».
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Les
Services américains savaient 05/06/2002 Après huit mois
d'alignement obligé sur la thèse officielle, la presse américaine met les
bouchées doubles. Mardi, USA Today révélait ainsi que,
contrairement aux affirmations de la Maison-Blanche, les agents américains
avaient bel et bien infiltré des cellules du réseau Al-Qaïda et surpris
des conversations évoquant les préparatifs d'un attentat majeur dans les
semaines qui ont précédé le 11 septembre. Selon le quotidien, qui cite
deux hauts responsables parlant sous couvert d'anonymat, les conversations
interceptées figurent dans 13'000 pages de notes réunies par la National
security agency (NSA), l'agence d'écoutes mondiales américaine. La CIA a
fourni par ailleurs quelque 350'000 pages de documents à la commission
spéciale du Sénat qui devait commencer à examiner, mardi à huis-clos, les
dysfonctionnements des agences de renseignement américaines avant le 11
septembre. Parmi elles se trouvent des rapports, fournis par les agents
ayant infiltré Al-Qaïda et ses alliés talibans, soulignant à quel point le
réseau de ben Laden était décidé à infliger des dommages aux États-Unis. Y
figurent également des courriers électroniques de membres d'Al-Qaïda,
interceptés jusqu'au 10 septembre (ce qui démontre qu'ils étaient
étroitement surveillés), et laissant entendre qu'une attaque majeure
allait se produire (exemple de deux messages interceptés le 10 septembre:
Tomorrow is the zero day - The match begin tomorrow) . Les
documents comprennent aussi des mémorandums décrivant la volonté
d'Al-Qaïda de lancer des attentats faisant un nombre important de victimes
aux États-Unis. Enfin, selon le journal, des rapports sur des
discussions au sein de la communauté américaine du renseignement évoquent
la possibilité d'attentats suicide, notamment en faisant s'écraser des
avions contre des immeubles comme le Pentagone, les tours du World Trade
Center, et d'autres cibles de choix. Autant d'éléments qui sont en
complète contradiction avec les déclarations de la Maison-Blanche depuis
le début des révélations sur les avertissements reçus par elle à la veille
des attentats.
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Enquêtes baclées et freinées 03/06/2002 Selon les révélations
de l'hebdomadaire américain Newsweek, la CIA était, depuis janvier
2000, sur la piste de deux des pirates de l'air présumés, morts dans le
crash sur le Pentagone. L'agence de renseignement américaine avait en
effet été avertie par les autorités malaises du fait que l'un des
kamikazes d'origine séoudienne, Nawaq Al-Hamzi, venait de participer à une
réunion «secrète» d'Al-Qaïda dans la capitale de l'Etat musulman avant de
s'envoler pour Los Angeles. Rappellons au passage qu'après le premier
attentat contre le World trade center, en 1993, et ceux contre les
ambassades américaines de Nairobi et Dar es-Salaam, en 1998, les services
de renseignements avaient déjà classé le réseau d'Oussama ben Laden dans
la catégorie terroriste. Selon Newsweek, la CIA a alors traqué
Nawaq Al-Hamzi, dès son arrivée aux Etats-Unis, et découvert l'existence
de son compatriote et complice, Khalid Al-Midhar. Le problème est que la
filature s'est arrêtée là. Mieux: le lien établi ensuite entre Al-Midhar
et l'un des auteurs présumés de l'attentat contre l'USS Cole attribué à
al-Qaïda, n'a pas empêcher le Département d'Etat de renouveler son visa au
terroriste présumé. Rappelons au passage que l'enquête sur l'attentat de
l'USS Cole était parallèlement freinée: John O'Neill, numéro deux du
FBI, avait alors claqué la porte parce-que les enquêtes de l'agence
étaient bloquées, et «notamment sur l'attentat au Yémen contre
l'USS Cole» (n.d.r.l.: le 17 octobre 2000, alors que 17 marines
avaient été tués en plus des massacres de 1998), précisait le 14 novembre
2001 Guillaume Dasquié, rédacteur en chef d'Intelligence Online dans
Libération. - 11 septembre Avertis du risque d'attentats, de hauts responsables du FBI à Washington ont tenté de bloquer l'enquête 28/05/2002 Un mois avant les attentats, le FBI de Minneapolis avait arrêté Zacarias Moussaoui, un citoyen français d'origine marocaine qui avait éveillé des soupçons chez son instructeur de vol alors qu'il prenait des cours de pilotage. Après l'avoir interrogé, un agent avaient même rédigé une note suggérant la possibilité que «Moussaoui était peut-être en train de planifier le vol d'un avion contre le World Trade Center». Dans une lettre de 13 pages adressée à sa hiérachie, Coleen Rowley, un agent du FBI de Minneapolis, reprend aujourd'hui le fil des événements, démontrant que des responsables du FBI à Washington ont non seulement délibérément bloqué l'enquête sur Zacarias Moussaoui, mais tenté d'empêcher qu'un lien ne soit fait entre lui et les attaques terroristes après le 11 septembre. - Bush ne veut surtout pas d'enquête indépendante 23/05/2002 Alors qu'à Washington, le séisme provoqué par les révélations d'avertissements reçus par W. Bush avant le 11 septembre fait encore rage, le président américain a livré le fond de sa pensée quant à la nécessité d'une enquête sur les événements du 11 septembre. Hier à Berlin, dans le cadre d'une tournée européenne destinée à réanimer la coalition antiterroriste en vue d'attaquer l'Irak, il a dit son opposition à la création d'une commission spéciale chargée d'enquêter sur les défaillances des agences du renseignements avant les attentats: «Bien sûr, je souhaite que le Congrès examine ce qui s'est passé avant le 11 septembre. Mais dans la mesure où il s'agit d'une information sensible, ce qui à mon avis est le mieux pour la guerre en cours contre le terrorisme est que l'enquête soit menée par la commission du Renseignement.» Le président américain a par contre proposé aux Européens de soutenir l'élargissement de la guerre contre le terrorisme, confiant au chancelier allemand Gerhard Schröder, selon l'AFP, qu'il voulait étendre la guerre contre le terrorisme au-delà de l'Afghanistan. Les oreilles de Saddam Hussein n'en finissent plus de siffler. Reste à savoir jusqu'où les faucons de Washington sont prêts à aller pour échapper au scandale qui semble les menace.
- la Maison-Blanche s'enfonce!
17/05/2002 La Maison-Blanche affirme que le président Bush avait été
averti de la menace de «détournements d’avions traditionnels», mais que
personne n’aurait pu imaginer que des avions seraient transformés en
missiles. Pourtant, dans son édition du 7décembre 2001, Die Welt
révélait que les services secrets occidentaux avaient eu connaissance, dès
1995, d’un projet mis au point par Oussama ben Laden pour s’attaquer à des
cibles civiles avec des avions transportant des passagers. Citant des
sources proches des services secrets occidentaux, le quotidien allemand
précise ainsi que le plan de Ben Laden, baptisé
projet Bojinka, aurait été découvert en janvier 1995 par des unités de
la police philippine qui tentaient de déjouer la préparation d’un attentat
suicide contre le pape Jean Paul II, en visite à Manille. Jusqu’à onze
avions devaient être simultanément détruits en faisant exploser des bombes
à bord. Une autre variante du plan prévoyait que plusieurs avions volant
en direction des Etats-Unis soient détournés et dirigés sur des cibles
civiles. Etaient notamment cités le World Trade Center à New York et les
bureaux de la CIA, à Langley, mais aussi la Sears Tower, à Chicago. Die
Welt souligne encore que le projet Bojinka avait été officiellement
évoqué devant un tribunal de New York lors du procès, en 1997, du
terroriste pakistanais Ramsi Youssef, cerveau de l’attentat meurtrier
contre le World Trade Center en 1993. De sorte que les services américains
ont été prévenus au plus tard à cette date des tactiques élaborées par
Oussama ben Laden. Autre information qui semble contredire la position de
la Maison-Blanche sur l’impossibilité de prévoir l’usage d’avions comme
missiles: les avertissements du BND (les services allemands) qui, en juin
2001 selon Frankfurter Allgemeine Zeitung
du 14 septembre 2001, avaient aussi informé les Américains que des «terroristes
planifiaient d’écraser des avions commerciaux sur des symboles de la
culture américaine et juive». La position de la Maison-Blanche devient
même intenable lorsqu'on évoque le cas de Zacarias Moussaoui, premier
inculpé dans le cadre de l'enquête sur les attentats du 11 septembre,
arrêté le 17 août aux Etats-Unis où il prenait des cours de pilotage.
Après l'avoir interrogé, un agent du FBI avait rédigé une note jetant
l'hypothèse que «Moussaoui était peut-être en train de planifier le vol
d'un avion contre le World Trade Center». Ne manquait donc qu'un
bristol de Ben Laden indiquant la date et l'heure, les seules informations
qui, au fond, manquaient réellement à l'administration Bush dans cette
affaire.
- 11 septembre: bush
averti
16/05/2002 Alors qu'au lendemain des attentats du 11 septembre, le
porte-parole de la Maison-Blanche, Ari Fleischer, certifiait que W. Bush
n'avait reçu aucun avertissement sur d'éventuelles attaques terroristes en
préparation, la Maison-Blanche a admis hier qu'en fait, les services
secrets américains avaient bel et bien averti le président américain du
fait que le réseau terroriste d'Oussama ben Laden allait peut-être
détourner des avions américains, et cela au début août, soit un mois avant
les attentats. Dès ce moment, les services de sécurité ont même été
discrètement placés en état d'alerte sur la base des informations
transmises au président. Pour expliquer la fausseté de ses premières
déclarations, Ari Fleischer a joué sur les mots en expliquant que «des
spéculations de longue date avaient été partagées avec le Président sur la
possibilité de détournements dans un sens traditionnel du terme»
(sic), mais que «le président et ses conseillers n'avaient aucun moyen
de savoir que des pirates de l'air kamikazes utiliseraient les appareils
comme des missiles». - 11 septembrE: Le FBI au courant 05/05/2002 Deux mois avant les attentats du 11 septembre, un agent du bureau du FBI de Phoenix (Arizona) avait attiré l'attention des autorités sur le grand nombre d'hommes venus du Proche-Orient pour étudier le pilotage aux Etats-Unis, et avait recommandé l'ouverture d'une enquête sur l'ensemble des écoles d'aviation, selon une dépêche AP. «Le siège du FBI devrait aborder cette question avec d'autres services de renseignements américains et leur demander toute information qui appuierait les soupçons de Phoenix», recommandait l'agent dans une note que l'Associated Press a pu obtenir. Le bureau de Phoenix a transmis ses observations aux experts en terrorisme à Washington et New York. Le FBI envisageait de mener une enquête au sein de toutes les écoles de pilotage du territoire quand les détournements d'avions du 11 septembre se sont produits, ont expliqué à l'AP des responsables. L'AP avait révélé le mois dernier que les autorités philippines avaient alerté le FBI, dès 1995, sur la présence de nombreux pilotes proche-orientaux dans les écoles américaines d'aviation. Au moins un de ces pilotes avait prévu de détourner un avion de ligne et de s'écraser sur un édifice fédéral. Par ailleurs, un mois après le rapport de Phoenix et un mois avant les attentats, les agents du FBI au Minnesota avaient arrêté Zacarias Moussaoui, un citoyen français d'origine marocaine, qui avait éveillé des soupçons chez son instructeur de vol. A ce jour, Moussaoui est le seul sur qui pèsent des accusations liées aux attentats du 11 septembre. Lors de l'arrestation de Moussaoui, les services secrets américains avaient averti le gouvernement des risques croissants d'attaques terroristes sur le sol américain, précise l'AP. - L'énigme israélienne A relever aussi cette curieuse histoire d'espions israéliens. Dans son édition du 14 mars 2002 (NO 435), Intelligence Online (IOL), revue spécialisée dans le Renseignement, affirme avoir obtenu la copie d'un rapport classifié lui permettant d'affirmer qu'un important réseau de renseignement israélien venait d'être découvert aux Etats-Unis. Près de 120 ressortissants de l'Etat hébreu ont été expulsés ou arrêtés dans le cadre de cette enquête, débutée un an auparavant. En décembre 2001, la chaîne américaine Fox News, qui avait révélé l'affaire, avait curieusement «effacé» son reportage de son site internet. (Jusqu'au début mars, en cliquant sur l'ancienne adresse internet du reportage, vous obteniez un message ironique de Fox News, daté du 21 décembre 2001: «This story no longer exists». (Cette histoire n'existe PLUS!) Dans ce reportage, Fox News évoquait l'éventualité d'un réseau clandestin israélien surveillant les futurs auteurs de l'attentat du 11 septembre. Dans son numéro du 28 février 2002 (NO 424), IOL rapporte à ce sujet que «les domiciles des agents israéliens, mentionnés dans le rapport, sont effectivement très proches des ex-domiciles connus des terroristes». L'article du Monde sur le sujet. Le recueil d'articles de Michaël Rivero. Lire aussi le dossier de Antiwar.com. - BUSH tente de limiter l'enquête sur les attentats Selon CNN, le président Bush est intervenu auprès du démocrate Daschle pour qu'il limite au maximum les auditions sur les conditions de l'attaque du 11 septembre (janvier 2002, anglais). Pendant ce temps-là, en Allemagne, Andreas Von Bülow, ancien secrétaire d'Etat parlementaire auprès du Ministère de la défense notamment, livre ses doutes sur la version officielle des événements (janvier 2002, allemand). (index) - Les services US connaissaient les plans d'oussama ben laden depuis 1995 au moins! D'après des informations de die Welt, Oussama ben Laden avait déjà, en 1995, élaboré des plans détaillés pour des attentats semblables à ceux du 11 septembre. Baptisé «Projet Bojinka», ces plans prévoyaient l'attaque de cibles avec des avions de lignes. Les services secrets de l'ouest en avaient eu connaissance. De plus, en juin 2001, le site AirlinesBiz.com avait diffusé une alerte rappelant l'existence de ces plans (décembre 2001). - 11 septembre: Gore vidal accuse l'équipe Bush de complot 27/10/2002 Le célèbre écrivain et opposant américain, Gore Vidal, réclame une enquête indépendante sur les attentats du 11 septembre. Il affirme que la «junte de Bush» a délibérément laissé survenir les attaques d'Al-Qaïda contre le World Trade Center pour avoir le prétexte de déclencher une invasion de l'Afghanistan, prévue de longue date, et réduire en miettes les libertés individuelles aux Etats-Unis. Une thèse que nous soutenons depuis novembre 2001 |
- Pearl Harbor: un memo bien gênant Daté du 7 octobre 1940, le memo de McCollum tend à démontrer que l'équipe de Roosevelt était non seulement averti de l'attaque de Pearl Harbor par les Japonais, mais l'aurait en fait provoquer pour pouvoir entrer en guerre. Rappelons que 20 ans plus tard, en 1962, juste après le désastre de la baie des Cochons, la National Security Agency (NSA) avait projeté des attentats antiaméricains, qui auraient été attribués à Castro, pour fournir à l'Amérique le prétexte d'envahir Cuba. Cette Northwood Operation (>>Document déclassifié, en format pdf, 777ko) prévoyait ainsi des détournements d'avion, des bombes à Miami ou Washington notamment, de sorte que «la publication de la liste des victimes dans les journaux américains provoque une vague d'indignation instrumentalisable». L'administration Kennedy n'approuva pas l'opération Northwood, mais, deux ans plus tard, un «incident» similaire dans le golfe du Tonkin déclenchait la guerre du Vietnam. |
Du 11 Septembre à
Les attentats du 11 Septembre 2001 ont créés une rupture, un trou dans le
continuum
historique.
Le caractère monstrueux et spectaculaire de l’évènement, sorte de
«shock and awe» planétaire, a imprimé dans les esprits le point de départ
d’une nouvelle séquence historique. Le Système, brandissant l’auréole de
sainteté des victimes de la barbarie, s’est retrouvé libéré de tous les freins
et de toutes les contraintes imposées jusque-là à l’affirmation de sa
domination, au déchaînement mécanique de sa force et de sa puissance.
Le 11 Septembre a permis à la fois de refonder la légitimité du Système en tant
que système vertueux, et d’en relancer une expansion «gelée» par la guerre
froide.
Le message du Système était parfait : «Les
forces du mal nous attaquent. Cela prouve que nous sommes le bien. Hors nous,
point de Salut. Aussi abominables soient-ils, nos crimes à venir seront donc
vertueux.»
Une formidable prison idéologique destinée à garantir le renouveau et la
pérennité du Système s’est alors refermée sur les esprits avec le fameux mot
d’ordre «Tous Américains», qui voulait
simplement dire: «Tous prisonniers du
Système».
Le champ était libre pour la «guerre contre la terreur» et son cortège de
vertueuses boucheries.
La voix de son maître
Idéologiquement formatés ou simplement achetés, les stars serviles et les
dociles tâcherons de la presse-Pravda ont admirablement remplit leur mission de
validation et de promotion de la narrative du Système.
La version officielle des attentats du 11 Septembre a ainsi pu être martelée
sans le moindre recul, sans la moindre réflexion ni le moindre esprit critique,
dans une démission obligatoire et généralisée de l’intelligence.
Toute l’influence et la puissance de médias de masse robotisés ont ensuite été
utilisées pour dénigrer et marginaliser ceux qui ont tenté de dénoncer les
incohérences de cette fable. Le mépris, voire la rage avec lesquels ces «complotistes»
ont été combattus a toutefois montré le malaise des propagandistes face à une
version officielle leur imposant tout de même de pénibles contorsions
intellectuelles. «Je sais que j’ai l’air
idiot en soutenant cette fable, semblent nous dire les plumitifs de service,
alors si je la hurle en mordant on me prendra au sérieux.»
Finalement, l’omerta a été imposée, et tous les écarts sanctionnés.
Il n’en reste pas moins que, objectivement, la version officielle des attentats
du 11 Septembre reste
une fable qui confine au grotesque à de nombreux égards (l’inexplicable écroulement du
WT7
suffit à lui seul à balayer toute la version officielle).
3000 personnes sont mortes ce jour-là dans des circonstances qu’il reste à
éclaircir.
Plus d’un million et demi de civils ont été tués depuis, en Irak ou en
Afghanistan, en lien direct avec cet évènement.
De la guerre contre la terreur au flambeau messianique
Aujourd’hui, la guerre éternelle contre la terreur n’a plus la cote et il a
fallu adapter la narrative pour poursuivre la dynamique de conquête et de
destruction initiée grâce au 11 Septembre.
Et c’est désormais sous le
flambeau messianique que le Système poursuit son expansion mortifère, en
prétendant sauver les peuples d’eux-mêmes, abattre les tyrans, tuer les
méchants, bref, humaniser le monde à coups de canons.
C’est simple, efficace, complètement crétin mais tellement plus tendance.
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«La question est de savoir si une attaque improbable contre notre pays
et contre notre peuple sera l'événement qui réveillera la nation de son sommeil
et incitera le gouvernement américain à l'action.»
Donald Rumsfeld, 8 mois avant le 11 septembre... (Report
of the Commission to Assess United States National Security Space
Management and Organization, 11 janvier 2001).
- Aux chapitres des étonnantes prémonitions de Rumsfeld, citons encore
cette anecdote: une heure avant l'attaque sur le Pentagone, Rumsfeld a eu un
petit déjeuner de travail avec une délégation de quatre Républicains de la
Chambres des Représentants. Robin Hayes (Caroline du Nord) était au meeting et a
témoigné du fait que Rumsfeld, à ce moment-là, avait déclaré qu'un dramatique
événement serait nécessaire pour faire comprendre au public américain à quel
point le monde était dangereux. Robin Hayes: «Il parlait de la nécessité
d'une catastrophe ou quelque-chose comme ça pour réveiller les gens. Et juste
une heure après, cet avion heurte le Pentagone. C'était incroyable!»
Le premier article d'entrefilets.com
Rédaction en novembre-décembre 2001
(quelques ajouts de liens ensuite)
Le 11 septembre, des zones d'ombres au casus belli
En 1990, les Etats-Unis ont
poussé Saddam Hussein à la faute pour déclencher une « Tempête du
Désert » planifiée de longue date et servant leurs intérêts géostratégiques.
Bilan de l’opération après plus de 10 ans d’embargo: plus d’un million de civils
irakiens tués, mais l’Amérique
campe autour des puits de pétrole du Golfe. Aujourd'hui, comme
l'invasion du Koweït alors, les attentats du 11 septembre n’en finissent plus
d’apparaître comme un terrible mais simple prétexte à la guerre en Afghanistan,
verrou de l’Asie Centrale et de ses fabuleux gisements. Une guerre
décidée de longue date et dont le casus belli se devait d'être
indiscutable, définitif. Un casus belli désiré, attendu. Attendu jusqu'à quel
point? De nombreux éléments tendent à accréditer la thèse selon laquelle une
partie au moins des Services secrets américains «savait» ce qui allait se
passer, mais a « laisser faire » sans s'attendre, peut-être, à un carnage d'une
telle ampleur. Petit tour d'horizon de ce qui coince dans la version officielle.
Bien sûr, l'idée d'Américains frappant des Américains a d’emblée quelque-chose
de contre-nature, d'outrageant pour les citoyens de démocratie que nous sommes.
Et certains historiens ont beau soutenir que Roosevelt était prévenu de
l'attaque de Pearl Harbor mais aurait, lui aussi, «laisser faire» pour avoir le
prétexte d'entrer en guerre, ça ne passe pas. Le contexte de guerre mondiale de
l'époque exclut tout parallèle convaincant. Inutile de déterrer la vieille
polémique sur JFK et la Magic Bullet de la commission Warren, ça coince encore.
Mais il y a le livre du journaliste américain James Bamford. Dans Body of
Secrets, il révèle qu'en 1962, juste après le désastre de la baie des Cochons,
la National Security Agency (NSA) avait projeté des attentats antiaméricains,
qui auraient été attribués à Castro, pour fournir à l'Amérique le prétexte
d'envahir Cuba. Cette Northwood Operation (Document
déclassifié en format pdf (777ko) prévoyait ainsi des détournements
d'avion, des bombes à Miami ou Washington notamment, de sorte que «la
publication de la liste des victimes dans les journaux américains provoque une
vague d'indignation instrumentalisable». (Le Monde Diplomatique, novembre 2001).
Promesse d’un Eldorado
Le but de l'opération était donc de fournir un
prétexte à une intervention militaire américaine en Afghanistan, clé de l'Asie
centrale et de ses fabuleux gisements. Région où
«l'Amérique doit intervenir massivement», préconisait d'ailleurs, en
1998 déjà, l'ancien Conseiller à la Maison-Blanche Zbigniew Brzezinski. Selon un
rapport publié sur le site du
Sénat français (format pdf), «les
réserves possibles de la (seule) mer Caspienne représenteraient 235 milliards de
barils» et les réserves gazières seraient encore «plus importantes»). Il existe
d’ailleurs un projet d'oléoduc
américano-séoudien (Unocal et Delta Oil) pour relier le Turkménistan et
les terminaux pakistanais de la mer d'Oman, via Herat et Kandahar en Afghanistan
- des accords et protocoles d'accord ont été signés en octobre 1995, mai 1996 et
1997 pour un projet devisé à 2,5 milliards de dollars. Selon ce même rapport, le
Kaskhstan devrait passer du 26e au 10e rang des exportateurs de pétrole d'ici à
2015. Unocal plaidait d'ailleurs,
en 1998 devant la Commission Asie-Pacifique, pour la nécessité de
réaliser de nouveaux pipeline en Asie Centrale et en Afghanistan
(>>carte de la situation au 18/09/2002 (24heures).
Quant à l’intérêt géostatégique de la région pour les Américains, il n’est pas
nouveau. Dès 1993, ils ont jeté des ponts en Azerbaïdjan, Turkménistan,
Kazakhstan. En 1994, Madeleine Albright déclarait que les Etats-Unis se
considéraient comme « le garant de la stabilité internationale dans le Caucase »
et, en juillet 1997, le secrétaire d'Etat adjoint américain, Strobe Talbot,
qualifiait l’Asie centrale de région «stratégiquement vitale», donc à défendre
militairement, comme le Golfe (Le Monde diplomatique, octobre 1997). En 1996,
alors que Mme Albright qualifiait par ailleurs la prise de Kaboul par les
talibans de « progrès » (it’s a positive step), le mollah Omar confirma,
dans une interview accordée en décembre au journaliste pakistanais Hamid Mir
(biographe de Ben Laden), que les Américains, par l'intermédiaire de la
compagnie Unocal, souhaitaient collaborer avec les talibans pour installer un
oléoduc» (L'illustré, 3 octobre 2001). Un projet bloqué depuis cinq ans et qui
avait pourtant l'avantage de fournir aux Américains un accès direct au pétrole
de la Caspienne à la barbe de la Russie, et éventuellement de l'Iran en cas de
retournement d'alliance.
Négociations secrètes
De nombreuses sources attestent qu’Américains et talibans n'ont en fait jamais cessé de négocier depuis lors jusqu'à la rupture, survenue l'été dernier. Ainsi, à la mi-juillet 2001 encore, à l'Hôtel Palace de Berlin, lors de rencontres de «niveau 2» (officieuses et à l'issue desquelles chacun dément généralement les propos tenus) patronnées par le diplomate espagnol Vendrell, représentant spécial de l'ONU en Afghanistan, les Américains promettaient encore aux talibans les milliards d'un plan de reconstruction, et une reconnaissance internationale, s'ils acceptaient un gouvernement élargi et la construction du fameux pipe-line. L'ancien chef de la diplomatie pakistanaise, Niaz Naik, a témoigné du fait qu'à ce moment-là, les Américains ont menacé les talibans d'une opération militaire en cas de refus. C’est aussi à ce moment-là que, selon le Figaro, la CIA a rencontré Ben Laden à Dubaï. Le 12 juillet pour être précis, car après que l'Agence eut qualifié les révélations du Figaro d'«absurdité totale», le quotidien français a maintenu sa version en y ajoutant des précisions telles que le nom de l'agent, Larry Mitchell, dont la carte de visite précise qu'il est «agent consulaire». Les négociations avec les talibans ont été rompues à ce moment-là et il ne restait dès lors, aux Américains, que l'option militaire pour faire avancer leurs pions en Asie centrale (RFI et le Figaro). A la mi-mars 2002, la chaîne de télévision NBC révélait d'ailleurs qu'un plan de guerre pour éliminer le réseau terroriste Al-Qaïda d'Oussama ben Laden avait été transmis au président George W. Bush deux jours avant le 11 septembre. Ce plan, une «directive présidentielle de sécurité nationale», avait été déposé sur le bureau du président, qui n'a pas eu le temps ni d'en prendre connaissance ni de la signer, précise la chaine, citant des sources américaines et étrangères. Le plan prévoyait une guerre totale sur plusieurs fronts, y compris des opérations antiterroristes dans une soixantaine de pays, un volet financier pour geler les avoirs d'Al-Qaïda dans le monde et un volet militaire pour forcer les talibans à remettre Oussama ben Laden aux Etats-Unis. Bref, ce qui se déroule aujourd'hui. Ne manquait donc que le casus belli.
Administration sous contrôle
Concernant les lobbies pétroliers qui ont massivement soutenu le candidat Bush, leur influence sur la politique américaine n'est plus à démontrer, surtout depuis Kyoto. L'administration Bush (la famille du président est une grande fortune du secteur pétrolier texan) offre qui plus est le détail cocasse d'avoir un vice-président, Dick Cheney, qui était membre du Conseil pétrolier du gouvernement du... Kazakhstan, en tant qu'ancien PDG de la firme de services pétroliers Halliburton de Dallas. Quatre jours après sa nomination, Dick Cheney créa par ailleurs l'informelle Energy Policy Task Force «pour organiser une politique énergétique cohérente». Une structure si secrète que le Congrès devra menacer de poursuite judiciaire pour obtenir la liste des participants. Le 4 décembre dernier, Un député démocrate de Californie a envoyé lettre au vice-président Dick Cheney pour lui demander des explications sur les liens de son équipe avec Enron, géant téxan de l'énergie mis en faillite au début du mois (24 heures du 13 décembre 2001). Pour couronner le tableau pétrolier de l'équipe Bush, relevons encore que Condolezza Rice, conseiller national à la Sécurité, a passé neuf ans chez Chevron; que Donald Evans, secrétaire au Commerce, a fait toute sa carrière dans le pétrole et que sa sous-secrétaire, Kathleen Cooper, était chef économiste chez Exxon.
Pantouflards à 7 milliards
La fameuse thèse de services secrets américains
n'ayant rien vu venir n’aura pas résisté longtemps. Bien sûr, les Services
étaient «en affaire» avec Ben Laden depuis 1979 et, même si le b.a.-ba de la
profession voulait que son réseau soit infiltré jusqu’à la garde, l'on nous
oppose qu'à l'heure du tout-numérique, les agents ronronnaient devant leur PC et
ne se risquaient même plus à la moindre «tourista» en mission. A peine
avaient-ils sourcillé lorsque, en 1998, Ben Laden fit sauter les ambassades
américaines de Nairobi et de Dar es-Salaam avec un explosif militaire de
l'armée américaine livré trois ans auparavant à des Afghans arabes, les fameuses
brigades internationales de volontaires, engagés au côté d'Oussama ben Laden
durant la guerre contre les soviétiques, relevait Le Figaro du 31
octobre. La NSA, avec un budget de 7 milliards par an, n'emploie que des
pantouflards. Soit. Mais il faut saluer la performance de pantouflards qui
nageaient dans le bleu la veille des attentats et, le lendemain, avaient tous
les éléments d'enquête pour désigner Ben Laden et son réseau comme coupables. Y
compris le passeport de l'un des kamikazes, Mohamed Atta, retrouvé, selon le
FBI, à quelques centaines de mètres du World Trade Center. «Un incroyable hasard
qui confine à l'étrangeté», relève Le Point du 21.09.2001. Un Mohammad Atta qui,
par ailleurs, a quitté Portland pour Boston le matin du 11 septembre pour
attraper le vol qui allait détruire le World Trade Center. (...). «N'est-il pas
étrange qu'il ait pris le risque de rater (ainsi) de quelques minutes l'avion
qui allait être piraté?» s'interroge Andreas Von Bülow, ancien secrétaire d'Etat
parlementaire allemand auprès du Ministère de la défense notamment.(Tages
spiegel
Nachrichten
13.01.2002).
Tous ces avertissements
Il y a surtout ces avertissements répétés des services égyptiens, en juin déjà, puis jordaniens, israéliens et français (fin août, début septembre), faisant état de risques imminents d'attentats contre les intérêts US, y compris sur sol américain. Il existe même un rapport de la DST, daté du 7 septembre 2001, attestant que «la CIA a été informée par les Français d'attaques terroristes sur leur sol et que l'ordre d'agir venait d'Afghanistan», selon le Figaro du 31.10.2001. Des avertissements superbement ignorés par les services US alors qu'il est établi qu'au moins deux kamikazes morts dans l'attaque des tours, Khalid al-Midhar et Nawaf al-Hamzi, étaient recherchés par le FBI depuis... le 21 août (Le Point, 21.09.2001). Plus étrange encore, Zacarias Moussaoui, un Franco-Marocain de 33 ans connu par la DST comme activiste islamiste, avait été arrêté le 17 août aux Etats-Unis où il prenait des cours de... pilotage. La DST avait averti les Services US de l'appartenance présumée de Moussaoui à al-Qaïda. Le 11 décembre dernier, il était d'ailleurs le premier inculpé dans le cadre de l'enquête sur les attentats du 11 septembre. Lors de son arrestation, il était en possession d'un ordinateur portable, d'une importante somme d'argent apparemment destinée à payer les leçons de pilotage, ses loyers et ses déplacements, ainsi que d'une mallette noire contenant du matériel de communication sophistiqué, selon la presse américaine. La mauvaise volonté des services US atteint des sommets lorsque, en juin 2001, le BND (les services allemands) les avertit, ainsi que le Mossad, que des «terroristes planifiaient de crasher des avions commerciaux sur des symboles de la culture américaine et juive» (Frankfurter Allgemeine Zeitung, 14 septembre 2001). Les services américains sont restés de marbre. Die Welt enfonçait encore plus profondément le clou le 7 décembre 2001, en révélant que les services secrets occidentaux avaient eu connaissance, dès 1995, d'un projet mis au point par Oussama ben Laden pour s'attaquer à des cibles civiles avec des avions transportant des passagers. Selon le quotidien allemand, qui affirme citer des sources proches des services secrets occidentaux, ce plan détaillant les attentats et citant les cibles envisagées n'a pas été pris au sérieux. Le plan, connu sous le nom «Projet Bojinka», aurait été découvert en janvier 1995 par des unités de la police philippine qui tentaient de déjouer la préparation d'un attentat-suicide contre le pape Jean Paul II en visite à Manille. Lors de perquisitions dans un appartement utilisé par trois hommes du réseau ben Laden pour préparer l'attentat contre le pape, les enquêteurs philippins ont découvert un ordinateur contenant des données faisant état de ce «Projet Bojinka». Jusqu'à onze avions devaient être simultanément détruits en faisant exploser des bombes à bord. Une autre variante du plan prévoyait que plusieurs avions volant en direction des États-Unis soient détournés et dirigés sur des cibles civiles.
Enquêtes freinées
Des révélations de l'émission Newsnight de la BBC (fondée sur un document secret du FBI numéroté 199I WF213589) relatent encore que, avant les attentats, «l'administration Bush avait freiné des enquêtes du FBI sur deux membres de la famille de... Ben Laden, soupçonnés de liens avec des organisations suspectes». Bien sûr, on peut se dire que Bush Jr ne voulait simplement pas que l'on s'intéresse de trop près à ses liens financiers avec les Ben Laden. Il faut dire, entre-autres, que Jr a été directeur et conseiller de Harken Energy en 1987, filiale de Carlyle Corporation (fonds d'investissements américain engagé dans la défense et l'aérospatiale), dont la famille Ben Laden détenait une part revendue juste après les attentats, selon la BBC. Pourtant John O'Neill, numéro deux du FBI, avait alors précisément claqué la porte parce-que les enquêtes étaient bloquées, et «notamment sur l'attentat au Yémen contre l'USS Cole» (n.d.r.l.: le 17 octobre 2000, alors que 17 marines avaient été tués en plus des massacres de 1998), précisait le 14 novembre Guillaume Dasquié, rédacteur en chef d'Intelligence Online dans Libération. La mort de John O'Neill, dans les attentats contre le WTC où il travaillait comme chef de la sécurité, avait été abondamment commentée.
Spéculations boursières
Et puis que dire ce cette histoire de
spéculations boursières sur les compagnies aériennes et les assureurs
avant les attentats, et dont plus personne n'entend d'ailleurs parler.
Une dépêche
du site du journaliste américain Michael C. Ruppert, FTW Publications, soutient
qu'une des «firmes qui ont massivement spéculé sur des put-options (pari à la
baisse) placés sur des actions United Airlines était, depuis 1998, conduite par
un directeur actuel de la... CIA, A. B. Krongard, promu par W. Bush en mars 2001
».
Ajout 23/09/2003 >>Le FBI conclu qu'il n'y a
pas eu de spéculations boursières sur le 9/11
Axe ISI-CIA-Al-Qaïda?
Le Time of India du 11 octobre 2001 enfonce encore le clou en affirmant, que l'été dernier, le général Mahmood Ahmed, chef des services secrets pakistanais (ISI) et principal intermédiaire de la CIA vis-à-vis des talibans, a versé une somme de 100’000 dollars à... Mohamed Atta, le kamikaze. Le chef de l'ISI était à Washington le jour des attentats. Une visite qui intervenait, souligne Intelligence Online, « alors que l’administration républicaine multipliait depuis six mois les rencontres avec des représentants des talibans et des personnalités pakistanaises ». C’est d’ailleurs « Leila Helms, la nièce de l’ancien directeur de la CIA Richard Helms, qui assurait les relations publiques des Talibans aux Etats-Unis. Les anciens maîtres de Kaboul lui doivent en particulier l’organisation d’une rencontre entre Sayed Rahmatullah Hashami, le plus proche conseiller du mollah Omar, et des hauts fonctionnaires du Pentagone. » (IOL No 412) Le général Mahmood Ahmed fut limogé le 8 octobre dernier. (Lire la traduction d'une enquête de Michel Chossudovsky sur l'axe ISI-Al Qaïda-CIA).
Cafouillages et disparition
Restent les attentats eux-mêmes. Et les
cafouillages inexplicables de la défense américaine durant l'attaque du 11
septembre semblent non seulement confirmer le laisser-faire, mais suggèrent, que
le «laisser-faire» en question a été, en quelque-sorte, «accompagné» malgré
l'ampleur de la catastrophe. Ainsi pourquoi, se demande
Amnistia.net, une heure après le premier impact contre le WTC (premier
impact sur le WTC à 8h46 et crash sur le Pentagone à 9h38), les sites les
plus sensibles comme la Maison-Blanche ou le Pentagone ne bénéficiaient-ils pas
d'une protection aérienne? «Une fois sortis de leur plan de vol, les avions
auraient dû être immédiatement détectés et pourchassés», affirme un aiguilleur
du ciel français dans Libération du 13.09.01. Ajoutant qu'il est
«impossible de ne pas voir immédiatement qu'un avion est dérouté».
Pour mémoire, le vol 77, qui s'est écrasé sur le Pentagone, a décollé à 8h10 de
l'aéroport de Dulles à destination de Los Angeles. A 8h50, le pilote a effectué
sa dernière communication de routine avec la tour de contrôle et, 5 minutes plus
tard, à 8h55 il coupait le transpondeur de l'appareil et faisait demi-tour en
direction de Washington. A ce moment-là, les détournements des deux premiers
avions avaient été signalés (8h40 et 8h43) et le premier crash s'était produit
(8h46). Impossible, dans ces conditions, pour des contrôleurs aériens, de ne pas
penser à un détournement en voyant disparaître le vol 77 de leur écran. Selon
une version officielle changeante sur cette partie des événements, le Pentagone
n'aurait en fait été averti du détournement du vol 77 qu'à 9 h 24, à en croire
les déclarations du Général Myers lors d'une déposition devant le Sénat. Soit 30
longues minutes après la disparition du vol des écrans radars et alors que les
deux crash s'étaient produits sur le WTC (8h46 et 9h03). Ordre aurait alors
immédiatement été donné de décoller à des chasseurs. Mais là où le bât blesse
encore plus profondément, c'est que les chasseurs, des F-16, décolleront de la
base Langley, située à 105 miles du Pentagone. Pourtant, à 10 miles du Pentagone
se trouve la base d'Andews
(image gif), où stationne la 113e
Wing, dont les escadrons sont équipés de chasseurs F-16. Une base dont la
mission principale est précisément les interventions d'urgence en cas de
catastrophe. L'impression générale s'apparente toute de même à celle d'une
paralysie organisée, laissant penser que les attentats ont été accompagnés plus
qu'ils n'ont été contrés. Évidemment, cela supposerait des complicités au plus
haut niveau de l'appareil sécuritaire américain.
Enfin, que dire de la quasi-disparition de Bush
toute la journée du 11 septembre, entre la Louisiane et le Nebraska. Ari
Fleischer, porte-parole de la Maison-Blanche, expliquera cette curieuse absence
le lendemain par l'avertissement anonyme, reçu par les Services US, qu'Air Force
One «était une cible». Le New York Times révélera que, selon les confidences
d'un autre officiel de la Maison-Blanche, le mystérieux interlocuteur des
services avait fourni des codes secrets de la procédure de communication de la
Maison-Blanche pour être pris au sérieux. «Y a-t-il une taupe à la maison
Blanche?» s'était interrogé Le Figaro le 17.09.01. Si les francs-tireurs des
Services avaient voulu «éloigner» ou «préserver» le président des «opérations»,
ils ne s'y seraient pas pris autrement.
Pourtant, l'idiotie des propos d'un Bush Jr. visiblement paniqué au soir des
événements, faisait apparaître un président plutôt otage des événements. Dix
mois plus tard, l'on s'aperçoit pourtant que la croisade, le choc des
civilisations évoqués par un W. debout sur la Bible, ressemblent farouchement à
la politique américaine conduite depuis. Et là, l'impression générale devient
qu'au fond, homme d'affaires médiocre sponsorisé par papa et les lobbies du
pétrole, président gaffeur et sans vision (cf son discours sur le Proche-Orient
du 24 juin 2002), nommé qui plus est par des juges en majorité républicains, le
président des États-Unis, Bush Jr., n'est peut-être qu'un homme de paille, un
jouet entre les mains des Cheney, Rumsfeld, Ashcroft, Wolfowitz et autre Perle
et Myers, dont il ne faisait probablement, au soir des événements, que réciter
le credo.
entrefilets.com, mis en lligne le 2 février 2012 à 17:16